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MERA MAN LAGA FAKKIRI ME
Poème chanté traduit du Hindi par Alain Danièlou
Je veux mener la vie du vagabond errant
Le bonheur que l'on trouve
En chantant, sur les routes, la gloire de Râmä
Est inconnue de ceux qu'encombrent les richesses
Je veux mener la vie du vagabond errant.
Tous parlent en bien ou en mal
De ceux qui ont choisi la profession de pauvre
De ceux dont la misère est l'unique métier.
Homme de bien, mon frère, écoute
Ce que dit le poète Kabir
C'est sur le chemin ardu de l'errance
Qu'un jour tu rencontreras le Seigneur.
Je veux mener la vie du vagabond errant
Le bonheur que l'on trouve
En chantant sur les route, la gloire de Râmä
Est inconnu de ceux qu'encombrent les richesses.
Je veux mener la vie du vagabond errant.
En Hindi :
Méra man lâgâ fakkiri mé
Jo soukhä haï Râmä bhajanä mé
So soukhä nahï amîri mé.
Méra man lâgâ.
Bhali buri sabä sounalijaye
Bhali buri sabä sounalijaye
Karälé Gujârâ garîbî mé.
Kahatä Kabîrä, sounä bhaï sadhou !
Sahabä milengué sahourï mé.
Méra man lâgâ fakkiri mé
Jo soukhä haï Râmä bhajanä mé
So soukhä nahï amîri mé.
Méra man lâgâ.
Kabir (1398 à 1440-1440 à 1518)
Le poète indien Sant Kabirétait un très grand instructeur spirituel qui a cherché à concilier hindouisme et islam, jetant ainsi le premier les bases de la religion mondiale. Son enseignement a été apprécié par les sikhs et intégré à leur texte sacré.
Pour en savoir plus sur Kabir
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Jusqu'où peut aller la bêtise ?
Nous avons aperçu, sur la côte de Honfleur, en allant à Notre-Dame de Grâce, l'inscription suivante :
"La loi punit tout ceux qui marchent sur les bancs, dégradent les arbres, les plantes, les pelouses et le sol, et passent en voiture, à cheval, à âne ou avec des bestiaux, sur les pelouses, sur les trottoirs, ou par d'autres voies que ce soit "
P. 338, dans Mosaïques - Amusettes vieilles et nouvelles recueillies par Arthur Murcier, Gaume Frères et J. Duprey, 1870
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