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    Cancion

     

     

    J'avais un bague, une bague d'or

    Et je l'ai perdue hier dans la ville ;

    Je suis pandériste* et toréador,

    Guitare à Grenade, épée à Séville.

     

    Mon anneau luit plus que l'astre vermeil ;

    Le diable, caché dans l'oeil de ma brune,

    Pourrait seul produire un bijou pareil

    S'il faisait un jour un trou dans la lune.

     

    Si vous retrouvez l'anneau n'importe où,

    Rapportez-le-moi. C'est Gil qu'on me nomme.

    Certes, je vaux peu ; je ne suis qu'un sou,

    Mais près d'un liard je suis gentilhomme.

     

    Je n'ai que mon chant comme le moineau.

    Rendez-moi ma bague, et que Dieu vous paie !

    Vous connaissez Jeanne ? Eh bien, cet anneau,

    C'est avec son coeur, le seul or que j'aie.

     

    20 décembre 1854

     

    Victor HUGO, Toute la lyre (1843-1876), V

    * Joueur de tambourin (sans les cymbales)

     

     

    Inestimables richesses...

     

     

    Liens :

    * Où il n'est pas question de bague mais bien d'anneaux d'or, un film avec Marlene Dietrich : http://filsduvent.oldiblog.com/?page=lastarticle&id=1964262

    * Un célèbre porteur d'anneau à l'oreille, Corto Maltese : http://filsduvent.oldiblog.com/?page=lastarticle&id=1222468

    * Un oeil sur la page suivante, Luc Romann chante ses amis Voyageurs : http://filsduvent.oldiblog.com/?page=lastarticle&id=1819148

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    ... Des Voyageurs au sens noble, des seigneurs de la route

     

              Je vous invite à les découvrir mes amis. Fiers de leurs coutumes et de leur culture, il n'ont pas forcément envie de se laisser happer par la fatalité ambiante. Ils ont envie de vivre libre surtout et que les lois sédentaires, faites par et pour les sédentaires souvent, ne les emprisonnent pas, ne les cantonnent pas à être des sous citoyens parce que sans cadre légal.

    Faire que chacun ait dans son coeur une place, si petite soit-elle, pour l'autre différent, c'est mon ambition.

    Denis Toulmé

    vers le blog de filsduvent.oldiblog.com

     

     Dernière mise à jour effectuée le :

    30/03/2008

     

     Rencontre et voyage :

    des Tsiganes à la découverte des autres

     

     

    Liens :

    * Plus loin dans le temps : le show Battuta de Zingaro comme idée de spectacle pour Noël 2007 : http://filsduvent.oldiblog.com/?page=articles&rub=33911&nba=2

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    Stella

    de Vanina Vignal

    Documentaire

    Film français en couleur, 2006, tous publics

    Durée : 1 h 17

     

    Stella, son mari, et sa soeur, Roumains, vivent dans un bidonville de la Plaine Saint-Denis, sous l'autoroute. Stella mendie dans le métro, et c'est par l'hôpital où elle se fait soigner qu'elle approche un peu la société où elle vit. Celle qui appartient aux 'sans-papiers' et 'invisibles' de nos villes, a été ouvrière sous Ceaucescu. Elle s'est dévouée pour sauver l'homme qu'elle aime. Elle se bat sans bruit.

     

           Stella a l’étoffe d’un mélodrame. Bien sur, la construction n’y est pas ciselée comme dans un film de Chaplin, mais le fond est le même. Stella mendie tous les jours à la station de metro Oberkampf, mais personne ne la voit exactement, comme personne ne voit la fleuriste aveugle des Lumières de la ville. Elle a tout quitté et choisi de vivre illégalement en France par amour, pour sauver son mari Marcel, atteint d’une grave maladie, convaincue qu’elle trouverait là un médecin qui saurait le soigner. Elle sauve son mari, mais le contrecoup est trop fort et, à son tour, elle tombe malade. Sans travail, sans papiers, sans argent, il lui faut attendre la fin des soins avant de repartir en Roumanie.
    Commence alors une attente interminable où elle doit apprendre a vivre contre ses principes, et dans la peur permanente d’un contrôle d’identité. Si le film rend palpables cette angoisse et cette souffrance, il montre aussi une femme qui ne baisse jamais les bras et qui s’attache a régler les problèmes les uns après les autres avec les moyens dont elle dispose. Sous ce corps fatigue se cache un moral d’acier.
    Le film s’attarde longuement avec Stella dans son logis, une baraque dans un bidonville a Saint Denis, entre l’autoroute et le RER. Il dévoile son quotidien, et il montre plus : ce que nous voyons comme un état et comme une déchéance, Stella le voit comme une transition, une étape, un temps mort entre son passé d’ouvrière en Roumanie, ruinée par la chute de Ceaucescu et le passage a une économie libérale, et son avenir de retraitée à Bucarest. Cette femme a toujours eu foi en son étoile et cette étoile est son amour.
    Le premier plan montre Stella sous la pluie, attendant, inquiète, Marcel. L’une des dernières sèquences nous montre Marcel et Stella assis sur un banc, dans la cour de la Salpetrière, peu de temps avant l’opération de Stella. Leur amour est plus fort que toutes les épreuves que le destin, l’Histoire ou la loi leur font subir.

    Yann Lardeau du site www.addoc.net


     

    Ce film est programmé sur France Ô le lundi soir 31 mars 2008

    Attention de bien vérifier l'horaire !

    2 versions existent : 21h50 et 20h45

     

    Liens :

    * Le film suivant, documentaire lui-aussi sur un camp d'internement de Tsiganes : http://filsduvent.oldiblog.com/?page=lastarticle&id=1819483

    * Le site du film documentaire Stella : http://www.stellalefilm.com/

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