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    Justice pour Angelo, un groupe de pression-(presque) comme un autre !

     

    Circulez, il n'y a rien à voir

    Publié le 6 Octobre 2016 par Philippe CUQ

     

        C'est une très mauvaise expérience pour moi, à oublier mais je me dois de laisser des traces comme le site y invite.
    Il y eut tout d'abord, une volonté de créer à Vendôme un événement convivial et citoyen à Vendôme (Loir-et-Cher, France), une journée Tzigane, avec un "z" pour faire plaisir à Nerina*, lors de la soirée de poésie consacrée à Papusza.
      Comme j'étais également, et tout fraîchement, membre de l'association "Justice pour Angelo", j'en parlais lors d'une réunion et certains se montrèrent intéressés et volontaires pour participer, en premier lieu, la propre sœur d'Angelo, la plus concernée du groupe avec sa mère, par les problématiques tziganes. J'ai bientôt ressenti quelques réticences et au moins, des réserves de certains membres qui "avaient peur d'être récupérés (par qui ? Par quoi?...).
    Les membres cadres n'ont pas dit leur méfiance grandissante mais je m'aperçus que la place de ce rendez-vous devenait accessoire dans le calendrier.
    Il fallait tout de même organiser et prévoir l'événement. Maître d'oeuvre de la soirée, je me chargeais de la location de salle l' après-midi qui, finalement, me fut facturée.
      Je cherchai donc des appuis pour concrétiser et affirmer la raison d'être de cet événement. Je voulais que l'association "Justice pour Angelo" s'engage véritablement comme je le faisais moi : Je demandais au groupe de choisir "un angle d'attaque", une thématique de discussion sur quoi travailler et faire participer le public qui pourrait se montrer sceptique voir dubitatif sur l'action du groupe et demandait à celui-ci de venir nombreux soutenir l'association. Manière de tester une volonté jusque là très poussive et de susciter l'intérêt parmi les éventuels volontaires. 
    Là, je réveillais les foudres. Nous étions maintenant à trois semaines de l'événement et j'étais le seul de "Justice pour Angelo" à véritablement travailler dessus. J'annonçais une interview d'Aurélie à la NR et poussait afin que cette dernière les contacte...
    Le lendemain ou quelques jours après, je recevais un message d'Aurélie Garand (sœur d'Angelo) qui se rétractait et ne voulait plus venir.
    Je me décidais tout de même à assister à une réunion prévue à l'avance pour tenter de sauver les meubles et de défendre mon projet jusqu'au bout. Mais, le mal était fait et chacun avait ses raisons pour ne pas venir.

    Et la tribune n'a pas eut lieu. Et bien sûr, aucune excuse puisque les réactions venant du groupe restaient agressives, méprisantes. J'ai mis du temps à digérer.

      Je dénonce donc la dérive sectaire du groupe qui, tout à SON combat, refuse et méprise ceux des autres... Et, sous couvert de volontés de refus des injustices se moque bien des autres et de leurs idées au point de se renfermer sur soi-même... Et ce n'est pas honorer la mémoire d'Angelo ou de Papusza qui ont tellement souffert, de se conduire ainsi.

    Denis Toulmé, octobre 2018.

     

    * Nérina, invitée de la journée Tzigane, s'est désistée pour un projet personnel important. Elle a collaboré au numéro 61-62 de la revue Études Tsiganes consacrée aux Gens du Voyage en France (2018)

     

     

    Liens :

    * La page du site des Fils du Vent Sans Pays consacrée au soutien d'Angelo Garand : http://filsduvent.kazeo.com/Soutien-a-Angelo-Garand-a-Seur-41-a130558158

    Nerina, invitée de la journée Tzigane est une amie du site des Fils du Vent Sans Pays : http://filsduvent.kazeo.com/Estelle-ma-fille-de-l-eau-preferee-a121152286

    * La page consacrée à la journée Tzigane sur le site des Fils du Vent Sans pays : http://filsduvent.kazeo.com/Journee-tzigane-à-Vendôme-le-20-avril-2018-a135351102

    * Papusza, Bronislava Wajs, la grande poétesse tzigane, sur le site des Fils du Vent Sans Pays : Http://Filsduvent.kazeo.com/Bronislawa-Wajs-poetesse-malgre-tout-a121152148http://filsduve

     

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    1 commentaire
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    "Celui qui veut entreprendre quelque chose en s'appuyant sur les nomades, a dit Métaab*, un de leurs poètes, est comme celui qui voudrait édifier une maison sur l'eau."

    C'est ce qui fait leur charme, du moins pour le spectateur désintéressé qui n'a point l'ambition de construire..."

     

    In, Le Sel du désert, Odette du Puigaudeau, Phébus, P. 23

     

    * Métaab : pas de trace de ce poète sur le web. Quelqu'un en saurait davantage sur ce mystérieux homme ? Merci d'avance.

     

    Prendre donc mille précautions si vous avez des projets avec les nomades. Un plan "B" est une solution qui est bien plus utile qu'ailleurs. Autrement dit "Chat échaudé craint l'eau froide!" (Ça sent le vécu ! ;o) *

    D. Toulmé, le 1er décembre 2018

    Maison de nomades au Maroc

    Il faut partir aujourd'hui ou demain... (Une prise de vue du site www.projects-abroad.fr)

     

     

     

    Liens :

     

    * Jan Yoors aussi a éprouvé le nomadisme et sa culture. Celle de nomades d'Europe : http://filsduvent.kazeo.com/Yoors-Jan-a121151254

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