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Andalousie par SERGE
Andalousie
L'Andalousie est là
Et toutes ses huertas,
Ses steppes, ses oasis,
Ses coupoles aux toits bleus,
Ses figuiers épineux,
Ses barques de caprices
Ses chants mélodieux.
Cloîtres aux orangers fleuris,
Vierges cachées dans les roseaux,
Porches de gloire anéantis.
Près des charmilles de muriers
Des parasols de grenadiers.
Sur un lac bleu des échassiers,
Et les rires des porteuses d'eau.
Sanctuaires aux piliers d'albâtre,
Des vieux ponts tendant leur dos
Au-dessus des marais jaunâtres
Et puis au loin de noirs toros,
Des colonies d'oiseaux sauvages
Monastères et gitanos
Offrant danses ou bien présages.
Malaga vaut au moins une ode
Avec ses toits en pagodes.
Châteaux dorés comme momies,
Rio vidé comme un squelette,
Filles félines aux yeux gris,
C'est encore l'Andalousie,
Une belle toujours en fête.
Petit bistrot de Sévilla
Fort joliment décoré
De banderilles de corrida
Têtes de toros empaillées
Où l'on savoure la paella
Et un vin andalou rubis
Près d'un torero fini.
Extrait du roman de Serge (Maurice Féaudierre) , Gitanes et toreros, 1952
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Commentaires
7nerinaJeudi 22 Octobre 2009 à 00:16Bonjour Chtarna ( que j’écrirai perso, Chterna comme on le prononce),
Aucun jugement négatif n’émane de ce commentaire, qui était un clin d’½il taquin et amical à l’administrateur de ce site. Désolée de t’avoir ne serait-ce qu‘un peu, outrée.
Pour " la gadji", c’était un peu d’ironie, absolument rien de méchant. Pour moi il n’y a que des êtres humains sur cette terre. Après il y en a que je préfère à d’autres…
Bonne nuit !6chtarnaMercredi 21 Octobre 2009 à 22:17latcho dives nerina
oui t'hiberne pas c'est bien chtarna mon pseudo
gadji pas gadji ,rom, pas rom, voyageurs, yéniches, être ou ne pas être
l'essentiel est de ne pas vouloir ressembler à qu'elqu'un mais d'être soi,d'être bien dans sa peau ainsi qu'avec les gens qui nous entourent, on grandi et on se construit à travers nos différente rencontre nos expériences..toute une vie pour ça.... alors la frontière des races pour moi n'existe pas. Je n'ai qu'un regret c'est de ne pas connaitre la langue romani parmi d'autres langues
j'aurais peu être un jour le temps de l'aprendre à ma retraite... soit dans 21 ans, je garde l'espoir de ne pas être complètement gaga à ce moment là
tchoum à toi5nerinaMardi 20 Octobre 2009 à 23:09On garde son calme, et on reprend !
Je disais donc, même pas qu'elle s'appelle Tcherna, mais Chtarna ( étoile) la gadji.
Tu as vu, j'hiberne pô !4nerinaMardi 20 Octobre 2009 à 23:05Même pas qu'elle s'3El beroVendredi 16 Octobre 2009 à 10:13Bonjour Tcherna,
Tous messages bienvenus. Surtout des poèmes et autres textes. Ils seront déplacés. Tu seras prévenue.
Tchoums à toi !2chtarnaSamedi 10 Octobre 2009 à 21:21heu excusez moi je crois que j'ai poster mon texte au mauvais endroit1chtarnaSamedi 10 Octobre 2009 à 21:18un pt'it texte de souvenirs.. désolé je suis incapable de le traduire en rom
peut-être que quelqu'un en aura l'envie et le courage bise à tous et à ce sit
Elle voyage dans sa mémoire sans bagage
Elle voyage dans son grimoire et n'a plus d'âge
des étoffes de toutes couleurs flottent au vent
La poussière grise roule sous les caravannes
grand tonneau de fer au milieu du camp
d'ou s'élève fumée noir gaines de cuivre proie en flammes
Moteur déféré voitures décharnées
lancinantes odeurs d'huiles et de suies
sourd bruit des marteaux sur tôle froissée
grand remue-ménage des voyageurs de passage
Elle voyage dans sa mémoire sans bagage
Elle voyage dans son grimoire et n'a plus d'âge
Horizon différent à chaque tour de roue
beau ruban de caravanne sous le ciel
douce caresse du vent le long de ses joues
gai rassemblements de rires de fausses querelles
Au temps ou les gens attendaient services
son peuple traçait fière et libre non voleur
cousins vanniers, rémouleurs, férailleurs
métier futile survie du clan mis en péril
Elle voyage dans sa mémoire sans bagage
Elle voyage dans son grimoire et n'a plus d'âge
Attendre des fils partient au bout d'la nuit
comme elle aurait voulu les embrasser
assoupie le sommeil la prend sans bruit
bougie et ombres s'entrelacent s'invitent à danser
mesure social 2 pièces dans la banlieue
à piétiner sur elle même 3 pt'it tours
elle ferme ces yeux survole les lieux
tourne tourne paysage roule les roues
encore...encore...pour toujours...
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je suis dotée d'un pt'it regard moqueur sur les autres et sur moi même
par contre je retiens la prononciation de chterna j' vais pas m'empêcher d'aprendre....
pour info: j'ai pratiqué pendant bon nombres d'année le ramassage des métaux
dans des lieux allant du meilleurs au pire...avec mes frères... des liens nous unissent
depuis ce temps là bien plus fort que mes propres liens de sang
Vous souhaites à tous le meilleurs
j' vais me coucher faites des beaux rêves en couleurs
Tchoum @ + et peu-être à mon prochain texte