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    Roms de Villeurbanne, un long périple vers le droit en France

     

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    Le droit de vivre, c'est tout !

     

    Derniers épisodes :

     

    Un bidonville bâti pour durer

     

    Depuis trois mois, le terrain vague de la Soie n'a guère changé de physionomie. Et en dépit de la volonté des associations de soutien aux Roms et des services de l'Etat, les familles, installées dans le bidonville de Villeurbanne depuis le 1er septembre 2006, s'apprêtent à passer l'été dans leurs cabanes, au milieu des déchets. L'évacuation du terrain en février par l'Association lyonnaise pour l'insertion par le logement (Alpil) a permis de reloger cinquante personnes dans un foyer du Grand Lyon. « Mais il en reste quatre cents sur le terrain. Nous attendons que des places en logement temporaire se libèrent », souligne Nicolas Molle, de l'Alpil. Une attente qui pourrait s'éterniser, la majorité des appartements de ce type affichant complet. « Pour en libérer, nous devons voir quels occupants sont capables d'accéder à un logement autonome et les aider à partir », précise l'association.

    A la Soie, certains occupants s'impatientent. « Nous sommes en France depuis 2002. Je ne vois pas pourquoi je n'aurais pas droit à une maison », s'agace un habitant. La famille Lazar reste plus mesurée. « Ici, on nous aide beaucoup et désormais, on peut travailler », témoigne Onofrei, qui espère bientôt décrocher un travail de chauffeur. « Nous voulons juste gagner notre vie pour nourrir notre famille », poursuit ce père de famille, qui après des années de souffrance, semble avoir tiré un trait sur son pays d'origine, la Roumanie. Grâce au travail des associations, quinze autres promesses d'embauches pourraient se concrétiser sur le squat.

     
    ©2007 20 minutes

    20 Minutes, éditions du 25/05/2007 - 07h52

     

     

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    En France, au XXIe siècle, des bidonvilles (2002 - Vaulx en Velin)
    © Bruno AMSELLEM / KR IMAGES PRESSE 

     

    Des familles de la Soie relogées

     

    Premiers départs du bidonville de Villeurbanne. Dès aujourd'hui, une quinzaine de familles, sur les cent quarante installées sur le terrain vague depuis le 1er septembre, doivent être relogées dans près de cinquante chambres dispersées sur des foyers du Grand Lyon. Dès lundi, cinq autres ménages, sans enfants pour la plupart, devraient à leur tour quitter la Soie, selon l'Association lyonnaise pour l'insertion par le logement.Jeudi dernier, lors d'une réunion avec l'Alpil, la préfecture du Rhône s'était engagée à débloquer les fonds nécessaires pour permettre l'accueil des Roms dans les différentes structures.L'association recherche actuellement des logements plus durables pour accueillir les couples avec enfants et un terrain aménagé pour les plus saisonniers. A la Soie, les baraques vides seront détruites pour éviter l'installation de nouvelles familles.


    E. F.


    20 Minutes, éditions du 18/04/2007

     

    Une issue pour les Roms de la Soie

     

    Vers un relogement des quatre cent cinquante Roms de La Soie à Villeurbanne. D'ici à la fin de la semaine, une vingtaine de familles pourraient quitter le bidonville aménagé depuis le 1er septembre pour être accueillis en foyers ou résidences adaptées. Un relogement très attendu par les occupants du terrain vague et que la préfecture se serait engagée jeudi, lors d'une réunion avec l'Association lyonnaise pour l'insertion par le logement (Alpil), à activer en débloquant les fonds nécessaires.A l'issue de ces premiers départs, les Roms de la Soie pourraient être progressivement dirigés vers des logements plus durables. Côté emploi, certains adultes du camp pourraient prochainement bénéficier de titres provisoires de séjour avec droit au travail pour suivre une remise à niveau dans le bâtiment. Une branche en tension dans laquelle une vingtaine de Roms pourraient être recrutés.

     

    E. F.


    20 Minutes, éditions 15/04/07, dernière mise à jour du 16/04/2007

     

    Les Roms installés depuis cinq mois à Villeurbanne...

     

    ...ont reçu hier la visite d'un huissier leur intimant l'ordre de partir. Le délai accordé par le tribunal expirait hier. Une cinquantaine de personnes du collectif Roms se sont rassemblées sur le camp en signe de soutien. Les conditions de vie restent très précaires sur ce terrain où 120 cabanes de bric et de broc abritent 234 adultes et 236 enfants. Une réunion pour trouver une solution s'est tenue ce jour.

     

    Article en date du 24/01/2007, Métro France, quotidien gratuit

     

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    Habitation de fortune, pour survie provisoire...

    © Bruno AMSELLEM / KR IMAGES PRESSE 

     

     

    Le bidonville de Saint-Priest a été évacué avant la rentrée 2006/07

     

    Cent-cinquante personnes ont été expulsées du terrain de Pierre-Bénite le matin du 1er septembre 2006. Elles sont désormais installées à Villeurbanne.

     

     

    On est très amer. Les Roms n'intéressent personne tout le monde s'en fout (Isabelle Marble de Médecins du Monde )

    La scolarisation des Roms est un sujet délicat. Elle rend visible une population que certains ne veulent pas voir (Yves Fournier, enseignant au sein de l'association Aide à la scolarisation des enfants tziganes)

     

    Débat et Forum 20minutes, ma contribution : Roms : répit avant expulsion

    le discour de D. Strauss-Kahn sur la scolarisation des enfants menacés d'expulsion : http://www.dailymotion.com/video/x6u30_DSK-et-limmigration, mais que l'on a pas entrendu d'ailleurs pour Villeurbanne.

     

     

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