• Bohémiens de Trakl

     

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    La Bohémienne endormie par le Douanier Rousseau (1897)

     

    Les Bohémiens


     

     

     

    Dans leur regard nocturne brûle une nostalgie

    Pour cette patrie qu'ils ne trouveront jamais.

    Ainsi les pousse un destin malheureux

    Que la mélancolie seule peut sonder.

     

    Les nuages les précèdent sur leurs chemins,

    Il arrive qu'un vol d'oiseaux les accompagne,

    Jusqu'à ce qu'il perde au soir leur trace,

    Et le vent quelquefois porte un ave de cloches

     

    Dans la solitude étoilée de leur campement,

    Et fait plus nostalgiques leurs chants se gonfler

    Dans les sanglots de leur malédiction, de leur peine héréditaire

    Qu'aucun espoir n'éclaire de ces douces étoiles. 

     

     

     

    Georg TRAKL

    Oeuvres complètes, Gallimard, 1972. traduit de l'allemand par Marc Petit et Jean-Claude Schneider

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  • Commentaires

    1
    phuri daï
    Lundi 30 Mars 2015 à 23:25
    Si j'avais à répondre au poème les Bohémiens de Mr TRAKl , je lui dirai: le souffle du vent emporte les secrets comme les chemins destinés du peuple en dehors, il est là où les visages du Monde contemplent sans voir, il est là où le soleil revêt son voile de lumière et l'ôte à chaque âge de l'humanité, il est le porteur des secrets et la trace ineffaçable des aurores de la fraternité, ce peuple est la danse du vent et le souffle de la vie car ils ont appris à voir et à reconnaître la vérité de l'homme. je suis Un de leur Sage Maître de Tribu disait: il est des forces qui meurent si de l'ombre on les sort à la lumière. Alors le seul peuple maudit, lequel est un homme parmi les hommes, est bien celui qui est aveugle en oubliant sa propre nature humaine faite de différence, de tolérance, de sagesse et de connaissance faisant de la communauté des hommes le partage de la joie et de l'amour. Je finirai donc par cette phrase : Ne te défoule pas auprès d'étrangers, occupe plutôt ton temps à te chercher dans l'autre. Hartiss. Bien à vous.
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