• Champalu à Vendôme, le marginal devenu prince

     

     

    CHAMPALU !publicité 2011 - 2

     
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           Un personnage unique dont les Vendômois de souche se souviennent encore. Né à Busloup, CHAMPALU vécut à Vendôme vers 1925 jusqu'en 1942. Homme libre, il était fier de ne rien devoir à la société, vivait de la fabrication de balais de bouleau, de rapines dans les champs et les vergers, et de lapins de garenne... Il était un homme gai, chantant tout le temps. De passage dans les foyers de Vendôme et dans les fermes alentours, il acceptait volontiers un verre de vin, accompagné de biscuits.

    Pour les petits Vendômois c'était le père Fouettard local, malgré lui. Avec sa barbe hirsute, sa grosse moustache, son vieux chapeau de feutre, ses guêtres de cuir et ses molletières de chiffons, Champalu faisait peur aux enfants. Il devint ainsi, lui qui était totalement inoffensif, un allié de choix pour les parents en mal d'autorité sur leur progéniture. Nombreux sont les Vendômois d'un certain âge à se souvenir d'avoir entendu leur mère ou leur père menacer "d'appeler Champalu ".

     

    Un clochard par Jean Francois Raffaelli

     

           Marchand ambulant, ermite, marginal... Champalu était tout cela à la fois et sûrement autre chose. Entre 1925 et 1940, il vendait des balais de bouleau qu'il fabriquait lui-même.

    Ambroise Langlais (ou Langlet), alias Champalu, est né le 13 novembre 1866 à Busloup (41). Il est décédé le 4 novembre 1942, au 34 avenue du Maréchal Maunoury à Blois, adresse à l'époque de l'asile départemental, fermé en 1943. Il y avait été transféré après auparavant avoir été hospitalisé à Vendôme.

    Pourquoi est-il parti de Busloup où il avait, paraît-il, femme et enfants (dixit M. Paul Dujardin *), et qu'est-ce donc qui l'a poussé à mener ainsi une existence d'homme des bois ? C'est encore un mystère.

    En 1925, il trouva refuge à Vendôme dans une maison abandonnée en lisière de bois des Fontaines, au lieu-dit "La Grande Taphorie". Il y vivait seul. L'hiver, il se chauffait de bois mort. Il recueillait l'eau de pluie dans des boîtes de conserve qu'il alignait sur le sol sous la saillie des ardoises. Il allait vendre ses balais de bouleau en ville et dans les fermes environnantes. sa journée terminée, il rentrait chez lui avec un pain de quatre livres accroché à la place de sa marchandise. Gai, chantonnant constamment, il était accepté (intégré dirions-nous aujourd'hui) par la population malgré sa différence.

     

    Le témoignage suivant de Ginette Cormier, Vendômoise, date de 1982 :

    " Il avait été autrefois menuisier et en parlait quelquefois ; chaque année, il apportait un bouquet de muguet à ma mère, au premier mai, et on lui servait un verre de vin rouge sur l'appui de la fenêtre. on ne le faisait pas entrer. " Le père Ambroise ", comme on l'appelait, n'était point sot, il lui arrivait même de faire état de ses solides connaissances mais ses grands gestes et ses cris dans la rue effrayaient les enfants. "

     

    Au fil des ans, Champalu devint à sa manière une "vedette locale". Un mécanicien, Fernand Mottu, immortalisa dans une figurine en bois sa silhouette si caractéristique, avec ses balais comme des trophées de chasse et son sac en bandoulière. Cette figurine valut à son auteur une cinquantaine de commandes dont certains exemplaires existent encore. Quelques années plus tard, en 1936, Champalu figura parmi les personnages d'une revue vendômoise, créée par un chansonnier qui s'appelait M. Herpin et était maraîcher de son métier. (NR du 13/10/1996)

     

    Paul Dujardin a connu Champalu très longtemps. Sa mémoire regorge d'anecdotes le concernant. "Je l'ai connu de ma petite enfance à l'âge adulte. Je suis allé plusieurs fois aux champignons avec lui. Il avait une figure d'épouvantail à moineaux. Il était toujours affublé de vieux vêtements. Il portait des jambières en toile de sac, serrées en haut par de la ficelle. Il était petit. Et sa petitesse était accentuée par le fait qu'il marchait les jambes repliées comme s'il était chargé d'un fardeau. Il avait une tête à la Henri IV (photo), avec une barbe qui repiquait. Si Henri IV avait vieilli, il aurait ressemblé à Champalu. L'été, il se faisait des cahutes en branchages dans la forêt. J'en ai vu certaines. Il n'allait pas de maison en maison. Il avait des acheteurs et des commandes. Il avait aussi une clientèle pour le gui et le houx au moment de Noël. C'était vraiment ce qu'on appelait à l'époque un chemineau. Il faisait ce qui lui plaisait.

     

    Il vivait beaucoup de cueillette. Ce n'était pas un braconnier de métier, mais il le faisait à des fins personnelles. On le craignait car il avait des réactions imprévisibles. Il était bien perçu de la population. Il faisait parti du décor. Il n'a jamais été inquiété par la police ou la gendarmerie. Jamais il n'aurait demandé 20 sous à quelqu'un. Il inventait des chansons. Il improvisait sur les gens qu'il voyait dans la rue. Il était très moqueur. Il allait chez la mère Louste, place Saint-Martin, et chez Montébraud, le débit de tabac d'à côté, acheter un cigare bagué. Il buvait un petit rhum ou deux, mais il ne se saoulait pas. " 

     

    Sur les raisons de son hospitalisation au début des annés 1940, il existe plusieurs hypothèses.

    Selon Paul Dujardin, il aurait été plaçé à l'hôpital hospice de Vendôme par les autorités allemandes. A cette époque, Champalu avait changé, l'aspect particulièrement solitaire et silencieux affirmé. " Ce n'était plus le même. Il avait le regard éteint. Il paraissait déprimé. Je me souviens l'avoir vu faire des huit avec un arrosoir dans la cour de l'hospice*. Ca doit être le dernier souvenir que j'ai de lui. "

     

    Gaston Duvallet, lui, avance qu'il avait été poursuivi par des jeunes qui lui avaient jeté du poivre. Et il était pratiquement devenu aveugle. La mère de M. Duvallet s'occupait des vieillards à l'hôpital, dont Champalu. Il le voyait toutes les semaines quand il allait voir sa mère." Il était très gentil, affirme-t-il, passait inaperçu. Il fallait le faire manger car il ne voyait plus rien. "

     

    Michel Hallouin aussi apporte un éclairage intéressant. " Mes parents étaient concierges à l'hôpital. Ma mère faisait la barbe et les cheveux aux anciens. Champalu ne se faisait jamais couper les cheveux ni la barbe. Il était taciturne. Il ne faisait jamais parler de lui. Mais, c'était quelqu'un de fascinant, notamment par l'allure, avec sa grande barbe poivre-et-sel. Il était difficile à percer. Quand je le voyais passer, je m'arrêtais. Mais je ne lui ai jamais parlé. J'ai quitté Vendôme en 1942 et je n'ai plus jamais entendu parler de lui. "

     

    Jean-Claude Pasquier, amateur d'histoire locale, secrétaire honoraire de la Société Archélogique de Vendôme raconte ainsi "son" Champalu. " Ce souvenir remonte à l'été 1942, j'avais tout juste 5 ans. Mes parents habitaient 7 rue Lemyre-de-Vilers à Vendôme, dans une maison occupée par plusieurs locataires et dont la cour donnant sur la rue restait ouverte en permanence. Alors que nous dînions, j'étais comme chaque soir réfractaire à la "panade", soupe très épaisse, indigeste, dont ma mère, seule, avait le secret. Certes, les temps étaient durs. Toujours est-il, comme d'habitude, elle devait me "menacer" de tout dire à Champalu si je ne mangeais pas cette "infâme bouillie". Or, coïncidence extraordinaire, au même instant, notre "Père Fouettard" vendômois venait de s'appuyer sur la porte basse donnant dans la cuisine. J'eu - paraît-il - une très grande frayeur. A vrai dire, je ne me souviens que d'une vague silhouette accoudée à la partie basse de notre porte. J'ai su plus tard qu'il venait tout simplement saluer mon père qui, ouvrier en chaussures à l'usine Poisblaud de la rue du Docteur-Faton, lui rendait quelquefois quelques menus service comme lui recoudre sa gibecière ou retaper ses brodequins éculés. Mon père en faisait un bonhomme sympathique, un peu bourru, mais toujours près à rendre service. Voilà, personnellement comme j'ai "connu" Champalu. Je ne sais pas si, ce soir-là, j'ai bien mangé ma soupe... En revanche, ce personnage hors du commun pour l'époque, aujourd'hui indissociable de notre histoire locale, m'a toujours intrigué."

     

    Lucien Caille, agriculteur retraité, se souvient de Champalu lorsqu'il habitait "La grande Taphorie" sur les terres de ses parents, devant l'entrée de la cave du coteau de Lubidet : " Parfois, c'est assis sur ce banc devant cette table de pierre que Champalu préparait des balais ".

    "Je devais avoir autour de huit ans mais je me souviens bien de ce marginal que mon père autorisait à habiter dans une vieille maison en haut de la côte de Courtiras. Il travaillait dans les champs quand on avait besoin de lui. D'abord pour ma grande tante Chalopin, puis pour mon père... Je le revois encore fabriquer ses balais parfois installé sur la table de pierre devant l'entrée de la cave de la ferme de l'impasse du Lubidet. Dans la forêt de Vendôme, il ramassait des branches de bouleau ou coupait avec précaution des jeunes pousses et les organisait scrupuleusement pour dormir dessus. Histoire de leur donner une forme pour les redresser ! Ensuite, il liait les branches avec de l'épine et partait en ville pour vendre ses balais. Un travail soigné que les gardes appréciaient sachant que Champalu respectait la forêt et qui lui permettait de se constituer une vraie clientèle... Les parents nous faisaient peur avec ce marginal qui se baladait avec son éternel chapeau. On nous interdisait de nous approcher de Champalu qui pourrait nous emmener dans la forêt. C'était pour nous faire peur de celui qu'ils nous présentaient comme le Père Fouettard. Pourtant, Champalu n'avait rien de dangereux.... D'abord, il était toujours en train de chanter. Et parfois, s'amusait à faire du bruit en tapant avec une boîte de conserve fichée au bout d'un morceau de bois sur un vieux pédalier de vélo qu'il avait enfilé pour se faire un drôle de collier."

    "En fait, bien des rumeurs ont circulé sur le bonhomme. Il s'appelait je crois Ambroise et avait été ébéniste à Busloup où il était né. Certains assuraient qu'il avait purgé une peine de prison mais je ne sais pas s'il s'agit de la réalité. En fait, personne ne savait vraiment pourquoi il vivait ainsi. Quand il a disparu en 1942, certains ont cru qu'il avait été pris par les Allemands, d'autres ont affirmé qu'il était mort à l'asile de Blois."

     

    * M. Paul Dujardin, mémoire de la cité de Vendôme, disparu en août 2005, a effectué des recherches sur Ambroise Langlais dit Champalu. Il ne nous est pas parvenu à ce jour de résultats concernant ces recherches.

    Ces informations sont tirées du quotidien La Nouvelle République du Centre-Ouest (Loir et Cher, 41) qui chaque année, lors de la semaine commerciale,  illustre la vie de Champalu par de nouveaux témoignages sur le bonhomme.

     

     

    * Sur les 8 effectués à l'aide d'un arrosoir, une allusion est faite par Léon-Paul Fargue :

    "J'aime à voir, sur l'asphalte du quai, un employé tracer sans hâte, à l'aide d'un arrosoir, -mais on ne le fais plus guère-, des huit engendrés les uns des autres et traduisant fidèlement, "en plan", la nonchalance du geste balancé qui les dessine." 

    In, Déjeuners de soleil, Gallimard L'Imaginaire, 1999, p.150

    Alors, ancien cheminot, Ambroise Langlais ? D. Toulmé le 14/07/2017

     

     

    Les Croc'Champalus
    C'est le nom choisi par les artisans pâtissiers et boulangers-pâtissiers de Vendôme qui ont imaginé les biscuits contenus dans ce sachet. A travers ce nom, il y a la volonté de rappeler un personnage ayant réellement existé dans la région :  Les Croc'champalu que vous trouvez en exclusivité chez les boulangers-pâtissiers et pâtissiers du Vendômois renouent avec cette tradition. Ils sont tous réalisés à partir d'une recette originale spécialement créée par les artisans-fabricants locaux. C'est la certitude de satisfaire la gourmandise de tous "au Pays de CHAMPALU". Liste des fabricants de croc'champalu : M. AUCORDIER Christian : boulangerie 1, route d'Orléans 41160 Danzé Tél : 02.54.80.61.97 (seulement pendant la semaine d'animation "champalus") M. BOUARD Jean-Pierre : pâtisserie 9, Place St Martin 41100 Vendôme Tél : 02.54.77.32.58 M. BRODIN Marc : au pain doré 11, rue Renarderie 41100 Vendôme Tél : 02.54.77.24.23 M. GIRARD Maurice : pâtisserie 44 Fbg Chartrain 41100 Vendôme Tél : 02.54.77.02.89 M. PRENANT Pascal : l'épi d'or 7, Place du Marché 41100 Vendôme Tél : 02.54.77.29.12 (seulement pendant la semaine d'animation "champalus") M. RENAUD Daniel : boulangerie-pâtisserie 70, rue du Change 41100 Vendôme Tél : 02.54.77.23.64


     Mais Champalu, c'est aussi :

    * une randonnée VTT "La Champalu" à Vendôme ( 20, 30 ou 45 Km)

    Pour 2006, elle a lieu le 5/11/2006 :

    Rdv de 8h00 à 9h00 à la Salle USV (place de la Liberté) USV Vendome - Gilbert SASIAS 02 54 74 77 36 10 colette.sasias@libertysurf.fr - www.usv-cyclo.org
    Randonnée sportive à familiale

    * Une opération commerciale à Vendôme qui consiste à attirer le chaland en ville avec le prétexte de venir voir les sortes d'épouvantails confectionnés par les commerçants ou les écoliers de Vendôme et sensés représenté feu notre ami Champalu. On peut ensuite élire le Champalu que l'on préfère.

    Cette fête a lieu début octobre, une semaine durant. Elle existe depuis 1996.

    * Un éditorial, La chronique à Champalu, chaque mois, dans un petit gratuit informatif et commercial, " Le  Petit Vendômois " le titre et la signature de M. Fleury, gérant, qui signe une chronique décalée, humoristique, démago parfois et en tout cas vivante, commentant l'actualité avec les yeux de Champalu.

    Mon oeil !

     

    Champalu à Vendôme, le marginal devenu prince

    Un Champalu fève pour la galette

     

    La cabane de Champalu, en ruine et difficile d'accès existe pourtant toujours. Elle pourrait faire l'objet d'une réabilitation dans le cadre de la création d'un chemin piétonnier mais dont la réalisation est lointaine.

    (dans la synthèse d'une réunion du Quartier Nord de Vendôme, en date du 19/09/2006)

     

    **********

     

    * Champalu est fascinant en cela que c'était un marginal, solitaire et ermite qui malgré tout réussit à se faire accepter par les habitants de par sa bonne humeur et sa jovialité. Il fut ensuite célébré (chanson, statue) avant de connaître la déchéance avec la vieillesse et la seconde Guerre Mondiale.

    Vendôme, qui n'a pas su le protéger et l'entourer lui doit bien ces commémorations régulières, même si elles sont tardives.

    N'en déplaise aux religieux de tous poils, nous avons là le cas d'une réussite solitaire qui prouve qu'avec le caractère et la bonne volonté, il est possible de faire fi de bien des obstacles. Car la religion du coeur n'a pas besoin de murs où se réchaufer.

    Ambroise Langlais, dit Champalu est un exemple à suivre pour tous les marginaux, les exilés, les errants, les nomades, gitans et bohémiens, qui souffrent de se voir mépriser, moquer, dénigrer, voire brutaliser par des gens qui se disent civilisés mais outrepassent bien souvent leurs droits lorsque l'autre est faible. Il n'est pas fait état dans tous les témoignages précédents des misères endurées par cet homme. Mais, n'en doutons pas, elles ont éxisté et existent même encore dans les mémoires de ceux qui ont vus et qui ont fait.

     

    Ne vous privez pas pour apporter le vôtre. A charge ou à décharge, il est le bienvenu.

    Pourquoi le sobriquet de Champalu ? Pourquoi avait-il quitté Busloup ? Pourquoi vivait-il ainsi ? Connaissez-vous une statue de Champalu?

     

    Bientôt canonnisé Champalu ? Certainement pas, non d'une pipe en bois ! 

     

    **********

     

    Un "cousin", Jules Champaloux, vous ferait rire aux larmes si vous assistiez à l'un de ses sketchs.

    Contact : 06 68 44 06 31

    Son site : http://www.spectacles-animations-troubadour.com/

     

     

    On l'aura deviné, il s'agit d'un pseudonyme inventé par Emmanuel Ducroux. Mais y-t-il réellement un rapport de parenté entre ces deux nomls ou bien est-ce un pur hasard ? "Manu" devra nous répondre...

    Mise à jour : 11/2011

     

     

     *********

     Opération commerciale 2011 : Champalu en super-héros *

     

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    Jusqu'où ira-t-on ?
     

     * Opération commerciale sous la forme d'un carnet de chèques de réduction.

     

    * Un ouvrage romanesque au nom de Le royaume libertaire de Champalu, écrit par Patrick Edgar (pseudonyme de Patrick TOURNE) a été publié en 2009.

    C'est une lecture facile d'accès. On pense à l’atmosphère de Bambi, à l'univers des Sylvain et Sylvette de notre enfance. Il y a du Louis Pergaud mais on pense à La Fontaine par moment. Et puis Boucher en peinture...

    "Elle se déshabille doucement, plie ses vêtements offrant sa nudité à la nature...",

    Un lyrisme naïf non dépourvu de fraîcheur.

     

    Champalu à Vendôme, le marginal devenu prince

    D. Toulmé, 10/2010

    Cet ouvrage est épuisé en fin 2013.

     

    Page dernièrement mise à jour

    le 5 mars 2024

     

     

    Liens :

    Bulletin de la Société archéologique, scientifique et littéraire du Vendômois
    Bulletin de la Société archéologique, scientifique et littéraire du Vendômois
    Source: Bibliothèque nationale de France

    * L'article de la Nouvelle République du Centre-Ouest en date du 8 novembre 2015 (mis à jour le 28 avril 2017)  "Champalu, une vraie "vedette"" : https://www.lanouvellerepublique.fr/vendome/champalu-une-vraie-vedette (lien valide au 5 mars 2024)

    * Léon-Paul Fargue, familier des "Champalu" : http://filsduvent.kazeo.com/Fargue-et-les-bohemiens-rois-de-l-ete-a130748042

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  • Commentaires

    7
    Mrose
    Dimanche 3 Janvier 2010 à 21:13
    Là tout de suite, chez notre épicier, le dernier salon où l'on cause, les grands mères évoquaient Champalu et sa vivre originalité. Pour en savoir plus, Igor, le taulier, nous a sorti vos pages. Bravo. Mais je n'ai pu me retenir d'en rectifier l'erreur majeure quant à la chronique du dit marginal ! N'at-il enfin pas assez de compétences pour y suffire ? Marchand de peaux de lapins et de balais, certes, mais pas incultue pour autant, bien à vous, mr
    marie-rose.debize@wanadoo.fr
    Message en date du 12/12/2009
    6
    champalu
    Samedi 12 Décembre 2009 à 19:22
    Champalu se trouve tr?honor?e trouver place dans ce site remarquable, merci ?ous. Cependant permettez lui une petite rectification, si le peti Vendomois doit tout en effet M.Fleury et les siens), il ne signe pas pour autant ma chronique ! Tudieu !
    5
    Caillie Profil de Caillie
    Dimanche 11 Janvier 2009 à 00:27
    J'ai envoy?u quotidien La Nouvelle r?blique du Centre-Ouest une demande de renseignement concernant les statues de Champalu (est-ce qu'il en reste ? O?ut-on en voir ?) :

    Voici le re?du courrier que vous avez envoy?
    "nr.documentation" nr.documentation@nrco.fr ?6/11/2008 10:23

    Ce re?v?fie que le message s'est affich?ur l'ordinateur du destinataire ?2/11/2008 09:40

    Je n'ai toujours pas de r?nse depuis... Lettre morte.
    4
    visiteur_Caillie
    Vendredi 5 Décembre 2008 à 08:14
    Bonjou Patrick,
    Merci de ta visite. Je n'ai toujours pas de réponse de la NR concernant les sources de leur article. Je pense les relancer un peu avant les fêtes au cas où ils aient un peu de temps...
    Tu peux m'envoyer la photographie à cette adresse : denis.toulme@worldonline.fr

    A bientôt,

    Denis
    3
    visiteur_Patrick Edg
    Vendredi 5 Décembre 2008 à 07:42
    j'ai réalisé une statuette en argile de Champalu, j'aimerais vous faire parvenir la photo!
    2
    visiteur_Patrick Edg
    Vendredi 5 Décembre 2008 à 07:39
    bravo!
    je viens de lire le plus bel hommage rendu à un gagne-misère
    j'ai repris ce nom pour écrire un conte moderne : le royaume libertaire de Champalu
    1
    gensduvoyage
    Dimanche 19 Novembre 2006 à 10:41
    Ce qui m'a interpellé ce sont les 8 qu'il faisait avec son arrosoir dans la cour de l'hospice...Ce n'est pas anondin. Le 8 représente les 4 arc des saisons, les4 points cardinaux. Il représente par là même les 4 phases de la vie.
    La naissance, l'enfance, la vie d'homme et la vieillesse.. Le 8 étant avec le 0 le seul chiffre fermé implique qu'après la mort tout recommence comme après l'hiver renait le printemps... Culture manouche que me racontait ma grand mère !
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