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David, François et Micol, Hugues
François David et Hugues Micol(illustrations)
* Lenfant volé, Nathan, 1999
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Le bébé de Josépha et dAltrato, des Tsiganes, a été volé Bien sûr, la police refuse de les croire
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« Si tu ne sais pas, assieds-toi et fixe intensément le feu. » (maxime tsigane)
« Après-demain, demain sera hier. » (proverbe tsigane)
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Prénoms : Josépha (F), Altrato (H), Mikaïdo (H), Biga (F), Karmo(H), Sissia (F), Rhava (F), Dalida (F), Mohro (F), Moni (F), Pipa (F), talika (F), Otto (H), Roma (F), Sazira (F) Pépéé, Laaji, Nina (F), Tumero (H), Illiassa (F)
Vocabulaire, etc. :
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hotchi-witchi : le hérisson, p. 64
takso : le blaireau p. 112
Brahms et Lizt, musique dinspiration bohémienne P. 56
Extraits importants ou/et intéressants :
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« Les braises du campement étaient encore chaudes lorsque les deux gendarmes sapprochèrent. Lun était grand et plutôt mince, lautre petit et franchement maigre. Ils nosaient pas aller plus loin à cause de lours qui leur barrait le chemin.
- Est-ce quil est méchant ? demanda le petit maigre dun air pas rassuré.
Sur un signe dAltrato, Sissia prit lours par sa corde et alla lattacher plus loin.
- Je croyais que les Tsiganes navaient plus dours, ajouta le gendarme.
- On raconte nimporte quoi sur nous, répondit Altrato . » P. 31
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« Le Tsigane souriait gentiment, mais sans moquerie, pour ne pas riquer doffenser les gendarmes. Il savait que le nombre denfants était un point délicat. Car les Tsiganes ont souvent des enfants très jeunes, parfois à douze ou treize ans. Alors, pour éviter les ennuis avec la justice, un couple plus âgé reconnaît officiellement ces enfants comme si cétait les siens. Et ils ont plusieurs noms, pour mieux brouiller les pistes. » P. 42 <o:p></o:p>
« pour linstant, les hérissons pendaient encore à une corde tendue entre deux poteaux. Il y en avait presque vingt, accrochés par leurs pattes de derrière.
- Donne le hotchi-witchi, commanda Mikaïdo.
Il se mit à genoux et saisit le hérisson que Louis-Rodolphe avait gardé dans sa main. Avec un fil de fer, il fit une entaille dans la patte de la bête. Puis il posa la bouche dessus et souffla exactement comme dans un ballon. La peau se souleva peu à peu et se gonfla. Ensuite, il montra à son nouvel ami comment « éplucher » lanimal : il fallait tirer sur la peau et, avec un couteau très aiguisé, ôter tous les « picots » .
- Maintenant, dit Mikaïdo,faut quil bouille. Après, tu le débarbouilles, tu le brûles, tu le grattes, tu lui enfourres des ails et des ails, tu le fais frire aux ptits zoignons, et puis hum ! cest bon. Demain, cest toi qui le feras. »
P.P.67-68
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« Cétait la vieille Biga. Elle remit sa pipe courbe dans sa bouche et lui fit un signe de la main. Cela pouvait vouloir dire : « Au revoir » ou, tout aussi bien, « Ne reviens jamais » . Mais il ne chercha pas à savoir. Après ces deux jours chez les Tsiganes, il avait déjà appris à ne pas poser trop de questions.»
P.71
François David et Hugues Micol, Lenfant volé, Nathan, 1999
Liens :
* Nombreux enfants des Tsiganes : http://a526.g.akamai.net/7/526/14067/v1/img.priceminister.com/photo/409375230_L.jpg
* Règlement concernant les hérissons et leur chasse, comment cuisiner aussi : http://filsduvent.oldiblog.com/?page=lastarticle&id=212399&coms=212399
*Le montreur d'ours a disparu, l'ours compagnon du Tsigane : http://filsduvent.oldiblog.com/?page=lastarticle&id=1060739
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