• Des mariages et un mystère bohémien ?

     

    Qu'est-ce qu'elle manigance ?

     

     

    Il s'agit d'une série de photographies qui ont vraisemblablement été prise dans la Sarthe (Saint-Mars d'Outillé, Pruillé-L'Éguillé, Jupilles, (ailleurs peut-être ?)). Je vous propose de résoudre ce puzzle qui a probablement une relation très lointaine avec les Tsiganes, bien que des roulottes sur la gauche semblent attendre comme autant de témoins.

     

     

    " L'on peut y voir la place d'un village avec en arrière plan la devanture d'un commerce, sur la gauche deux roulottes, ainsi qu'une femme en tenue typique et sur la facade une plaque émaillée de la marque Byrrh. "

     

     

     

    Ici, il y a accord ; on se sert la main... Ou bien, veux-t-on faire une farce ? (l'homme semble cacher quelque chose derrière son dos. Ou bien est-il amputé d'un bras ? ou encore y a-t-il un effet d'optique ?)

     

     La vieille dame se dirige vers les mariés et leurs invités. On la reconnaît à sa coiffe typique... de quelle région ?

     Au moins deux mariages comme furent courant les double mariages (souvent soeurs ou frères ou les deux !) Plusieurs femmes portent cette coiffe particulière à moins que ce ne soient des cols blancs...

     

    Qui saurait localiser ces clichés ? S'agirait-il d'une coutume locale dont le sens nous échappe ? Ou, simplement, une grand-mère qui ne sait pas comment s'y prendre pour se faire remarquer ?

     

    Et là, le photographe officiel avec le chapeau ?  

     

    Éléments de réponse :

    Interview d'Henriette Langard dans le quotidien La Nouvelle République du Centre-Ouest, en date du 22/09/2008, par Hervé Aussant :

    Quelle importance les coiffes avaient-elles au XIXe siècle ?

    " Essentielle, surtout dans notre région [la Touraine], qui n'a pas de costume régional. Le signe de reconnaissance, avec les bijoux, c'était donc la coiffe qui, dans les campagnes, était portée par toutes les femmes, sauf les prostituées et les femmes les plus pauvres. Vous comprenez donc son importance ! "

    Les femmes portaient-elles toujours la même coiffe ?

    " Non, mais elles en portaient une de la naissance à la mort, différente selon les étapes de la vie. On en mettait une aux bébés parce que les fontanelles étaient mal formées et qu'on avait peur que leur esprit s'envole. "

    Henriette Langard est bibliothécaire à la bibliothèque universitaire de Tours (37).

     

    On peut en conclure, même si c'est maigre, que cette femme n'est pas une mendiante. Elle a un statut dans la commune où elle vit. En tout cas, cela fera taire certaines langues qui insinuaient que cette dame d'âge honorable faisait l'aumône. :-)  D. Toulmé le 30/09/2008

     

     

     


    La dernière mise à jour date du 1/10/2008

     

     

    Liens :

    Aidez-nous à en savoir davantage sur les Tsiganes. La page suivante s'interroge sur une mystérieuse fabrique de perles vers Perigueux, et des tsiganes travaillant pour pas cher pendant la guerre... : http://filsduvent.oldiblog.com/?page=lastarticle&id=2020824

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  • Commentaires

    4
    Gadjo
    Mercredi 29 Février 2012 à 10:33
    Très espiègle en tout cas!
    3
    Caillie
    Jeudi 20 Novembre 2008 à 13:45
    C'est on ne peut plus clair ! Tu as beaucoup d'imagination Néri. Il me semble de toute façon y avoir une mise en scène. Et les Romanos y ont mis leur grain de sel pour le sûr ! ;-)
    Ce qui a généré un ballet moderne à la sauce tsigane.

    Tchoum, tchoum !
    2
    visiteur_Nérina
    Jeudi 20 Novembre 2008 à 13:11
    C'est pourtant clair !

    Ce jour là, le maire mariait ses deux filles !
    La gadji, c?est la doyenne du village qui regarde les mariés curieusement?
    Puis il semblerait qu'un petit manouche ait commis un vol à la roulotte :
    Le maire du village s?approche de la dame:
    -Madame vous n'auriez pas vue un petit garçon, grand comme ça ? (dans sa main cachée derrière son dos, un martinet, destiné au petit voleur)
    -Ah oui pour sûr que je l'ai vu ! Regarder il est la- bas !

    Elle en profite pour se mélanger aux invités.

    Le monsieur au chapeau, c'est le curé du village qui se protège du soleil !

    Et non ce n'est pas une coiffe typique, mais cette dame à tous bonnement mal aux oreilles !
    Voilà y avait qu'à demander !

    Tchoumoumouts Tikno béro.
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    1
    visiteur_Débla
    Jeudi 11 Septembre 2008 à 10:17
    Les verdines semblent en effet être les témoins d'un passage de Gitans) ou autre ethnie) ... Je ne saurais pas dire s'il s'agit de mariées Gitanes , mais ça éveille ma curiosité .....
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