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Franz Liszt, gourmand bicentenaire sur Filsduvent.kazeo
2011, l'année Franz Liszt
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L’année Liszt 2011 en France
Publié le 10.02.2011
Rhapsodies hongroises, concertos pour piano, poèmes symphoniques, transcriptions d’oeuvres... Compositeur, pianiste ou encore chef d’orchestre, découvrez ou redécouvrez Franz Liszt et son oeuvre à travers l’année 2011 qui lui est consacrée en France.
Parmi les temps forts prévus, toutes les villes de France sont invitées à fêter la musique de Liszt pour la journée de l’Europe, le 9 mai, avec l’opération nationale "Play Liszt" (des pianos dans les cafés) sans oublier, le 22 octobre, le concert de l’oratorio "Christus" dans le cadre des Lisztomanias de Châteauroux. Pour en savoir plus sur les événements prévus cette année, vous pouvez consulter sur http://www.anneeliszt.comle programme 2011 en France des concerts, festivals, enregistrements, publications et colloques. Le site officiel vous présente également quelques repères biographiques, une partie de l’oeuvre musicale et littéraire de Liszt, une galerie d’images et quelques anecdotes.
Né il y a 200 ans à Doborján (Hongrie), Liszt (1811-1886), est l’une des figures de la génération romantique.
L’Année Liszt en FranceDes informations provenant du Ministère français de la culture et de la communication.
dont :
Concert à Chouzé sur Loire (37) le 29 mai 2011 : http://www.anneeliszt.com/concerts/details/61-concert-qliszt-le-tziganeq-par-le-trio-adrian
Exposition/conférence " Tsigane et franciscain : le paradoxe de Liszt ", parc de Bagatelle à Paris (16e), le 9 juillet 2011 : http://www.20h59.com/evenement/tzigane-et-franciscain-le-paradoxe-de-liszt-orangerie-de-bagatelle-paris-16-juillet-2011,339256
(Dans le cadre du 28e Festival Chopin à Paris.)
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Entre cosmopolitisme et nationalisme
La question de la nationalité de Liszt demeure ouverte car elle appelle à de multiples interprétations, parfois fantaisistes. (D’aucuns ont ainsi voulu en faire un Français, un Italien, voire un Slovaque). En premier lieu, son origine germanique est à peu près hors de doute : du côté paternel, son grand-père, Georg, était un Autrichien du nom de List, qui avait magyarisé son patronyme en Liszt ; et du côté maternel, Anna Liszt était une Allemande de Bohême (elle est née Maria Anna Lager le 9 mai 1788 à Krems an der Donau en Autriche). Sachant que Liszt n’a jamais pu parler correctement hongrois (ainsi, lors de son concert à Budapest, il déclare « je suis hongrois »en français) et connaissant l’impact qu’a eu sur lui la culture germanique (notamment Faust), il semble aisé d’en faire un Allemand. Cependant, il n’a cessé de réaffirmer son attachement de cœur à la Hongrie, qui demeurait de toute évidence son pays natal (Raiding appartenant alors au comitat de Sopron en Hongrie) :
« Il n’y a rien qui puisse m’empêcher, en dépit de ma lamentable ignorance quant au langage hongrois, à m’affirmer depuis toujours magyar par le cœur et l’esprit. »
Plusieurs explications ont été avancées pour expliquer que Liszt se réclame d’une nation dont il ne possède ni la langue ni le sang. La première, c’est qu’au XIXesiècle les entités nationales sont encore floues (comme le montre Marcel Mauss dans son essai La Nation), et que se maintient au sein de l’élite un idéal cosmopolite et européen hérité du XVIIIesiècle. D’où les nombreuses influences « nationales »(on serait tenté de dire « traditionnelles ») sur la musique lizstienne (allemandes, tziganes, italiennes, françaises), le fait qu’il se sente partout chez lui (en Suisse, à Paris, à Rome, à Weimar, à Budapest, à Vienne…), ainsi qu’une double descendance française (via Blandine qui a épousé le premier ministre républicain de Napoléon III, Émile Ollivier) et allemande (via Cosima Wagner). La deuxième explication, avancée par Coby Lubliner, impliquerait qu’Adam Liszt se serait inventé une nationalité hongroise afin que des aristocrates hongrois (Esterhàzy) lancent, par fierté nationale, la carrière de son fils ; invention que Liszt aurait fini par croire : « Adam Liszt avait également une seconde raison pour réclamer une identité hongroise pour son fils et lui-même : c'était une manière de reconnaître sa dette à l'égard des nobles hongrois, qui avaient patronnés la carrière de Franz depuis son premier concert à Pressburg ». De fait, selon celui-ci, la nationalité réelle de Liszt ne serait ni hongroise, ni allemande, ni française, mais autrichienne, voire austro-hongroise avant la lettre.
Vu sur le site Wikipédia.fr le 10/02/2011 (Http://wikipédia.fr)
Franz Liszt, un fils du vent sans pays avant l'heure. ;o)D. Toulmé le 10/02/2011
En mars 2011, un magazine fait sa une sur Franz Liszt dans le cadre du bicentenaire : c'est la revue Pianiste (N°67)
Franz Liszt : le divin bohémien
http://www.coteperso.com/produit/11142/pianiste-no-67
La musique de fond est de Da Silva, chanteur français d'origine portugaise. La chanson a pour titre "De la haut". Elle repart à zéro si vous changez de page. Vous pouvez toutefois cliquer sur "pause" dans le lecteur à gauche si vous souhaitez l'arrêter.
(Cette musique a été suprimée vers le 20/02/2011 par le site d'archivage "archivhost" sous prétexte que je n'étais pas propriétaire de l'oeuvre (?), sans tenir compte d'ailleurs que j'avais pourtant acheté le support et en faisais publicité gratuitement)
Liens :
* L'anné Liszt avec le CLIO : http://www.clio.fr/WM_SITECLIO/nouvellesdeclio/articles/lannee_liszt.asp#partir
* Da Silva, une étoile montante de la chanson française: http://www.facebook.com/pages/Da-Silva/108206132540692
* Anciens éditos : http://filsduvent.kazeo.com/-ditos-slogans-l-accroche-des-visiteurs,r101559.html
Cet édito a été mis à jour pour la dernière fois le 25/07/2011
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