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    Si vous cherchez un livre à la fois drôle et grave à offrir à tout âge, voici ce qu'il vous faut :

     

     

    Un peuple de promeneurs

     

     

    Quelques extraits :

     

    Je suis souvent dans la lune. Il m'arrive de quitter la pompe à essence ou le restaurant sans payer. Comment expliquer, quand on est gitan, que l'on n'a pas voulu voler ?

     

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    Moi qui était si misogyne, je ne fais que des filles. Dieu m'a donné une bonne leçon que je méritais et il m'a fait un grand cadeau que je ne méritais pas.

     

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    En Espagne, les tigres de mon cousin Roland s'étaient échappés. On les retrouve tous, sauf un. Après quinze jours de recherche, on le retrouve dans une ferme à l'écart, tenue par une vieille femme. Quand on lui a demandé si elle n'avait pas eu peur du tigre, elle n'a rien compris. Elle trouvait qu'il mangeait beaucoup de poules et qu'il était bien gros, mais elle voulait le garder. Jamais, disait-elle, elle n'avait vu un chat aussi beau.

     

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    Mon cousin Roland allait chez le dentiste avec une corde, il lui disait : "Monsieur, ou vous m'attachez, ou vous prenez le risque d'être battu."

     

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    Si je dois être avec des imbéciles, hommes ou femmes, je choisis les femmes : c'est moins lourd.

     

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    Il est tout à l'honneur des Voyageurs, forains et autres gens de cirque.

     

     

     

     

     

    Alexandre Romanès, Un peuple de promeneurs, Le Temps qu'il Fait, 2000.

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