• Le Pote gitan

    Famille de musiciens italiens

     

     

    Mon pote le gitan
    J.Verrieres / M.Heyral   

     

     

     

     

     

     

    mon pot' le gitan c'est un gars curieux
    une gueule toute noire, des carreaux tout bleus
    y reste des heures sans dire un seul mot
    assis près du poèle au fond du bistrot
    c'gars- la une roulotte s'promène dans sa tête
    et quand elle voyage jamais ne s'arrête
    des tas de paysages sortent de ses yeux
    mon pot' le gitan c'est un gars curieux mon pot'le gitan, c'est pas un marrant
    et dans notre bistrot personne le comprend
    comme tous ces gars-la il a sa guitare
    une guitare crasseuse qui vous colle le noir
    quand il s'met a jouer sa vieille roulotte
    galope dans sa tete, les joueur de belote
    s'arrêtent et plus rien ... on a mal en dedans
    mon pot'le gitan c'est pas un marrant

    mon pot' le gitan un jour est parti
    et dieu seul sait ou il ballade sa vie
    ce type là etait un grand musicien
    ça j'en étais sûr, moi je l'sentais bien
    le tolier m'a dit qu'on est venu l'chercher
    un grand music hall voulait l'acheter
    mon pot'le gitan il a refusé
    un haussement d'épaules et il s'est taillé ?

    j'ai eu l'impression de perdre un ami
    et pourtant c'gars là ne m'a jamais rien dit
    mais il m'a laissé un coin de sa roulotte
    et dans ma petite tete j'ai du rève qui trotte
    sa drole de musique en moi est restée
    quand je pense a lui, 'm'arrive de chanter
    toi sacré gitan qui sentait l'cafard
    au fond ta musique était pleine d'espoir

     

    **********

     

    Chanson interprétée en son temps par Yves Montand, Barbara (avec M. Ferrières) et Robert RIPA.

    La chanson accompagnait-elle le film de François GIR (1959), avec Louis De Funès et Jean Richard ?


    « Vas donc manger tes morts !Elena Gabor, Films and Gipsies »
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  • Commentaires

    2
    visiteur_petite mano
    Samedi 20 Mai 2006 à 10:24
    ca y'est j'ai trouvé cette chanson et effectivement consacré au film mon pote le gitan , elle a été créé initiallement par jacques verrières en 1953 en hommage au génie de django reinhardt


    j'ai oublié mon poème est de tristan corbière
    recueil : les amours jaunes
    1
    visiteur_petite mano
    Samedi 20 Mai 2006 à 10:15
    merci de l'avoir mis sur le site , et par contre le film pour louis de funès je sais pas du tous , je vais chercher voir si je trouve , en attendant un autre poème

    bohème de chic

    ne m'offrez pas un trone!
    a moi tout seul je fris,
    drole , en ma sauce jaune
    de chic et de mépris

    que les bottes vernies
    pleuvent du paradis
    avec des parapluies ...
    moi , va-nu-pieds , j'en ris !

    -plate époque rapée,
    où chacun a du bien ;
    où , cuistre sans épée,
    le vaurien ne vaut rien !

    papa , -pou , mais honnète,
    m'a laissé quelques sous,
    dont j'ai fait quelque dette,
    pour me payer des poux!

    son habit , mis en perce ,
    m'a fait de beaux haillons
    que le soleil traverse ;
    mes trous sont des rayons .

    dans mon chapeau , la lune
    brille a travers les trous ,
    bète et vierge comme une
    pièce de cent sous

    -gentilhomme !... à trois queues /
    mon nom mal ramassé
    se perd à bien des lieues
    au diable du passé !

    mon blason , - pas bégeule ,
    est , comme moi , faquin :
    -nous bandons à la geule ; fond troué d'arlequin

    je pose aux dévantures
    où je lis ; -DEFENDU DE POSER DES ORDURES -
    roide comme un pendu !

    et me plante sans gène
    dans le plat du hasard ,
    comme un couteau sans gaine
    dans un plat d'èpinard .

    je lève haut la cuisse
    au bornes que je voi :
    potence , pavé , suisse ,
    fille , priape ou roi !

    quand , sans tambour ni flute ,
    un service estafier
    au violon me culbute ,
    je me sens libre et fier !...

    et je laisse la vie
    pleuvoir sans me mouiller ,
    en attendant l'envie
    de ma faire empailler .

    - je dors sous la calotte des cieux ;
    et l'étoile palotte
    clignote entre mes yeux,

    ma muse est grise ou blonde ...
    je l'aime et ne sais pas ;
    elle est tout le monde ...
    mais - moi seul - je la bats !

    a moi chair de poule !
    a toi ! suis-je pas beau
    quand mon baiser te roule
    a cru dans mon manteau !

    je ris comme une folle
    et me sens mal aux cheveux ,
    quant ta chair fraiche colle
    contre mon cuir lépreux !
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