• Les Bratsch, populaires et éclectiques

     

    BRATSCH

     

    Des musiciens dans le vent...

     

    A l'origine - avant les Bratsch - était le bratsch : un alto à trois cordes qui accompagne les instruments solistes des musiciens tziganes. Et derrière cet instrument, se profile tout l'univers musical centre européen élargi, du lac Balaton aux rives de la mer Noire, de l'Epire au Yiddishland.

    La genèse des Bratsch remonte un quart de siècle en arrière (si, si), avec la rencontre de Dan Gharibian (guitare) et de Bruno Girard (violon). Adeptes de la world musique avant l'heure, ils décident de s'intéresser au répertoire d'Europe Centrale et particulièrement tzigane. Peu après, Pierre Jacquet (contrebasse) les rejoint, bientôt suivis de François Castiello (accordéon) et Nano Peylet (clarinette). Et depuis une quinzaine d'années, ils baladent sur les scènes leurs faces burinées de faux durs, jouant une musique inspirée - transcrite, réécrite ou réaménagée, librement et à la Bratsch - par l'Europe Centrale, mais qui fait bon ménage avec le jazz et ses extensions manouche ou néo-klezmer.

    Au Glaz'art - espace mi-jungle, mi--café oriental, coincé entre Pantin et le boulevard Périphérique, les Bratsch ne se sont pas laissé prendre au piège de la grisaille environnante. Certes, la première partie n'est qu'une active mise en bouche où les Bratsch nous font traverser en tous sens l'Europe orientale et balkanique, avec quelques points de fixation, tout de même : côtes grecques, vallées roumaines, sans oublier le shtetel, bien sûr. Mais dans la seconde partie, plus ample, les Bratsch allongent leur souffle pour le plaisir des amateurs. Les morceaux sont plus instrumentaux et moins dansants. Ils nous entraînent dans un voyage musical intérieur où les musiciens font davantage appel à leurs ressources propres. Le public est-il venu pour ça ? Pas tout le public, probablement, et c'est dommage car les rappels nous retournent l'image classique du répertoire est-européen fait de danses (hora ou autres), épuisantes dans ces lieux confines, et pour les pieds et pour les mains.

    Pour retrouver les Bratsch chez soi, pas de problème : une discographie abondante et régulière, ne laisse à l'amateur que l'embarras du choix. On notera, particulièrement : "Ecoute ça chérie" (Niglo 1996), "Rien dans les poches" (Network 1997) et surtout "On a rendez-vous" (Niglo 1999), qui constitue l'essentiel du répertoire actuel du groupe.

    JS

    Tiré du site http://www.rfimusique.com/

     

    Leur dernier disque : Plein du monde, 2007

     

    free music
     

    Liens :

    * Le dernier des disques en date des Bratsch sur le site des Fils du vent sans pays : http://filsduvent.oldiblog.com/?page=lastarticle&id=1522657

    * Le site officiel des Bratsch : http://www.bratsch.com/

     
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  • Commentaires

    1
    visiteur_petite mano
    Mercredi 12 Septembre 2007 à 22:25
    sa fait a peu près 2 an que je les ai découvert est franchement , jadore , cette musique de l'est , elle est magnifique . un otre groupe tout aussi génial c'est opa tsupa , tu devrais chercher
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