• Les Roms réfugiés à Tours (Pont-aux-Oies / Gloriette )

     

    Qui gère le camp de la Gloriette ?


    La Nouvelle République, le 05/02/2007

     

    Alors qu'ils vivaient dans des cabanes en bois et en tôle, rue du Pont-aux-Oies, en bordure du Cher, les 70 réfugiés roms originaires du Kosovo ont été relogés en juillet dernier, dans 21 bungalows, sur une ancienne aire d'accueil, route de Savonnières, à proximité de la Gloriette.

    Cet hébergement devait se terminer le 31 octobre. Mais après négociation, la préfecture (via la Ddass) a accordé une subvention de 80.000 € au centre communal d'action social (CCAS) de Tours pour assurer la gestion du camp et améliorer les conditions de logement pour l'hiver. Aujourd'hui, sous la houlette du CCAS, différentes associations interviennent auprès des familles.

    Les travailleurs sociaux et le personnel médical de l'Entraide ouvrière assurent des permanences tandis que la Banque alimentaire, la Croix-Rouge, les Restos du Coeur et Chrétiens migrants apportent, deux fois par semaine, des produits alimentaires. Le collectif du Pont-aux-Oies continue également à intervenir. Par ailleurs, le CCAS distribue, chaque mois, 50 € par couple et 20 € par enfant.

    A la fin de l'hiver, l'avenir du camp sera de nouveau remis en question

     

    Information provenant du site http://www.rtw.fr

     

     

    Des bungalows chaud pour l'hiver : les Roms disent merci

     

     

    En juillet 2006, une centaine de réfugiés roms du Kosovo étaient évacué du camp de fortune qu'ils avaient installé rue du Pont-aux-Oies, à Tours en bordure du Cher...

    Des bungalows d'hiver devraient être livrés avant la fin du mois de novembre 2006. En attendant, des couvertures ont été distribuées..

     

     

     

     

     

     

     

    enfants kosovars réfugiés

     

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    (Photo NR, Jean-François Bignon). 
    Dix familles viennent de rejoindre le site du Pont-aux-Oies après la fermeture des villages de Sainte-Radegonde et d’Esvres."; } ModifierObj("cadphoto",chaine); } </script>
    Roma refugees on their way to nowhere
    Roms du Kosovo réfugiés.
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    Au Pont-aux-Oies, le bidonville des déboutés du droit d'asile s'étend

     

     

     

     

     

    Après la fermeture des villages de Sainte-Radegonde et d'Esvres, dix familles de Roms du Kosovo ont rejoint ces derniers jours le bidonville du Pont-aux-Oies. Déboutés du droit d'asile, ces réfugiés ne sont pas non plus expulsables.
     

    N ous, ce qu'on veut, c'est un petit terrain où on puisse vivre à trois ou quatre familles qui s'entendent bien : Atifa est de retour depuis trois jours sur le site du Pont-aux-Oies après avoir passé l'hiver à l'abri des bungalows du village de « la Pommeraye », à Esvres. Les incidents violents qui se sont produits dans la soirée de lundi soulignent encore davantage la précarité des conditions dans lesquelles vivent ces hommes, femmes et enfants. Avec la fin du dispositif hivernal et la fermeture des villages de Sainte-Radegonde et d'Esvres, ce sont dix familles supplémentaires qui ont échoué dans ce qui ressemble de plus en plus à un bidonville.
    Les femmes font des allers et retours jusqu'au terrain de la Gloriette pour ramener des bidons d'eau. Les enfants jouent parmi les gravats et les ordures tandis que les hommes s'affairent à construire des baraques faites de bric et de broc.
     
    “ Cet hiver,
    à Esvres, je suis
    allé à l'école ”

     
    Au milieu de ce capharnaüm, Isko, un jeune garçon de 17 ans, raconte, dans un français presque parfait, son histoire. « S'il y avait la paix au Kosovo, on serait restés là-bas, explique-t-il. Ma famille est entrée en France le 29 août 2005. Nos demandes d'asile ont été rejetées plusieurs fois. Cet hiver, à Esvres, je suis allé à l'école. Mais il y a quelques jours, ils nous ont dit de partir. Ici, il n'y a pas d'eau, pas d'argent. Nous n'avons rien à manger et les enfants ne peuvent pas aller à l'école. Il faudrait faire venir une pelle pour nettoyer le terrain parce qu'il y a des rats. » Et malgré ces conditions de vie déplorables, aucun de ces réfugiés n'envisage de profiter des aides au retour pour rentrer au Kosovo. « Ici, la police vient discuter avec nous, ajoute Isko. Au Kosovo, nos maisons ont été détruites parce que nous sommes des Roms ». Atifa, elle, rêve de trouver du travail en France. « Je peux faire du ménage, précise-t-elle. Après, je pourrais payer un logement et les enfants pourront aller à l'école. » Isko démarche pour sa part les boîtes d'intérim. « Il me faut une promesse d'embauche pour avoir des papiers », espère-t-il. Déboutés mais pas expulsables : la situation des Roms kosovars est particulièrement inextricable (lire ci-contre). Mais tous n'ont pas perdu l'espoir.
    Hélas, sur le terrain du Pont-aux-Oies, dans les baraquements de bois et de tôle, les risques d'accident et de maladie ne sont pas négligeables, notamment pour les très jeunes enfants qui vivent ici.
    Enfin, la promiscuité et l'oisiveté peuvent aussi engendrer des incidents violents comme ceux survenus lundi soir. Une bagarre à coups de poing, de barres de fer et de tessons de bouteille a bien failli tourner au drame.
    Hier soir, un homme, soupçonné d'avoir blessé deux personnes, était toujours en garde à vue au commissariat de police de Tours.

    © Copyright La Nouvelle République 2006  Jeudi 20 avril 2006  

    Caroline DEVOS

     


     

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    Débat sur la situation des Roms - Tours 8/03/06

     

    * SUR LES CHEMINS AVEC LES ROMS ! *


    La situation des demandeurs d'asile et des sans papier est loin d'être réglée. Beaucoup sont hébergés dans le foyer SONACOTRA de Joué les Tours et dans les « villages » de bungalows : Perron à Tours et La Pommeraye à Esvres (camp dans lequel ne sont « accueillis » que des Roms). Ce dispositif hivernal prendra fin en avril au plus tard. Autrement dit, ces familles risquent de retourner sur les terrains de la Gloriette ou du Pont aux Oies. Les autorités n'auront plus peur que ces personnes meurent de froid.

    Parmi elles, bon nombre sont Roms. Depuis très longtemps elles sont victimes du racisme. Ainsi les nazis les déportèrent et les gazèrent. Beaucoup sont originaires du KOSOVO. Elles doivent quitter de force leur pays d'origine tant elles subissent les violences racistes quotidiennes : exclusion à l'école, du logement, viol, meurtre...

    Lorsque l'Etat refuse des titres de séjour et expulse les Roms, il prend la responsabilité de les condamner sinon à mort, du moins à les remettre dans des conditions invivables. Mais les Roms sont bien souvent victimes aussi du racisme dans les pays d'Europe occidentale et en particulier en
    France. Ainsi à Tours, ils peuvent rester des mois sur les terrains de la Gloriette et du Ponts aux oies, en compagnie des rats et des immondices, sans que les autorités ne s'en émeuvent. Comment accepter que des bidonvilles perdurent à Tours et ailleurs ?

    Tous les Roms ne sont pas des migrants ou des nomades. Par exemple, beaucoup au Kosovo vivaient dans des maisons depuis plusieurs générations. De nombreux clichés sont à remettre en cause.

    *DEBAT LE MERCREDI 8 MARS A 20 H SALLE 121 LES HALLES*

    *Collectif de Soutien aux Demandeurs d'Asile et aux Sans Papier*
    contact 06 20 91 20 44 _csdasp37@yahoo.fr

    Article du site http://www.ainfos.ca

     

     

    Liens :

    Sur le Samudaripen, génocide des Tsiganes pendant la Seconde Guerre Mondiale

    « Vraiment une question en l'air...LICK »
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  • Commentaires

    1
    visiteur_elocin37
    Samedi 9 Décembre 2006 à 13:43
    voyez vous ces gens sont malheureux chez nous ils ne seraient pas plus malheureux chez eux au milieu de leurs familles et de leurs racines
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