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Nelly Kaplan et sa Fiancée du Pirate
La Fiancée du Pirate
Date de Sortie : 1969
Réalisé par : Nelly Kaplan Avec : Bernadette Lafont, Georges Géret, Henry Czarniak, Claire Maurier, Julien Guiomar, Jean Parédès, Pascal Mazzotti, Jacques Marin, Francis Lax, Michel Constantin... Genre : Comédie dramatiquePays : FranceDurée : 1h45Formidable Bernadette Laffont et son bouc
Fille d'une bohémienne, Marie vit avec sa mère dans une cabane isolée dans la forêt, à proximité du village de Tellier. Les deux femmes subsistent misérablement grâce à de menus travaux, durs et mal payés. Marie est belle et tous les hommes la convoitent, mais elle n'a qu'un seul ami, André, un forain, projectionniste d'un cinéma ambulant. Après la mort de sa mère, renversée par un chauffard, Marie décide de se venger de la société des «honnêtes gens» ....
(sur Cinetroc.com)
Synopsis : Une jolie vagabonde se venge des humiliations subies par elle et sa mère en séduisant tous les notables d'un village.
(sur Allociné.com)
L’action du film se situe dans le village de Tellier –nom inventé mais qu’on ne peut s’empêcher de rapprocher du titre de la nouvelle de Maupassant, La maison Tellier, rapprochement on ne peut plus justifié par la suite. Marie et sa mère, nomades, pauvres et marginales, ne possédant en tout et pour tout qu’un bouc noir, se sont installées dans une cabane misérable à l’orée du village et ont été « adoptées » par les notables du village qui leur font cependant payer au prix fort leur « hospitalité » : à elles les travaux les plus durs, les plus salissants, les plus rudes, bref, ceux que personne ne veut vraiment faire. Bien entendu, le prix ne s’arrête pas à ces corvées, les notables, hommes comme femme (Claire Maurier, géniale dans le rôle d’une fermière lesbienne) profitant physiquement des « charmes » de la mère et de la fille.
(sur Paperblog.fr)
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Ce film m'a fait penser en dehors de la BD de Comès, à Notre-Dame de Paris de Victor Hugo et Jean Delanoy pour le film (Esméralda et sa chèvre savante), aussi le film d'Alain Guiraudie, Le Roi de l'évasion pour le côté naturaliste et cru, mais aussi pour la truculence de certaines situations. On ne peut oublier le regard de clown triste de Giulietta Masina et son Zampano Anthony Quinn (Tiens ! encore lui !) dans La Strada de Federico Fellini. Enfin, la nouvelle que j'ai écrite il y a longtemps, Amie sans espoir, sous le pseudonyme de Francis Huscenot, évoque les abus d'autorité des notables petit et grands.
J'ai demandé à Nelly Kaplan si elle avait une quelconque sensibilité pour les Tsiganes, pour les avoir ainsi évoqués dans son histoire. Elle m'a répondu qu'elle voulait seulement que ce soit des exclus, que ça aurait pu être n'importe quelle catégorie d'exclus.
Ah si, un dernier mot pour évoquer les merveilleuses chansons et voix de Barbara sur des paroles de Georges Moustaki, "Moi, j'men balance". Tout simplement prodigieux !
D. Toulmé (film vu le 14/03/2010)
Liens :
* La bande dessinée de Comès, Silence qui possède des liens de cousinage : http://filsduvent.kazeo.com/Un-Silence-parculier-chez-Comes,a1772984.html
* La nouvelle de Francis Huscenot, Amie sans espoir, sur le thème de l'autorité excessive des sédentaires, des "installés" : http://filsduvent.kazeo.com/Amie-sans-espoir,a485373.html
* Le site paperblog.fr où se trouve expliqué et commenté le film de Nelly Kaplan, La Fiancée du Pirate : www.paperblog.fr/1125313/<wbr>la-fiancee-du-pirate/</wbr>
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