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    Grand concours 2009 Tsiganes et Voyage

     

     

    Faites-vous plaisir en racontant une histoire !

    Racontez-nous le grand-père et vous !

    Mami et maman souvent

    Dite, dites...

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     Un public à conquérir

     
     

     etc.

     
     

     

    Le grand concours Tsiganes et Voyage du site des Fils du vent sans pays sur Filsduvent.oldiblog

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    L'Italie va relever les empreintes des enfants gitans

     

     Dernière mise à jour : le 18/07/2008

     

     

    Reportage

    La Croix-Rouge est chargée du fichage des Roms dans la capitale italienne

    Après ceux de Naples et de Milan, les habitants des camps nomades de Rome vont aussi être fichés. Dans la capitale italienne, ce sont les opérateurs de la Croix-Rouge, avec le soutien de médiateurs culturels, qui sont chargés de faire le recensement. Celui-ci doit débuter dans l'un des 50 camps sauvages de la ville au cours de la semaine.

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    Lundi 14 juillet, le ministre de l'intérieur, Roberto Maroni, a annoncé la poursuite de l'opération. Pas question, selon lui, de "se faire impressionner par les critiques" et le tollé provoqué en Italie et en Europe. Jeudi 10 juillet, le Parlement européen avait adopté une résolution réclamant la fin de ce recensement jugé discriminatoire, sa pratique constituant "un acte de discrimination directe" fondé sur la race et l'origine ethnique.

    Le gouvernement a rejeté avec fermeté ces accusations de racisme. Le ministre des affaires européennes, Andrea Ronchi, a estimé que la résolution du Parlement constituait "l'un des pires aspects de la politique de l'UE (Union européenne)". Le ministre de l'intérieur et haut responsable de la Ligue du Nord, mouvement populiste et xénophobe, a indiqué, lui, que "le recensement des Roms permet de protéger leurs enfants contre des abus, comme la mendicité, et de favoriser leur scolarité". Lundi 14 juillet, il a même prévenu que, selon lui, le modèle de recensement italien finira par être reconnu et adopté par les autres pays européens, afin d'affronter au mieux la question des nomades.

    M. Maroni a annoncé qu'un premier rapport sur le recensement sera envoyé à la Commission européenne d'ici à fin juillet et que, pour la mi-octobre, toutes les opérations seront complétées. Débutera alors, toujours selon le ministre, le deuxième volet du recensement, soit "la scolarisation des enfants" et "la fermeture des campements sauvages".

    A Rome, les fiches seront conservées dans les archives de la Croix-Rouge. Le relevé des empreintes digitales pour les mineurs n'est pas prévu, tout comme les cases "ethnie" et "religion", présentes dans les fiches distribuées à Naples, et qui devraient disparaître. Seules figurent informations d'état civil, sanitaires et biométriques. Chacun des nomades fichés recevra une carte. Elle servira à l'accès aux principaux services publics. La carte pour enfants contiendra aussi des informations sur leur scolarisation.

    La Croix-Rouge et les médiateurs culturels ne seront, cependant, pas seuls. Des carabiniers, en civil, suivront les opérations et s'occuperont de ceux qui ne voudraient pas fournir les informations demandées. Quant à ceux qui ont des antécédents judiciaires, ils pourront être expulsés en tant que "personnes dangereuses".


    Salvatore Aloïse
    Article paru dans l'édition du 16.07.08  Image Hosted by ImageShack.us

     

    UE: les députés votent contre la collecte d'empreintes des Roms en Italie

    Les eurodéputés ont réclamé jeudi la fin des collectes d'empreintes digitales de la population rom en Italie, estimant que cela constituerait "un acte de discrimination directe" fondé sur la race et l'origine ethnique.

    Dans une résolution adoptée en dépit de l'opposition de la droite par 336 voix contre 220 et 77 abstentions, le Parlement demande aux autorités italiennes de "s'abstenir de collecter les empreintes digitales de la population Rom, mineurs inclus".

    Le gouvernement italien a repoussé avec "indignation les accusations de racisme" après l'adoption par le Parlement européen d'une résolution condamnant la collecte d'empreintes digitales des Roms dans la Péninsule.

    "La résolution du Parlement européen d'aujourd'hui est l'un des pires aspects des institutions de l'UE. Nous repoussons avec force et indignation les accusations de racisme", a déclaré Andrea Rochi, ministre italien en charge des Affaires européennes, devant la presse étrangère à Rome.

    Deux poids lourds du gouvernement italien, le chef de la diplomatie Franco Frattini, et le ministre de l'Intérieur, Roberto Maroni, étaient venus prêter main-forte à M. Ronchi dans la défense des positions de Rome.

    A Strasbourg, les eurodéputés ont réclamé la fin des collectes d'empreintes digitales des Roms en Italie, estimant que cela constituait "un acte de discrimination directe" fondé sur la race et l'origine ethnique.

    Dans une résolution adoptée en dépit de l'opposition de la droite européenne, le Parlement demande aux autorités italiennes de "s'abstenir de collecter les empreintes digitales de la population Rom, mineurs inclus".

    La résolution estime que cela constituait "clairement un acte de discrimination directe fondé sur la race et l'origine ethnique, interdit par l'article 14 de la Convention européenne des droits de l'Homme".

    Devant les eurodéputés, le commissaire européen aux Affaires intérieures, Jacques Barrot, a expliqué qu'il avait reçu "un certain nombre d'explications" de la part de M. Maroni mais qu'il avait "demandé des précisions supplémentaires".

    L'Italie a promis pour la fin juillet un rapport sur la question, a rappelé M. Barrot.

    "Nous sommes sûrs que notre initiative est à 100% conforme avec les directives européennes", a-t-il assuré.

    Mercredi, quelque 120 eurodéputés, dont les chefs des groupes socialiste, communiste, libéral et Vert, ont envoyé leurs empreintes digitales à Silvio Berlusconi pour protester contre la politique du chef du gouvernement italien envers les Roms.

    Le ministre italien des Affaires étrangères a dénoncé lui aussi "un vote politique basé sur des préjugés", affirmant qu'il eut été normal que le gouvernement italien puisse s'exprimer devant le Parlement européen avant que ce dernier ne se prononce sur le recensement des Roms.

    "Nous sommes indignés par la résolution votée par le Parlement européen", a renchéri M. Maroni, membre du mouvement populiste et anti-immigrés de la Ligue du Nord.

    "Le gouvernement italien ira jusqu'au bout", a-t-il promis, affirmant que le recensement des Roms permettait de protéger leurs enfants contre des abus, comme la mendicité, et permettrait leur scolarité.

    "Nous voulons avec cette mesure redonner la dignité aux "enfants ombre", qui souffrent de trafics d'organe et d'êtres humains", a-t-il assuré.

    Selon le ministre, les Roms dans les campements "font la fête" quand ils doivent donner leurs empreintes car le recensement "est un moyen d'obtenir une identité et donc des droits".

    Le gouvernement a nommé le 30 mai trois commissaires chargés de l'"urgence camps de nomades" à Rome, Milan et Naples, qu'il a chargés de recenser les habitants des campements, au moyen de relevés "signalétiques" et notamment d'empreintes digitales.

    Ce recensement a débuté à Naples et à Milan tandis que la capitale italienne commencera lundi à recenser les habitants des camps, probablement sans relever les empreintes des enfants, selon les promesses du préfet et du maire, Gianni Alemanno.

    Johanna Leguerre AFP ¦ Giusto Catania, député de la gauche européenne, au Parlement européen à Strasbourg le 9 juillet 2008.


    20minutes.fr 10/07/2008 © 2008 AFP

     

     

    26/06/2008

    Le ministre de l'Intérieur italien Roberto Maroni va envoyer les forces de l'ordre dans l'ensemble des camps nomades du territoire pour relever les empreintes digitales de tous les occupants, adultes comme enfants, rapporte la presse ...

    L'Italie veut ficher les Roms

    Cette proposition a été largement critiquée, par des hommes politiques italiens, des personnalités de la culture, de la société civile, de l’UNICEF, de la Commission et du Conseil européen, mais M. Maroni continue malgré tout à soutenir son projet. Le gouvernement Berlusconi est critiqué en Europe et dans le monde démocratique pour ses politiques persécutrices à l’égard des Rroms. Le journal The Independent a qualifié son comportement, dans l’éditorial du 27 juin, « un accès de cruauté » et a défini le ministre Maroni comme un homme « tristement remarqué par son comportement xénophobe ». L’éditorial se termine avec cette considération lapidaire : « Chaque acte de violence populaire contre les étrangers, chaque cas de discrimination officielle contre les Rroms diminue la prétention du pays d’être considéré comme une nation civilisée ».

     

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    Pétition contre tout fichage ethnique des Rroms en Italie
     
    Mise en ligne : jeudi 3 juillet 2008

    NON au fichage ethnique des Rroms, avec ou sans empreintes digitales

    Le ministre de l’Intérieur italien, membre de la Ligue du Nord, Roberto Maroni, a annoncé récemment qu’il procéderait au relevé des empreintes digitales des Rroms se trouvant en Italie, y compris des enfants. De la manière la plus cynique, il justifie cette mesure par la nécessité de protéger les mineurs ! Signez la pétition contre tout fichage ethnique des Rroms et empêchez le retour de la peste brune !

    http://www.petitiononline.com/08041971/petition.html

    Cette pétition est une initiative de La voix des Rroms, Rromani Baxt, Centre AVER contre le racisme, Ternikano Berno & Centre culturel gitan.

    Article tiré du site http://balkans.courriers.info

     
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    Vers une extradition du nazi Asner ?

     

    Source : AFP
    16/06/2008 | Mise à jour : 18:42 |

     

    Le centre Simon Wiesenthal, qui repère les anciens criminels nazis, a demandé à l'Autriche d'extrader vers la Croatie le criminel de guerre croate Milivoj Asner qui vit depuis 2006 dans une ville autrichienne.
    La demande adressée à la ministre autrichienne de la Justice Maria Berger fait suite à la publication lundi par le quotidien britannique Sun de photos montrant Milivoj Asner et son épouse à la terrasse d'un café ou se promenant dans la ville de Klagenfurt au milieu des supporteurs de football venus pour l'Euro2008.

    Sous le nom de Georg Aschner, il vit depuis 2006 à Klagenfurt dans la province autrichienne de Carinthie. Asner avait été chef de la police Oustachie, ce mouvement nationaliste fasciste qui a dirigé la Croatie après l'occupation nazie en 1941. Il est accusé par la Croatie et le Centre Wiesenthal d'avoir fait déporter des centaines de Serbes, Juifs, Gitans et communistes croates dans des camps de concentration où la plupart furent assassinés.

     

     

    Enfants tsiganes du camp concentration d'oustachi (fascistes croates). Photographie : United States Holocaust Memorial Museum

     

     

     

    Liens :

    * Le Samudaripen, génocide des Tsiganes par les nazis : http://filsduvent.oldiblog.com/?page=lastarticle&id=244383

    * Hommage au Tziganes : le samudaripen en photographie et en vidéo accompagné de l'admirable musique de Thierry Lopez : http://filsduvent.oldiblog.com/?page=lastarticle&id=1780581

    * Sévices à Ravensbrück, les Tziganes et autres populations souffre-douleurs des nazis : http://filsduvent.oldiblog.com/?page=articles&rub=37631

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    le 14 juin 2008

     

    ... monsieur Alain Dumas, Maire de la commune de Fourques, recevra une délégation de Sioux venant de la réserve de Pine Ridge aux Etats Unis, une délégation de MaasaÏ (Massaï)* venant du Keynia (Kenya)*, une délégation Thibétaine et une délégation Gitane au château de Fourques à 10 heures, le 14 juin, en présence d'Arlésiennes en Habit et de leurs petites filles costumées, de Pierre Aubanel, petit fils du Marquis de Baroncelli et de gardians....

    Tout s'articulera autour d'une journée rencontres et partages quand ensemble on se moque bien d'être tout ou d'être rien... comme le Faisait Folco de Baroncelli, conquis par ses amis venus d'ailleurs à qui il a voué une fidèlité dans l'amitié exemplaire.

    Les descendants des Sioux, des Gitans qui étaient les amis du Marquis sont aujourd'hui les amis des petits enfants de Baroncelli et ensemble, ils ont décidés d'élargir aux autres peuples authoctones le chemin qu'il avait tracé...

    Cette journée se terminera avec un rendez-vous à 19 heures sur les terres de l'Amarée, en face du tombeau du Marquis aux Saintes Maries de la Mer avec tiré du sac un repas que nous mettrons en commun et que nous partagerons autour des danses Maasaï, Sioux, Gitane, avec des musiques qui berceront longtemps vos coeurs, autour d'un feu qui réchauffera les plus frileux d'entre vous.

    Venez nombreux partager ses instants hors du commun ou il vous sera donné la possibilité de partager des instants de vie si rares et si riche en culture....



     

    La Présidente de l'association Samudaripen (Arles), déléguée France au Forum Européen des Rroms et Gens du Voyage
     
    Esméralda Romanez
     
     
    * Ajout par Denis Toulmé

     

    Liens :

    * Un ami pour toujours, le marquis Folco de Baroncelli Javon : http://filsduvent.oldiblog.com/?page=lastarticle&id=1021877

    * Le site de l'association Samudaripen, un site cousin et ami des Fils du vent sans pays : Http://gensduvoyage.oldiblog.com

    * La rubrique Les Roms européens et internationaux avant tout et son actualité : http://filsduvent.oldiblog.com/?page=articles&rub=64782

    * Le Samudaripen, génocide des Tsiganes sous le Régime nazi : http://filsduvent.oldiblog.com/?page=lastarticle&id=244383

    * Une contemporaine de nos amis, Émilie Barrucand éprise des Indiens d'Amazonie : http://filsduvent.oldiblog.com/?page=lastarticle&id=1346085

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    20minutes.fr



    Draguignan : vers une mise en examen du gendarme soupçonné d'avoir tué un évadé

    La famille et les proches de Joseph Guerdner le 24 mai 2008 devant la gendarmerie de Draguignan

    Stephane Danna AFP¦ La famille et les proches de Joseph Guerdner le 24 mai 2008 devant la gendarmerie de Draguignan

     

    Mandat de dépôt requis contre un gendarme

    Pas de traitement de faveur pour le gendarme. C'est le message qu'ont fait passer ce week-end les autorités judiciaires et le ministère de l'Intérieur, après la mort d'un homme vendredi à la gendarmerie de Draguignan (Var). Joseph Guerdner, 27 ans, a été tué par un sous-officier, alors qu'il tentait de s'évader de la gendarmerie où il était retenu pour une agression à main armée. Hier soir, une information judiciaire pour « homicide volontaire » a été ouverte à l'encontre du gendarme, et le procureur de la République de Draguignan a annoncé son intention de requérir un mandat de dépôt.

    Selon le récit du magistrat, le suspect avait été autorisé à aller fumer dans l'escalier. Le gendarme s'est éloigné de lui pour rallumer la minuterie. Joseph Guerdner s'est alors arraché le bracelet, a sauté par la fenêtre d'une hauteur de 4,60 m, pour se retrouver devant les habitations des gendarmes. « Le gendarme a fait les sommations et tiré sept coups de feu. Trois projectiles l'ont atteint, dont l'un dans le thorax », a expliqué le procureur. Un pistolet chargé aurait été retrouvé dans la voiture du défunt, un père de trois enfants, connu des services de police.

    La tension restait vive hier au sein de la communauté des gens du voyage de la région, à laquelle appartenait Joseph Guerdner. Trois véhicules ont été incendiés dans la nuit de samedi à dimanche dans la cour de la gendarmerie de Brignoles. Le préfet du Var a demandé des renforts de police et de gendarmerie : « Je crains des agressions contre les gendarmes et contre les bâtiments publics. »

     


    Stéphane Colineau - ©2008 20 minutes


    20 Minutes, éditions du 26/05/2008 - 07h17

    dernière mise à jour : 26/05/2008 - 07h17

     

            Le gendarme soupçonné d'avoir abattu un homme durant son évasion vendredi soir de la gendarmerie de Draguignan (Var) devait être mis en examen dimanche, alors que la tension restait vive dans la communauté des gens du voyage dont la victime faisait partie.

    "J'ai ouvert une information judiciaire d'homicide volontaire (...) et je vais prendre des réquisitions de mandat de dépôt", a déclaré à la presse le procureur de la République de Draguignan Christian Girard.

    Dimanche en fin d'après-midi, le gendarme, officier de police judiciaire et maréchal des logis-chef de la brigade de recherches de Draguignan, était entendu par les deux magistrats instructeurs Pascale Cina et Marine Bruneu. Elles devaient lui signifier sa mise en examen avant sa comparution devant le juge des libertés et de la détention.

    Le gendarme, relevé de ses fonctions par sa hiérarchie alors que l'inspection technique de la gendarmerie était saisie, "n'a pas enfreint les règles de la sommation", a souligné le procureur, rappelant que les gendarmes peuvent utiliser leur arme dans le cadre d'évasions.

    La qualification "n'est pas déterminée une fois pour toutes", a-t-il ajouté, "elle donne un cadre à la procédure pour savoir s'il s'agit d'un homicide volontaire ou de coups mortels".

    Outre une autopsie prévue lundi à Toulon, des expertises balistiques et une reconstitution, le procureur a demandé des examens radiologiques pour savoir si la mort pouvait également avoir été causée par le saut de 4,60 m effectué par le fuyard.

    Joseph Guerdner, 27 ans, père de trois enfants, a été abattu vendredi soir alors qu'il s'enfuyait, menotté, de la compagnie de gendarmerie de Draguignan où il était gardé à vue dans une affaire d'agression à main armée et de séquestration d'un chauffeur-routier. Le gendarme avait tiré à sept reprises, le touchant trois fois dont une au thorax.

    Guerdner s'était enfui vers 21H40 par une fenêtre, tombant dans une cour devant les habitations des gendarmes où vivent les familles. Grièvement blessé, il avait sauté un grillage pour se réfugier dans l'enceinte d'une école privée où il est mort vers 22H30 malgré les secours.

    Il avait été interpellé alors qu'il était sous contrôle judiciaire. Un pistolet armé de calibre 11,43 a été trouvé dans son véhicule selon les enquêteurs.

    Sa famille a été autorisée dimanche à aller se recueillir devant sa dépouille à Toulon ce qui a été l'occasion selon le procureur d'un bref regain de tension. La veille, ses proches avaient manifesté leur colère devant le palais de justice de Draguignan qui était dimanche entouré d'un important dispositif de sécurité.

    "Nous avons élargi la sécurité de tous les casernements dans le département" a précisé à l'AFP le commandement de la gendarmerie du Var. Des renforts de gendarmerie et de police ont été acheminés, dont quelque 120 gendarmes mobiles de Lodève (Hérault) et Marseille ainsi qu'une quarantaine de gendarmes du Peloton d'intervention 2e génération d'Orange (PI2G).

    Dans la nuit de samedi à dimanche, trois véhicules ont été incendiés dans la cour de la gendarmerie de Brignoles, où Guerdner avait été interpellé jeudi avant d'être transféré à Draguignan. Il vivait dans un campement de gens du voyage de cette ville.

    Des morceaux de tissu ont été retrouvés sous les véhicules, confirmant une piste criminelle, et vont être soumis à des analyses ADN, selon la gendarmerie.

    Stephane Danna AFP¦ La famille et les proches de Joseph Guerdner le 24 mai 2008 devant la gendarmerie de Draguignan

     
    <script>document.getElementById("legendePhotoVisible").innerHTML = document.getElementById("legendePhotoInVisible").innerHTML;</script>


    © 2008 AFP


    20Minutes.fr avec AFP, éditions du 25/05/2008 - 08h02

    dernière mise à jour : 26/05/2008 - 00h02

     

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    Draguignan: Michèle Alliot-Marie demande la suspension des fonctions du gendarme

    La ministre de l'Intérieur Michèle Alliot-Marie donne une conférence de presse, le 17 avril 2008 à Paris

    Jacques Demarthon AFP/Archives¦ La ministre de l'Intérieur Michèle Alliot-Marie donne une conférence de presse, le 17 avril 2008 à Paris

     
    Légitime défense ou homicide volontaire? Un homme de 27 ans a été tué vendredi soir par un gendarme alors qu'il tentait de s'évader, menotté, de la compagnie de gendarmerie de Draguignan dans le Var.

    La ministre de l'Intérieur Michèle Alliot-Marie a demandé samedi au directeur général de la Gendarmerie de «suspendre de ses fonctions le gendarme» et a réclamé une «enquête interne».

    «L'homme interpellé a profité du fait que la lumière de l'escalier s'est éteinte pour sauter par une petite fenêtre. Le gendarme a fait les sommations et a tiré sept coups de feu dans sa direction. Trois projectiles l'ont atteint dont l'un perforant dans le thorax», a déclaré à l'AFP, Christian Girard, procureur de la République de Draguignan.

    Le policier placé en garde à vue pour «homicide volontaire»

    La victime, José Guerder, sans profession et appartenant à la communauté des gens du voyage, vivait dans un campement à Brignoles. Son nom était apparu dans un dossier récent concernant l'agression et la séquestration d'un chauffeur routier. Après trois interpellations, les gendarmes de la section de recherche de Marseille étaient sur sa piste.

    Ils avaient profité de son pointage pour un contrôle judiciaire à la gendarmerie de Brignoles pour l'interpeller puis le transférer à Draguignan. Le gendarme, un officier de police judiciaire, maréchal des logis-chef de la brigade de recherche de Draguignan, a été placé en garde à vue. La qualification retenue dans le cadre de cette garde à vue est celle «d'homicide volontaire», a précisé le procureur. Pour ce dernier, qui a saisi l'inspection technique de la gendarmerie, la question qui se pose désormais est de savoir si les coups de feu procédaient d'une intention de tuer.

    Caché dans les buissons

    Le magistrat a également précisé qu'il souhaitait savoir «si l'utilisation de l'arme s'était effectuée dans le respect de la réglementation spécifique aux gendarmes». Atteint de trois projectiles, la personne interpellée a réussi à sauter le grillage qui ceinture la compagnie de gendarmerie puis à se réfugier dans une propriété voisine.

    « Il s'est caché dans des buissons, puis a grimpé dans un arbre d'où il est tombé. C'est sa chute qui a attiré l'attention des gendarmes qui le recherchaient», selon le représentant du parquet. Grièvement blessé, il a été mis en position latérale de sécurité et en dépit des secours, est décédé.

    Jacques Demarthon AFP/Archives¦ La ministre de l'Intérieur Michèle Alliot-Marie donne une conférence de presse, le 17 avril 2008 à Paris

     

    Avec agence


    20Minutes.fr, éditions du 24/05/2008 - 11h59

    dernière mise à jour : 24/05/2008 - 14h00

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