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    Bohémiens voyagèrent

     

    Jacques CALLOT

     

    C’est la roue qui nous déroule

    La boue qui nous entoure

    Et l’étincelle de vie dans nos yeux

    Se risque à continuer le voyage

     

    Nous ne sommes pas deux mais cent

    Les sans-voix, sans culottes

    Terreurs des poulaillers

    Les va-nu-pieds, ça nous botte

     

    Les clisté n’ont qu’à bien se tenir

    Ne perdent rien en attendant

    Perclus et blessé, le mendiant,

    Les Tsiganes au coin d’un bois

     

    Nous ferons sans toi

    Grand président ou chancelier

    Nous nous battrons pour vivre, roi

    Combat vain que de le nier

     

    D, Toulmé   9 - 2012

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