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Notre-Dame de Paris
Victor HUGO
publié en 1831
Dans le Paris du XVe siècle, une jeune et superbe gitane appelée Esméralda danse sur le parvis de Notre Dame. Sa beauté bouleverse l’archidiacre de Notre-Dame, Claude Frollo, qui tente de l'enlever avec l'aide de son sonneur de cloches, le malformé Quasimodo. Esmeralda est sauvée par une escouade d’archers, commandée par le capitaine de la garde Phoebus de Châteaupers...(Résumé sur Babelio.com en date du 15 février 2023)
Trois figures de légende : Esméralda, femme fatale ; Frollo, archidiacre maudit ; et Quasimodo, bossu borgne au grand coeur - en toile de fond, une cathédrale d'épouvante.
Gringoire, lui, amoureux aussi de la belle Gitane, est spectateur brinqueballé par les événements. Le capitaine Phoébus aimé par Esméralda, une soleil sans consistance : beau, fort et "costumé".
Une édition illustrée moderne par Benjamin Lacombe du chef-d'oeuvre de Victor Hugo
Esmeralda : (appelée « la Esmeralda » dans le roman) bohémienne séjournant à la cour des Miracles, âgée de seize ans, elle gagne sa vie en dansant dans les rues de Paris et sur le parvis de Notre-Dame. Remarquable par sa beauté, elle incarne l'innocence, la naïveté et la noblesse d'âme. Les désirs qu'elle suscite sont le principal engrenage de la fatalité qui lui coûte également la vie à la fin du roman. Le malheur d'Esmeralda est causé par l'amour impossible qu'elle éveille chez l'archidiacre de Notre-Dame, Claude Frollo, qu'elle craint et déteste.
(Sur Wikipédia.fr le 15 février 2023)
Le roman le plus lu (?) de Victor Hugo avec Les Misérables. C'est une fantastique leçon d'écriture ainsi que de mise en scène. On peut remarqué l'intérêt très mineur d'Hugo pour les Bohémiens
Les détails donnés ici à titre indicatif valent pour l'édition Gallimard collection 1000 soleils, 1984.
* Esméralda : Présentation P. 75, surnaturelle créature,
P. 76, 16 ans, Djali ! (la chèvre)
PP 319-320, jugement de Gringoire sur le caractère d'Esméralda à Frolo, l'archidiacre, aussi sur son histoire, ses origines
P; 572, superstition et religion, aussi sa psychologie
P. 277, 587 fille d'Egypte comme la surnomme la Recluse
* Loi bohémienne P.115 Marié ou pendu (Burington's Observations)
" Il est d'usage que nous ne pendions pas un homme sans demander s'il y a une femme qui en veut. Camarade, c'est ta dernière ressource. Il faut que tu épouses une truande ou la corde.
Cette loi bohémienne, si bizarre qu'elle puisse sembler au lecteur, est aujourd'hui encore écrite tout au long dans la vieille législation anglaise. Voyez Burington's Observations." P. 115
* Claude Frolo : "...son horreur pour les Egyptiennes et les Zingari..." P. 202
* Descriptions des Egyptiens PP 263-264
- Description physique PP. 263-264
- Origine des Bohémiens (pour la Mahiette) : "Tout cela venait en droite ligne de la Basse-Egypte à Reims par la Pologne. Le Pape les avait confessés, à ce qu'on disait, et leur avait donné pour pénitence d'aller 7 ans de suite dans le monde, sans coucher dans des lits ; aussi, ils s'appelaient penanciers et puaient. Il paraît qu'ils avaient été autrefois Sarrasins, ce qui fait qu'ils croyaient à Jupiter, et qu'ils réclamaient dix livres tournois de tous archevêques, évêques et abbés crossés et mitrés." P. 264
- Les bruits qui courent à leur sujet : mensonges éhontés, tromperie, enfants volés, charlatanisme, anthropophagie, etc. P.264
* "Bohémiens voleurs d'enfants" La Recluse P. 277
* Tambour de basque : PP 353, 383
* La Recluse : "... Ce sont des Egyptiennes qui me l'ont volée [...] et qui l'ont mangée avec leurs dents (la mère d'Esméralda, Agnès) P. 587
Phrases importantes, intéressantes, en rapport avec les Bohémiens :
* "L'Egyptienne ! dit Mahiette en rebroussant brusquement chemin et en serrant avec force le bras de son fils. Dieu m'en garde ! Elle me volerait mon enfant !" P. 258
* "On remarquait en outre que son [Frolo, l'archidiacre] horreur pour les Egyptiennes et les Zingari semblait redoubler depuis quelques temps. Il avait sollicité de l'évêque un édit qui fit expresse défense aux bohémiennes de venir danser et tambouriner sur la place du Parvis... P. 202
* "... Nous autres Egyptiennes, il nous faut que cela, de l'air et de l'amour." P. 372
Cette page a été mise à jour dernièrement
le 23 février 2023
Liens :
* Bohémiens anthropophages, une idée reçue comme bien d'autres, actualité des idées reçues concernant les Voyageurs : http://filsduvent.kazeo.com/idees-recues-et-autres-perceptions-faussees-c27543182
* Bohémiens voleurs d'enfants, raisons et déraison : http://filsduvent.kazeo.com/voleurs-d-enfants-les-Bohemiens-a121151042
Externe :
* Pour en savoir davantage sur Notre-Dame de Paris de Victor Hugo : https://fr.wikipedia.org/wiki/Notre-Dame_de_Paris_(roman)
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Portraits de la famille DUVILLE
Sans commentaire que "Rencontre avec des Gitans 2009" (figure dans la galerie "Gitans" en date du 12 août 2020), merci pour ceux qui peuvent nous en dire davantage...D. Toulmé, le 15 février 2023
Photographies signées Jef Rabillon
http://www.rabillon.com/galeriesnew/reportage/gitan/
Cette page a été mise à jour dernièrement
le 27 mars 2023
Liens :
* La galerie Rabillon où figure la famille Duville : http://www.rabillon.com/galeriesnew/reportage/gitan/
5 commentaires -
Le décès d’Aymen, ce collégien de 14 ans percuté et tué par une voiture folle, mercredi soir après la fin du match de la Coupe du monde France-Maroc, sur l’avenue de Barcelone, dans la cité de la Mosson-la Paillade, à Montpellier suscite les passions et des déchaînements de violences, alors que sa famille a appelé au calme.
Des responsables de la communauté gitane de Montpellier, Yaka Maraval en tête, doivent rencontrer la famille d'Aymen, le collégien de 14 ans tué par un chauffard, mercredi soir.Comme Métropolitain l’a révélé ce vendredi, la communauté des gitanes sédentaires d’ici cible d’expéditions punitives très violentes jeudi soir, doit rencontrer la famille d’Aymen, dès ce soir, après que Fernand Maraval, dit Yaka aura été reçu par les imams de la Mosson et du Petit Bard et après une rencontre en préfecture de l’Hérault qui s’est déroulée en début d’après-midi. Yaka Maraval et les victimes gitanes qui ont eu les appartements saccagés, incendiés, ainsi que deux camions et une voiture, « ne comprennent pas pourquoi aucune mesure de protection policière avait été mise en place jeudi soir » pour éviter que 250 à 300 jeunes armés de kalachnikovs et de barres de fer investissent sans problème la résidence Jupiter, pour commettre des exactions, ayant terrorisé les parents et les enfants.
« Éviter les règlements de compte communautaires »
« On a l’impression que les policiers ont des muselières, je ne veux pas la guerre, il faut éviter des règlements de compte communautaires », accuse Yaka Maraval. Ce soir, le préfet de l’Hérault, Hugues Moutouh informe que, « suite au drame de mercredi soir ayant coûté la vie à un jeune adolescent de 14 ans, nous avons aujourd’hui besoin de calme et d’apaisement. De nombreuses contre-vérités et fausses informations circulent sur les réseaux sociaux, contribuant à exciter les esprits. La procédure judiciaire suit son cours. Le chauffard, qui a été identifié, est activement recherché par les forces de l’ordre. La justice fait son œuvre ». Il prévient, alors que la tension reste forte dans le quartier que, « les provocations à la haine, d’où qu’elles viennent, comme les appels à la vengeance privée, sont non seulement irresponsables, mais aussi inacceptables. Aucun acte de violence, quel qu’en soit la motivation, ne peut être toléré ».
> Vidéo : les agresseurs en groupe jeudi soir à la Mosson, dans un vacarme qui a effrayé la population
Aymen sur Facebook
Le préfet annonce un important déploiement de forces de l’ordre : deux unités, une de CRS, une autre de la gendarmerie mobile, soit 160 femmes et hommes et de nombreuses brigades anticriminalité -Bac- vont assurer la sécurité des personnes et de prévenir les éventuels troubles à l’ordre public. « Des CRS ont déjà pris position autour des halles des 4 saisons et des policiers patrouillent dans le secteur », nous apprend un abonné de Métropolitain : « Je ne risque pas de mettre les pieds dehors de toute la nuit ».
Minute de silence
Selon une source proche de l’enquête, un incident s’est déroulé ce vendredi sur le parvis de l’hôtel de police de Montpellier, entre des Marocains et des Gitans, convoqués pour être entendus dans le cadre des investigations diligentées sur le décès du collégien. Une minute de silence a été observée au collège des Escholiers, où Aymen était un élève brillant en 4ème. Sa tragique disparition laisse un vide immense dans l’établissement. Jeudi, sa famille qui réside dans le quartier de Celleneuve -le papa est propriétaire d’un snack à la Mosson- a lancé un appel au calme général.
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Lu sur https://actu.fr/occitanie/montpellier_34172/montpellier-deces-tragique-d-aymen-la-communaute-gitane-doit-rencontrer-la-famille_56013487.html
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