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MĀNOUCHES, Un voyage généalogique avec les descendants de Didi et Canette Duville
Gina, épouse de feu Émile "Maisi" DuvilleLa Fnasat-Gens du voyage vous invite à la médiathèque Matéo Maximoff, le jeudi 18 janvier 2024 à 19h, pour une projection du film photographique de Georges Pacheco et Estelle Granet "MĀNOUCHES, Un voyage généalogique avec les descendants de Didi et Canette Duville". En présence de Georges Pacheco, photographe, et Estelle Granet, autrice.De 2019 à 2023, Georges Pacheco et Estelle Granet ont sillonné cinq départements à la rencontre des Duville, une grande famille de Manouches buissonniers. Un périple artistique et généalogique qui les a menés des Pays de la Loire à la Normandie sur les traces des descendants d'un couple emblématique, Émile dit Didi et Eugénie dite Canette.Pour mener à bien cette aventure, ils ont transformé une caravane en studio photographique ambulant. Parcourant les terrains d’accueil et les lieux improvisés de campement, ils ont invité les membres de la famille à venir poser pour un portrait individuel, à confier témoignages et souvenirs et à échanger autour de leurs albums familiaux. Pendant quatre années, plus de quatre cents personnes représentant cinq générations ont été photographiées et des dizaines d'heures d'entretiens enregistrées.Faisant dialoguer portraits photographiques, documents issus des archives départementales et familiales, textes et montage d'extraits sonores, "MĀNOUCHES" se veut une mise en images et en mots de l’arbre généalogique de cette famille de Voyageurs. Il s’agit, par la photographie et l’écriture, de revisiter son histoire et, ce faisant, de construire avec ses membres, des traces, une mémoire à partager et à transmettre.Le film photographique "MĀNOUCHES" est une introduction à cette démarche artistique d'envergure qui aboutira en 2024 à l'édition d'un livre et à une exposition.Réservation indispensable : documentation@fnasat.asso.frLeny Mauduit
Médiathèque Matéo Maximoff
Fnasat-Gens du voyage
59 rue de l'Ourcq
75019 Paris
01 40 35 12 17(Annonce recopiée sur le Facebook de la FNASAT en date du 12 janvier 2024)Page mise à jour dernièrement
le 12 janvier 2024
Liens :* Émile Duville et sa famille dans le site des Fils du Vent Sans Pays : http://filsduvent.kazeo.com/Emile-Duville-le-tzigane-qui-a-change-de-cheval-a121150496* Les Duville et Reinard font des paniers. Sont-ils de la famille ? http://filsduvent.kazeo.com/les-paniers-des-Duville-et-Reinard-a135909576* La famille de Didi et Canette Duville a beaucoup été photographiée par Serge Rousseau-Vellones, dont le fonds photographique (en grande partie, des négatifs) a été confié à la FNASAT : http://filsduvent.kazeo.com/Serge-Rousseau-Vellones-photographe-des-vanniers-nomades-a184770842Il n'est pas fait mention dans l'annonce FNASAT mais peut-être verrons-nous quelques clichés du publicitaire ?* Mour Djiben. Ma vie de tzigane manouche par Yasuhiro Omori et Kimie Omori. France / 1976 / 59 min. Filmée par des ethnologues japonais, la famille de Didi et Canette https://www.youtube.com/watch?v=W1YlpePuZg8
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Théo Médina fut champion d'Europe de boxe en 1946
1918-1983
Alias: Le petit prince
Un beau gosse, Théo, non ? (Getty images)
« Même lorsque j'étais plein aux as, il ne fallait pas être Nostradamus pour savoir comment tout ça finirait, je le savais d'ailleurs. Quitte à m'insulter comme je le fais, lorsque tout seul dans le noir, crevant de misère et de solitude, je revois ce que j'ai fait de ma vie, rien ne dit que si c'était à refaire je ne recommencerais pas exactement de la même façon. » Cet homme s'appelle Théo Médina. « La Java » est son histoire. Une histoire haletante, dure et tragique. Pitoyable aussi ! Comme le furent ses combats, ceux de la vie et ceux du ring. Le petit gitan affamé, poussé comme la mauvaise herbe dans la zone de Clignancourt est devenu le plus beau, le plus grand des boxeurs. Les millions jaillissaient au bout de ses poings. Mais des millions, il n'en a jamais eu assez pour apaiser ses fringales. Les arcades éclatées, le sang qui barbouillait le visage, la peur. C'étaient des femmes toujours plus belles, toujours plus nombreuses. C'étaient les « costards à deux cent mille francs et les pompes sur mesure ». C'étaient les plus somptueuses des voitures. C'était la fièvre grisante des soirs de gloire sous la lumière crue des projecteurs, la fumée d'une salle hurlante... Il n'en avait jamais assez. Jusqu'à la mort, ou presque. Et les flots, les océans de Champagne, n'ont pas suffi à noyer cette misère où il est né et où, tout accompli, il est retourné.Caractéristiques techniques
NUMERIQUE Éditeur(s) Fenixx Réédition Numérique Auteur(s) Théo Médina Parution 01/01/1970 Nb. de pages 264 Contenu PDF EAN13 9782402644396 Document qui provient du site Eyroles
Il repose au cimetière communal de Pantin.
Merci à E. RUHAUD pour sa collaboration amicale, de nous avoir fait connaître cette personnalité du monde gitan
Liens :
* Télécharger le document sur Théo Médina : https://www.eyrolles.com/Litterature/Livre/la-java-9782402644396/
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Pierre Le Gagneux
1934-2014
Souvent, les gens issus du monde du Voyage, lorsque qu'ils sont "arrivés", sous entendus ils se sont intégrés de belle manière dans la société des sédentaires, mettent un talent fou et une énergie incroyable à faire oublier d'où ils viennent
Pierre Le Gagneux (1934-2014), lui, conte sa jeunesse et ses parents sans ambage.
"Je suis né dans une roulotte et j'ai vécu dans ces roulotes de 1934 à 1939." P. 31
Pierre se démarque toutefois des Romanichels
"Nous parlions entre nous des "voitures", laissant le terme "roulottes" aux Romanichels." P. 21
Il nous conte son grand-père Touni qui, -comment l'imaginer autrement ?-,ne goûte pas du tout l'ambiance de sa maison et fugue très jeune pour rejoindre le théâtre ambulant Mathy en 1896, alors âgé de 18 ans. Mais, il revient bientôt entre deux gendarme, son père l'ayant fait rechercher.
Il a récidivé un an plus tard quand le théâtre Mathy est repassé. Son père n'insiste pas car l'heure du service militaire (trois ans à l'époque), va sonner pour Touni.
Taxi pendant la guerre (un des fameux taxis de la Marne) il n'aura qu'une seule enfant, une fille, la mère de Jean-Pierre
La guerre terminée, il reprennent la route...
"Je ne suis pas allé dans une école maternelle. Jusqu'en 1939, mes parents étaient nomades et je n'avais pas d'école où aller. Ce sont ma grand-mére Touni et sa soeur Tante Léonie" qui m'ont servis de première école..." P. 259
Pierre Le Gagneux a eut beau naitre en roulotte, cela ne fait pas tout et, en tout cas ne garantit pas l'obscurantisme : ayant travaillé 36 ans chez EDFcomme ingénieur, il n'a noté que 7 plaies concernant cette entreprise, et même pas dans ces plaies le fait qu'elle se nourrisse -à crédit et pas le sien!- de l'énergie nucléaire, cette malédiction qui menace le monde entier par son énergie "pas chère" (ne comprend pas les frais de démantèlement ni de stockage des matériaux irradiés). Le nucléaire est un pis aller et encourage la consommation à tout va, irraisonnée. C'est donc une plaie majeure non seulement pour la France mais pour tout les pays tentés par cette énergie soit-disant propre. D. Toulmé, le 19/12/2023.
Page mise à jour dernièrement
le 23 décembre 2023
Liens :
* Un autre jeune homme, âgé de douze ans, rejoint un groupe de nomades quelques dizaines d'années plus tard : Jan Yoors suis une Kumpania de Tsiganes Lovara de manière beaucoup plus apaisée : http://filsduvent.kazeo.com/Yoors-Jan-a121151254
* Mais qui connaît le théâtre ambulant Mathy ? Un rapport avec Mimie Mathy ? Cette Page aurait très bien pu situer dans cette rubrique / http://filsduvent.kazeo.com/Des-fois-si-vous-saviez?-c27543180
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