• SERMET, Joëlle de

     

    Joëlle de SERMET

     

    * La Note rouge, 160 pages, 2005, Éditions ARLÉA (collection 1er mille)

    ISBN  : 2-86959-695-2

     

    L'ascension aussi rapide qu'éphémère de deux frères fans de Django Reinhardt. Un livre plein de musique (" l'amour de la musique qui est plus fort que l'amour " (page 22))

     

    Pourquoi La Note rouge ? Pour faire écho à la note « juste » qu’en jazz on appelle la note bleue. Joelle de Sermet nous livre là un des premiers romans sur le monde manouche en s’attachant tout particulièrement à l’aventure d’un groupe de frères qui, inspirés et accompagnés par la figure tutélaire du grand Django, connaîtra une ascension aussi rapide qu’éphèmère dans le monde fermé des musiciens de jazz. Comment passer de la pénombre des feux du camp gitan, à la lumière des projecteurs, comment ne pas perdre un peu de soi, de cette farouche différence gitane lorsque le succès vous grise et vous domestique ? Nous les suivons, bientôt hors d’haleine, la tête pleine de musique et d’accords envoûtants, sur ce long chemin qui nous permet de passer de l’autre côté du miroir, dans ce monde mystérieux d’errances et d’attachements, de rires et de colères, de liberté et de mystères.
    La Note rouge est une musique. Les mots sont des tempos, notes jazzy qui nous entraînent avec force et qui longtemps résonnent à notre oreille.

    Joëlle de Sermet nous donne là un premier roman très maîtrisé. Elle est née dans les années 60 et enseigne la littérature à Bordeaux.

    **********

     

    Dans cet ouvrage, il est possible de découvrir entre autres passages intéressants :

    * La découverte de Samois qui fut l'endroit choisi par Django Reinhardt pour exercer son art vers la fin de sa vie(pages 88 à 90). C'est plutôt décevant pour nos groupies, le lieu ou vécu leur idole et où maintenant a lieu le célèbre Festival de Jazz de Samois :

     

    " Je voulais voir Samois. Dans la ville basse, Django avait trois pièces inclinées vers le fleuve. Il ne voulait plus qu'on l'embête. Il a passé là ses années-lumière, les ultimes.

    (...) chez Fernand, j'ai retrouvé la terrasse. La Bugatti, sa sublime Bugatti, peut-être après tout qu'il la conduisait encore, en salopette et en casquette. " page 88

    " On y est, voilà, devant son palais. C'est pas grandiose, du crépi, des volets tirés." page 90

     

    Éléments de la vie des Tsiganes :

    * Impure du fait de l'accouchement, marime

    * La musique omniprésente chez les Tsiganes

    « Chez les Amis de la Mémoire du Camp TsiganeSamois sur Seine - festival de Jazz dédié à Django Reinhardt »
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