Soutien et encouragement aux peuples nomades. Ici on croque la culture des Voyageurs, Roms, Gitans, Tsiganes, Manouches, Romanichels, Yéniches, Sintés, Bohémiens, etc.
Par Caillie
Morainville, J.-B.-Alex (1795-1851) était un chansonnier qui parcourait les foires et chantait sous un grand parapluie.Il chantait l'amour et les femmes et aussi les Beaucerons, avec les laboureurs, la moisson, les jolies villageoises, le mariage, les fêtes au village, etc.
"Sous son immense parapluie rouge, avec un violon emboîté entre son menton et son cou, un pupitre placé en face de lui avec un cahier de chansons. Un chapeau à plume sur le coin de l'oreille, et des "rafraîchissements" sous sa chaise..."
Il termina sa vie dans la misère après avoir sillonné les routes notamment de l'Eure-et-Loir pendant 25 ans,
"C'est aussi Morainville qui donna son nom à ce grand parapluie utilisé dans toute la Beauce pour abriter les bergers, bien que celui de Morainville fut tout de même d'une exceptionnelle dimension."
Une découverte dans le magazine Les Cahiers Beaucerons - Histoire locale et traditions populaires numéro 2, 1988. Un article de Patrick Piat..
Quelques mot de A. Jourdain qui écrivit une biographie du chansonnier :
"Il avait 23 ans lorsqu'il débuta ses pérégrinations, dans lesquelles il rencontra Marie-Marguerite Lejour de Brest, marchande de chansons, qu'il épousa le 5 juillet 1823.
A partir de cette époque, le tambour de basque de la chanteuse, qui déjà s'était associé au violon du chansonnier, ne le quitta plus, et grâce à cette bonne fortune, l'établissement ambulant de Morainville se trouva monté sur une grande échelle, -ou plutôt deux tabourets au lieu d'un."
"Dans cette vie,
Ou tout varie,
Où chaque pas mène au tombeau
Portons gaiement notre fardeau."
**********
Autrement, dans ce magazine, il est aussi question de marchands de chevaux. Un métier aussi exercé par nos amis du Voyage mais il n'en est pas fait mention ici. On apprend surtout qu'il faut faire attention lors des transports de bêtes, à ménager les animaux qui ne se connaissent pas.
A ce propos, en parlant de marchand de chevaux, il me revient qu'il en existait un à Amboise (37) que visitaient les Voyageurs et en particulier, La Souille Ziegler, où en particulier, Serge Rousseau-Velonnes fit quelques clichés. Vous souvenez-vous du nom de ce marchand de chevaux ? Merci.
D. Toulmé, le 1er avril 2022
Béranger, l'un des plus célèbres chansonniers a chanté le Voyage
**********
"Au pauvre Morainville" était une enseigne d'un second chansonnier : Pénel (Victor Debrée dit "Pénel"). Il eut beaucoup de succès et les gens se mirent à désigner le parapluie du nom de « Pénel ».
Devant le succès, il décida de ne plus aller chez les clients mais que ceux-ci viendraient dans la boutique qu’il acheta à Châteaudun en 1904, rue Porte d’Abbas.
Sans doute eut-il pour modèle Morainville.
Une anecdote tirée du site maisonvaldaigre.fr en date du 1er avril 2022.
Dernièrement mise à jour : le 4 avril 2022 |
Liens :
* Pierre-Jean de Béranger, un chansonnier touché par les Bohémiens : http://filsduvent.kazeo.com/bohemiens-chanson-de-beranger-a121151826
* La page consacrée à Serge Rousseau-Velonnes, photographe des vanniers en Touraine : http://filsduvent.kazeo.com/serge-rousseau-vellones-photographe-des-vanniers-nomades-a184770842
* Cette page sur Morainville, aurait aussi bien pu se situer dans les dossiers consultable
- Portraits Amis pas à moitiè : http://filsduvent.kazeo.com/portraits-amis-pas-a-moitie-c27543240
- Inclassable et divers : http://filsduvent.kazeo.com/inclassable-et-divers-c2754322
* Le site de la maison au bord de L'Aigre et sa page consacrée au chansonnier Pénel : https://www.maisonvaldaigre.fr/victor-debree-dit-penel/
Thème Magazine © - Hébergé par Eklablog