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A vous de répondre à la question :
Le Flamenco est-il gitan ?
Flamenco chanté de Lole y Manuel
Voici une réponse que j'ai trouvé (presque) par hasard, dans le quotidien Le Monde, en date du 15/09/2005
Partout où ils passent, les Gitans sont des immigrés de l'intérieur. En Andalousie, quand ils ne chantent ni ne dansent, on les chasse. Ils n'ont pas créé le flamenco, ils l'ont trouvé, barboté, avec ses nuances arabes, juives, noires, berbères ou les modes ioniens des liturgies byzantines que l'Eglise de Cordoue avait conservé jusqu'au XIIIe siècle. Ils se le sont approprié, en ont poussé ce cri civilisé, cette déchirure, n'ont jamais interdit aux non-Gitans d'en faire autant, et attendent que fonde sur eux le duende, ce démon, ce génie qui intervient quand il veut, sans que nul puisse, si habile qu'il soit, le contrefaire ou l'appeler.
[...] A chaque étape, son greffon, son larcin musical, cette interprétation unique, personnifiée, incarnée, forme sublimement déchue des formes savantes qui prend nom de flamenco ou de jazz manouche.
Extrait de l'article Miroir des musiques gitanes, par Francis Marmande
Voici des extraits d'un autre article illustrant une publicité pour le groupe flamenco Al Andalus
[...] Noir et rouge, robe espagnole et chemise andalouse, les cinq danseurs et musiciens se croisent virevoltent, mais, contrairement au tango, se frôlent rarement. Ils frappent le bois du parquet pour faire vibrer la scène.
[...]
Initialement musique de revendication, évoquant un contexte de misère sociale (la persécution des Gitans notamment), une histoire d'amour et de mort, elle reste d'actualité.
Dans La Nouvelle République du Centre-Ouest, Loisirs week-end, département d'Indre et Loire en date du 8/09/2006
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Votre avis, votre savoir nous intéresse
Dernièrement mis à jour le 19/05/2009
Liens :
Des réponses sur la page de ce site : http://fr.wikipedia.org/wiki/Flamenco
L'ouvrage de Miguel Alcala et Alfonso Eduardo Perez Orozco : Le flamenco et les Gitans
En savoir plus sur le groupe Al Andalous : http://filsduvent.kazeo.com/Al-Andalus-Flamenco-ancien-et-contemporain,a485119.html
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Ces Barbelés oubliés par l'Histoire. Un camp pour les Tsiganes et les autres.
Auteur : Jacques Sigot
Editeur : Wallâda (5, rue Defabritis 13110 Port-de-Bouc), collection Cheminements**********
Camp de Montreuil-Bellay (49)
Biographie
Né fin janvier 1940, l’auteur passa ses premières années, marquées part la mort de sa mère, à Boiscommun, près d’un autre camp de nomades, celui de Beaune-la Rolande.
Puis il se trouva très tôt jeté dans la vie. Dès l’âge de onze ans, il suivait les batteuses, l’été, sur la plaine beauceronne, berceau de ses deux familles, pour aider à payer les frais de la scolarisation des autres enfants.
Entré en 1956 à l’Ecole Normale d’Instituteurs d’Orléans, il dut en changer pour une autre, dans l’Oise, où il échoua plusieurs fois, volontairement, au baccalauréat, refusant ainsi de se battre en Algérie.
Il devint néanmoins instituteur, et vécut en autodidacte une période de poésie, dont témoigne aujourd’hui un recueil.
Ce fut ensuite, au lieu du service militaire, la coopération (1966) et, dit-il, « la découverte passionnée d’une autre civilisation que la France a voulu moderniser par ignorance ou par suffisance ».
Retour enfin au pays (1973), dans l’Anjou rencontré et aimé treize années plus tôt.
Après cette longue errance à la recherche d’une identité, la publication de deux ouvrages régionalistes, Jacques SIGOT s’attache ici aux pas des Gens du Voyage que la guerre avait cloués un jour dans la ville où lui-même a jeté l’ancre : MONTREUIL-BELLAY.
L’originalité de l’ouvrage et son mérite ont consisté à faire parler les témoins survivants d’une histoire tragique. Le travail de Jacques SIGOT est imprégné d’une tendresse humaine profondément émouvante et vraie. Grâce à lui défilent devant nous la détresse, la médiocrité et la générosité humaines confondues. La leçon qui se dégage de son livre est claire : c’est une leçon de tendresse pour l’homme quel qu’il soit, une leçon pour plus de respect et plus d’amour envers tous sans exception. C’est aussi une mise en garde adressée aux technocrates et administrateurs qui, quels que soient les régimes, ne mesurent pas, même lorsqu’ils sont de bonne volonté, les conséquences des mesures qu’ils prescrivent apparemment dans l’intérêt général.
- Note de lecture par Gilbert GARRIER.<o:p></o:p>
- Paru dans Cahiers d’histoire, numéro 1997-2.<o:p></o:p>
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« Même s'il n'émane pas d'un universitaire rompu à toutes les règles de la recherche et de l'écriture historiques, cet ouvrage force la sympathie par sa véracité - archives et témoins - et parce qu'il brise un mur de silence. Dès l'automne 1941, le gouvernement de Vichy enferme ses " nomades ", tziganes, simples commerçants ambulants ou clochards citadins, dans des camps dits " d'internement " puis de " concentration ". Ainsi à Montreuil-Bellay, près de Saumur, sous la surveillance de vieux gendarmes et de jeunes " gardes civils " qui échappent ainsi au STO. Bien traités - vie en famille, assistance médicale, scolarisation sur place des enfants -mais très mal nourris- décès des vieillards -, ils ne sont pas livrés aux Allemands qui d'ailleurs ne les réclament pas et ne pénètrent jamais dans le camp. Ils se dispersent en août 1944 à la faveur des bombardements. Leur succéderont pour une année, de janvier à novembre 1945, des civils allemands transférés de Lorraine et d'Alsace. La concentration des indésirables est bien une affaire française sous tous les régimes. »
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Le Jacques SIGOT de Matéo MAXIMOFF (à l'inauguration de la stèle de Méron)
Le 16 janvier [1988], en compagnie de Provot et Deltol, responsables des Études Tsiganes, nous faisons route vers Montreuil-Bellay pour assister à l'inauguration d'une stèle élevée sur le lieu d'internement où, pendant la guerre, de nombreux Tsiganes furent enfermés. Cette manifestation est due à l'initiative de Sigot, grâce aux démarches qu'il a faites, suite à la parution de son livre " Un camp pour les Tsiganes et les autres ". Admirable discours de sa part. Musique militaire. Présence de personnalités civiles et d'autres de l'armée ; presse et radio se sont déplaçées de même que quelques survivants autrefois internés dans ce camp.
Page 364, Matéo Maximoff in Matéo Maximoff - Carnets de Route par Gérard Gartner
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Jacues SIGOT vu par lui-même :
Actualité de Jacques SIGOT
Dernière mise à jour : le 22/12/2019
Liens :
Le Samudaripen, Holocauste des Tsiganes, grand combat de Jacques SIGOT
Gérard Gartner et son ouvrage sur Matéo Maximoff
Actualité de la rubrique Samudaripen
Le site de l'association des Amis de la Mémoire du Camp Tsigane de Montreuil-Bellay : http://memoire.du.camp.free.fr/
Contacter Jacques SIGOT : jacquesjenny.sigot@free.fr
Sites de Jacques SIGOT :
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Jacques Sigot
Depuis quelques dizaines d'années, Jacques SIGOT se bat pour que soit reconnue la forfaiture qui fit que des Tsiganes furent internés en France victimes dun décret signé par la République le 6 avril 1940, avant l'invasion allemande, et que certains restèrent dans des camps jusquen juin 1946, presque deux ans après la libération du territoire national*. Il souhaite en particulier que l'ancien camp de Montreuil-Bellay (49) soit classé car c'est " le seul qui, en France, garde des traces visibles ".
Camp de concentration des Tsiganes à Montreuil-Bellay
Lui et quelques autres ont réussi à faire ériger une stèle en 1988 sur le site. Chaque année, le dernier samedi du mois d'avril, est organisée là une cérémonie officielle.
* L'extermination de Tsiganes na pas eu lieu en France, ni leur déportation en vue de l'extermination.
Article (en partie) tiré du quotidien la Nouvelle République du Centre-Ouest, des propos recueillis par Édith Van Cutsem, en date du 6/02/2006 et corrigé à distance par Jacques Sigot
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Un article sur Jacques SIGOT résumant bien (quoique trop brièvement) son action dans le quotidien "La Nouvelle République du Centre-Ouest", Loudun et le Loudunais en novembre 2011. http://www.lanouvellerepublique.fr/Vienne/Actualite/24-Heures/n/Contenus/Articles/2011/10/23/Jacques-Sigot-et-le-camp-des-Tziganes D. Toulmé le 8/02/2012
Cette page fut mise à jour dernièrement le 2 décembre 2022 Liens :
Les ouvrages et actualités de Jacques SIGOT : http://filsduvent.kazeo.com/Sigot-Jacques-a121151270
Les manifestations qui ont lieu sur l'ancien site du Camp de concentration de Montreuil-Bellay pendant la Seconde Guerre mondiale : http://memoire.du.camp.free.fr/ Ce lien et ce site ne sont plus actifs en décembre 2022.
Le site de l'association des Amis de la Mémoire du Camp Tsigane de Montreuil-Bellay : http://memoire.du.camp.free.fr/ (Ce site et ce lien ne sont plus actifs à ma connaissance en décembre 2022. On pourra, au besoin, consulter le site/blog consacré sur Blogspot.com : https://memoireducamptsigane.blogspot.com/
Le blog de Jacques SIGOT actif jusqu'en 2017 et valide au moins jusqu'en décembre 2022 : https://jacques-sigot.blogspot.com/
L'action de Jacques SIGOT dans la presse :
2011 : http://www.lanouvellerepublique.fr/Vienne/Actualite/24-Heures/n/Contenus/Articles/2011/10/23/Jacques-Sigot-et-le-camp-des-Tziganes
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