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    De retour en France après une tournée en Turquie, voici

    Battuta de Zingaro

     

    L'affiche du spectacle en Turquie

     

                   Dans le spectacle BATTUTA, le théâtre équestre Zingaro renoue avec l'esprit Tzigane ("Zingaro" en italien). Les écuyers formidables de virtuosité, sont emportés par les rythmes de deux groupes de musiciens roumains, une fanfare de cuivres de Moldavie et un ensemble à cordes de Transylvanie. Battuta (pulsation en langue rom, mesure en italien, et... grand voyageur célèbre) est une Fête.
    Artiste nomade, Bartabas ouvre des espaces infinis à la poésie et à l'imaginaire et offre au public une époustouflante ode à la liberté.

    Ce spectacle, de retour au fort d'Aubervilliers du 21 septembre au 31 décembre 2007, est d'une durée de 1h30.

    176, avenue Jean-Jaurès, Aubervilliers (Seine-Saint-Denis). Métro : Fort d'Aubervilliers

    Tél : 08-92-68-18-91 (0,34 €/min). De 24 à 50 €


     

     

         Il est dommage que ce spectacle de grande qualité n'ait lieu que le soir ou tard dans l'après-midi car on aimerait emmener les enfants !

     

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    Battuta, une création ébouriffante de Zingaro

    Battuta, une création ébouriffante de Zingaro 

     
    Battuta, une création ébouriffante de Zingaro  Photo: Antoine Poupel
     

    Hédoniste, excessive, débridée ? Difficile d’embrasser en quelques mots l’odyssée baroque à laquelle nous convie Bartabas, dans Battuta (battue). Après la Corée (Eclipse, 1997) et le Tibet (Loungta, 2003), le créateur de Zingaro nous entraîne en terre tzigane, à bride abattue. Scandés par les fanfares Shukar (Moldavie) et Taraf (Transylvanie), les tableaux se succèdent sur un rythme frénétique.

    Les cavaliers acrobates, affamés de liberté, tournoient autour des chevaux et des éléments, caressent la terre, fouettent l’air, traversent l’eau. Soudain, les cuivres se taisent, un violon s’élève, une mariée traverse la piste sur un destrier à la robe blanche, son voile en apesanteur. Cette respiration lyrique n’est qu’un prétexte à la ronde infernale, car elle sera bientôt convoitée par une horde de prétendants fantasques, brandissant fourches, fusils ou manches à balai.  

    Cavale explosive
    Bartabas n’est jamais meilleur que quand il laisse son imagination partir en cavale. Le bouquet final, hommage à Emir Kusturica, est une explosion de couleurs et de notes, soufflés à la face du spectateur comme autant d’invitations à la transe tzigane.

    On croise (entre autres) un ours acrobate, des mangeurs rigolards installés sur une roulotte brinquebalante, un enterrement au pas de course, un cochon pendu à une douche, un labrador et quelques oies... Le maître apparaît à la fin en costume zébré, monté sur l’âne Narthex, pour un unique tour de piste. Celui que l’on dit ombrageux porte en lui un chaos dansant. Eh bien, dansez maintenant !

    Article de Gautier Battistella pour  le 16/11/2007
     

    Liens :

    * L'actualité de la rubrique L'art tsigane du site des Fils du vent sans pays : http://filsduvent.oldiblog.com/?page=articles&rub=144190

    * Autres spectacles tsiganes, voyageurs : http://filsduvent.oldiblog.com/?page=articles&rub=52679

    * La page consacrée à Emir Kusturica sur le site des Fils du vent sans pays : http://filsduvent.oldiblog.com/?page=lastarticle&id=271290

    * Le site de Zingaro : http://www.zingaro.fr/

    * Les fils du vent, c'est aussi des chevaux : http://filsduvent.oldiblog.com/?page=lastarticle&id=1049478

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