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Dina Gottliebova-Babbitt réclame au musée d'Auschwitz-BIRKENAU la restitution de sept aquarelles qu'elle a peinte en 1943, alors qu'elle était internée au camp de concentration polonais. Étudiante en art tchèque âgée alors de 20 ans, elle a sauvé sa vie ainsi que celle de sa mère en peignant des portraits de codétenues sur ordre du médecin nazi Joseph Mengele. Celui-ci cherchait à reproduire les nuances de la couleur de la peau des Tsiganes, impossibles à rendre avec les photos noir et blanc de l'époque.
"Ces peinture m'appartiennent, sans elles je ne serais pas là, ni mes enfants et petits enfants" insiste la vieille dame (83 ans) qui vit en Californie et a reçu récemment l'appui d'artistes et personnalités juives américaines ainsi que du conservateur du musée américain de l'Holocauste.
Mais les responsables d'Auschwitz refusent de rendre les portraits, qui témoignent de l'extermination de milliers de Tsiganes et de Gitans.
"Nous ne considérons pas ces aquarelles comme des oeuvres d'art, mais comme un travail documentaire réalisé sous les ordres de Mengele", s'est justifiée Teresa Swiebocka, la directrice du musée.
Article provenant du magazine L'Express en date du 7/09/2006
Gallerie consacrée à Dina Gottliebova-Babbitt
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Roms de Villeurbanne, un long périple vers le droit en France
Le droit de vivre, c'est tout !
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Un bidonville bâti pour durer
Depuis trois mois, le terrain vague de la Soie n'a guère changé de physionomie. Et en dépit de la volonté des associations de soutien aux Roms et des services de l'Etat, les familles, installées dans le bidonville de Villeurbanne depuis le 1er septembre 2006, s'apprêtent à passer l'été dans leurs cabanes, au milieu des déchets. L'évacuation du terrain en février par l'Association lyonnaise pour l'insertion par le logement (Alpil) a permis de reloger cinquante personnes dans un foyer du Grand Lyon. « Mais il en reste quatre cents sur le terrain. Nous attendons que des places en logement temporaire se libèrent », souligne Nicolas Molle, de l'Alpil. Une attente qui pourrait s'éterniser, la majorité des appartements de ce type affichant complet. « Pour en libérer, nous devons voir quels occupants sont capables d'accéder à un logement autonome et les aider à partir », précise l'association.
A la Soie, certains occupants s'impatientent. « Nous sommes en France depuis 2002. Je ne vois pas pourquoi je n'aurais pas droit à une maison », s'agace un habitant. La famille Lazar reste plus mesurée. « Ici, on nous aide beaucoup et désormais, on peut travailler », témoigne Onofrei, qui espère bientôt décrocher un travail de chauffeur. « Nous voulons juste gagner notre vie pour nourrir notre famille », poursuit ce père de famille, qui après des années de souffrance, semble avoir tiré un trait sur son pays d'origine, la Roumanie. Grâce au travail des associations, quinze autres promesses d'embauches pourraient se concrétiser sur le squat.
20 Minutes, éditions du 25/05/2007 - 07h52
En France, au XXIe siècle, des bidonvilles (2002 - Vaulx en Velin)© Bruno AMSELLEM / KR IMAGES PRESSEDes familles de la Soie relogées
Premiers départs du bidonville de Villeurbanne. Dès aujourd'hui, une quinzaine de familles, sur les cent quarante installées sur le terrain vague depuis le 1er septembre, doivent être relogées dans près de cinquante chambres dispersées sur des foyers du Grand Lyon. Dès lundi, cinq autres ménages, sans enfants pour la plupart, devraient à leur tour quitter la Soie, selon l'Association lyonnaise pour l'insertion par le logement.Jeudi dernier, lors d'une réunion avec l'Alpil, la préfecture du Rhône s'était engagée à débloquer les fonds nécessaires pour permettre l'accueil des Roms dans les différentes structures.L'association recherche actuellement des logements plus durables pour accueillir les couples avec enfants et un terrain aménagé pour les plus saisonniers. A la Soie, les baraques vides seront détruites pour éviter l'installation de nouvelles familles.
E. F.
20 Minutes, éditions du 18/04/2007Une issue pour les Roms de la Soie
Vers un relogement des quatre cent cinquante Roms de La Soie à Villeurbanne. D'ici à la fin de la semaine, une vingtaine de familles pourraient quitter le bidonville aménagé depuis le 1er septembre pour être accueillis en foyers ou résidences adaptées. Un relogement très attendu par les occupants du terrain vague et que la préfecture se serait engagée jeudi, lors d'une réunion avec l'Association lyonnaise pour l'insertion par le logement (Alpil), à activer en débloquant les fonds nécessaires.A l'issue de ces premiers départs, les Roms de la Soie pourraient être progressivement dirigés vers des logements plus durables. Côté emploi, certains adultes du camp pourraient prochainement bénéficier de titres provisoires de séjour avec droit au travail pour suivre une remise à niveau dans le bâtiment. Une branche en tension dans laquelle une vingtaine de Roms pourraient être recrutés.
E. F.
20 Minutes, éditions 15/04/07, dernière mise à jour du 16/04/2007Les Roms installés depuis cinq mois à Villeurbanne...
...ont reçu hier la visite d'un huissier leur intimant l'ordre de partir. Le délai accordé par le tribunal expirait hier. Une cinquantaine de personnes du collectif Roms se sont rassemblées sur le camp en signe de soutien. Les conditions de vie restent très précaires sur ce terrain où 120 cabanes de bric et de broc abritent 234 adultes et 236 enfants. Une réunion pour trouver une solution s'est tenue ce jour.
Article en date du 24/01/2007, Métro France, quotidien gratuit
Habitation de fortune, pour survie provisoire...
© Bruno AMSELLEM / KR IMAGES PRESSE
Le bidonville de Saint-Priest a été évacué avant la rentrée 2006/07
Cent-cinquante personnes ont été expulsées du terrain de Pierre-Bénite le matin du 1er septembre 2006. Elles sont désormais installées à Villeurbanne.
On est très amer. Les Roms n'intéressent personne tout le monde s'en fout (Isabelle Marble de Médecins du Monde )
La scolarisation des Roms est un sujet délicat. Elle rend visible une population que certains ne veulent pas voir (Yves Fournier, enseignant au sein de l'association Aide à la scolarisation des enfants tziganes)
Débat et Forum 20minutes, ma contribution : Roms : répit avant expulsion
le discour de D. Strauss-Kahn sur la scolarisation des enfants menacés d'expulsion : http://www.dailymotion.com/video/x6u30_DSK-et-limmigration, mais que l'on a pas entrendu d'ailleurs pour Villeurbanne.
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A vous de répondre à la question
FESTIVAL FLAMENCO De
NIMES
14ème édition. 4 jours au rythme des chants et danses Flamenco pour vous réchauffer au coeur de l'hiver...
Du 23-01-2006 au 29-01-2006
Lieu
Théâtres de Nîmes
30000 NimesSi toutefois il vous intéresse de donner votre avis. Merci.
Sur la photo : Sara Baras, l'une des meilleures danseuses de flamenco actuel.
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