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    Ayo, elle a vraiment quelque chose !

     

     

    </P

    ...Du chien ou je ne m'y connais pas !

     

    Paroles de la chanson :

     

    Do you really think she can love you more than me,
    do you really, really think so
    Do you really think she can love you more than me,
    baby I know she won't
    Cause I loved you, unconditionally,
    I gave you even more than ,I had to give
    I was willing for you to die,
    cause you were more precious to me, than my own life

    Down on my knees, I'm begging you,
    Down on my knees, I'm begging you,
    Down on my knees, I'm begging you,
    Please, please don't leave me

    I won't believe, that you really, really,
    wanna leave me, just because of her
    Have you forgot about, all the things, we've been through,
    she was not the one, who was there for you
    See, I loved you unconditionally,
    I gave you even more than ,I had to give
    I was willing for you to die,
    cause you were more precious to me, than my own life

    Down on my knees, I'm begging you,
    Down on my knees, I'm begging you,
    Down on my knees, I'm begging you,
    Please, please don't leave me

    Don't leave me, I'm begging,
    I love you, I need you, I'm dying, I'm crying, I'm begging,
    Please love me
    I love you, I love you,
    I'm begging, please love me,
    I'm begging, I'm begging,
    Please dont'leave me, no, no, no, no, no

    Down on my knees, I'm begging you...

     

     

      C'est bien qu'elle chante ainsi devant des caravanes (campement de nomades, aire pour les Voyageurs, entrée de bidonville ?). Ce clip pourrait montrer que les sentiments "nobles" et profonds que chante Ayo ne sont pas l'apanage d'une société dite "évoluée", parce que vivant dans le confort matériel. 15/09/2008 D. Toulmé

     

     


     

     

    Liens :

    * Bonheurs en voyage suivants dans la rubrique : 8 avril : fête mondiale des Roms : http://filsduvent.oldiblog.com/?page=lastarticle&id=2004958

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  • Portrait de Jésus le Christ (?) 54 x 75 cm

    Lithographie originale

     

     

     

    Raya SORKINE

     

     

     

                Né à Paris en 1936, Raya reste caché pendant la guerre avec sa mère, Juive russe immigrée, ainsi qu'avec la famille de sa mère dont il adopta le nom. Cette atmosphère slave et sémite le marqua profondément. Il ne cesse de la rechercher et de la retranscrire à travers ses toiles. Bien que né en France, il sent couler la Russie dans ses veines. Une Russie qu'il n'a jamais connue sinon dans le souffle, dans les rêves, dans la mémoire d'une mère. Raya est, comme on dit, "un enfant de la balle". A l'âge de douze ans, il quitte l'école et, à peine âgé de quatorze ans, muni d'un petit carnet à dessin, il part sur les routes comme un nomade. Il dort à la belle étoile. L'Europe, la Scandinavie, le Moyen-Orient… il va partout, dessinant ou peignant. Plus tard il achète une caravane pour poursuivre ses voyages. Le long de sa vie errante qui dure près de vingt ans, il disperse dans le monde ses nombreux tableaux, il épouse quatre femmes dont il a sept filles.
    Aujourd'hui, âgé de 54 ans, grand-père de quatre petits-enfants, le peintre n'a rien perdu de sa primitivité ni de son mysticisme universaliste. Dans sa maison du Sud de la France, il aime à lire des textes du Zohar ou de la kabbale.
    Il peint la nuit en écoutant "sa musique" (cosmique ou religieuse). Sa peinture est profondément slave et profondément juive.
    Un climat de fête règne dans ces toiles lyriques, expressionnistes. Il y a là une force directe, une fougue enivrante. Cette violence lyrique est une sorte d'hymne à la vie qui imprègne tous ses tableaux. La matière est somptueuse, robuste. Les couleurs sont chaudes. Elles forment un espace léger sur lequel flottent des personnages, des instruments de musique, des fruits, des animaux, comme soulevés par un souffle d'allégresse.
    Plus Raya avance en âge, et plus ses toiles sont animées d'un souffle spirituel. A présent, comme l'écrit un célèbre poète, "il boit l'espace nourricier, ouvert à tous, ouvert lui-même à une nouvelle et incroyable rosée".
    (texte de 1990 de la gallerie d'art Dima ( http://www.dimagallery.com))

     

    Mais, Raya Sorkine est surtout l'auteur d'une oeuvre colorée. En voici un exemple :

     

    A la fête ou au marché


     

     

    Liens :

    * La page suivante de la rubrique, les Tsiganes au Portugal représentés par A Severa, chanteuse de fado : http://filsduvent.oldiblog.com/?page=lastarticle&id=2003664

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    Qu'est-ce qu'elle manigance ?

     

     

    Il s'agit d'une série de photographies qui ont vraisemblablement été prise dans la Sarthe (Saint-Mars d'Outillé, Pruillé-L'Éguillé, Jupilles, (ailleurs peut-être ?)). Je vous propose de résoudre ce puzzle qui a probablement une relation très lointaine avec les Tsiganes, bien que des roulottes sur la gauche semblent attendre comme autant de témoins.

     

     

    " L'on peut y voir la place d'un village avec en arrière plan la devanture d'un commerce, sur la gauche deux roulottes, ainsi qu'une femme en tenue typique et sur la facade une plaque émaillée de la marque Byrrh. "

     

     

     

    Ici, il y a accord ; on se sert la main... Ou bien, veux-t-on faire une farce ? (l'homme semble cacher quelque chose derrière son dos. Ou bien est-il amputé d'un bras ? ou encore y a-t-il un effet d'optique ?)

     

     La vieille dame se dirige vers les mariés et leurs invités. On la reconnaît à sa coiffe typique... de quelle région ?

     Au moins deux mariages comme furent courant les double mariages (souvent soeurs ou frères ou les deux !) Plusieurs femmes portent cette coiffe particulière à moins que ce ne soient des cols blancs...

     

    Qui saurait localiser ces clichés ? S'agirait-il d'une coutume locale dont le sens nous échappe ? Ou, simplement, une grand-mère qui ne sait pas comment s'y prendre pour se faire remarquer ?

     

    Et là, le photographe officiel avec le chapeau ?  

     

    Éléments de réponse :

    Interview d'Henriette Langard dans le quotidien La Nouvelle République du Centre-Ouest, en date du 22/09/2008, par Hervé Aussant :

    Quelle importance les coiffes avaient-elles au XIXe siècle ?

    " Essentielle, surtout dans notre région [la Touraine], qui n'a pas de costume régional. Le signe de reconnaissance, avec les bijoux, c'était donc la coiffe qui, dans les campagnes, était portée par toutes les femmes, sauf les prostituées et les femmes les plus pauvres. Vous comprenez donc son importance ! "

    Les femmes portaient-elles toujours la même coiffe ?

    " Non, mais elles en portaient une de la naissance à la mort, différente selon les étapes de la vie. On en mettait une aux bébés parce que les fontanelles étaient mal formées et qu'on avait peur que leur esprit s'envole. "

    Henriette Langard est bibliothécaire à la bibliothèque universitaire de Tours (37).

     

    On peut en conclure, même si c'est maigre, que cette femme n'est pas une mendiante. Elle a un statut dans la commune où elle vit. En tout cas, cela fera taire certaines langues qui insinuaient que cette dame d'âge honorable faisait l'aumône. :-)  D. Toulmé le 30/09/2008

     

     

     


    La dernière mise à jour date du 1/10/2008

     

     

    Liens :

    Aidez-nous à en savoir davantage sur les Tsiganes. La page suivante s'interroge sur une mystérieuse fabrique de perles vers Perigueux, et des tsiganes travaillant pour pas cher pendant la guerre... : http://filsduvent.oldiblog.com/?page=lastarticle&id=2020824

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