• Soutien à Angelo GARAND à Seur (41)

    Actualité du drame de Seur (41) Un jeune délinquant lâchement assassiné par une police surarmée

     

    Un jeune homme du Voyage fait les frais de l'entrainement des forces de l'ordre à tirer sur tout ce qui bouge !

    Soutien à Angelo GARAND à Seur (41)

    Les dérives de l'État d'urgence en France

     https://www.leetchi.com/c/solidarite-de-aurelie-garand

     

     

     

     

    Page mise à jour dernièrement le 31/05/2020

     

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    Le sociologue Didier Fassin publie un livre sur la mort d'Angelo Garand.

     

    Soutien à Angelo GARAND à Seur (41)

    Éditions du Seuil, 2020

     

    "La justice, dans ce type d'affaire [elle] a plus tendance à croire la version des gendarmes assermentés [...], que la version des parents de la victime, surtout lorsqu'il s'agit de gens du voyage". Didier Fassin pour la Nouvelle République du Centre-Ouest, samedi 16 mai 2020

     

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    Loir-et-Cher

    " Une réelle avancée " pour la famille d'Angelo Garand

    29/09/2017 05:22
     

    Blois

    Dans un communiqué publié ce jeudi, le comité de soutien des proches d'Angelo Garand, tué le 30 mars dernier à Seur, lors de son interpellation, réagit après la mise en examen en début de semaine de deux gendarmes de l'antenne du GIGN de Tours. « Pour notre famille, c'est une première et réelle avancée, marquant une prise en compte de nos témoignages et des éléments factuels figurant au dossier. »

    Le comité estime cependant que son « combat pour la justice et la vérité est loin d'être gagné » et considèreenfin que la qualification retenue (violences volontaires avec arme ayant entraîné la mort sans intention de la donner) reste « minime » par rapport au fait qu'Angelo Garand a reçu « 7 balles tirées à bout portant en plein torse ».
    Le communiqué rappelle qu'un rassemblement aura lieu en mémoire d'Angelo Garand, samedi 30 septembre prochain, à 15 h, devant le tribunal de Blois.

     

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    Indre

    Affaire Garand : gendarmes mis en examen

    27/09/2017 05:38

     
    Les proches de la victime ont déjà organisé des manifestations à Blois et Tours. - Les proches de la victime ont déjà organisé des manifestations à Blois et Tours.Les proches de la victime ont déjà organisé des manifestations à Blois et Tours.
     
    Les proches de la victime ont déjà organisé des manifestations à Blois et Tours.

    Deux hommes du GIGN de Tours ont été mis en examen, lundi, pour violences volontaires avec arme ayant entraîné la mort sans intention de la donner.

    Blois (Loir-et-Cher)

    Dans le cadre de l'affaire concernant la mort d'Angelo Garand, deux gendarmes de l'antenne du GIGN de Tours ont été mis en examen, lundi, pour violences volontaires avec arme ayant entraîné la mort sans intention de la donner, après avoir été entendus par l'un des juges d'instruction chargé de l'information judiciaire. Le parquet de Blois avait« sollicité leur placement sous le statut de témoins assistés », indique le procureur de la République de Blois, Frédéric Chevallier. Les deux gendarmes ont été laissés libres et ne font pas l'objet d'un contrôle judiciaire.

    Condamné à Châteauroux

    L'enquête sur les circonstances de la mort d'Angelo Garand se poursuit. Cet homme de 37 ans, membre de la communauté des gens du voyage, père de trois enfants, a été tué le 30 mars 2017, à Seur, lors de son interpellation par la gendarmerie. En septembre 2016, à l'issue d'une journée de permission de sortie accordée par la prison de Vivonne (Vienne), où il était détenu, Angelo Garand n'avait pas regagné l'établissement pénitentiaire. Angelo Garand avait un lourd casier comportant vingt et une mentions, surtout pour des faits de vols aggravés. Sa dernière condamnation (quatre ans de prison ferme) avait été prononcée en janvier, à Châteauroux.
    Les recherches menées par les gendarmes dans le cadre de cette évasion avaient permis de le localiser chez ses parents, à Seur. L'antenne du GIGN de Tours avait été sollicitée pour procéder à son interpellation, l'homme étant susceptible d'être armé. Les gendarmes ont indiqué avoir tiré sur Angelo Garand qui se serait précipité vers eux, un couteau à la main, bien qu'ayant reçu une décharge de pistolet à impulsion électrique.
    Les proches de la victime qui se sont constitué partie civile, ont été entendus cet été par le juge d'instruction. Ils contestent la thèse de la légitime défense, privilégiée par le parquet de Blois. Ceux présents au moment des faits affirment qu'il n'y a eu aucune sommation des militaires du GIGN qui auraient tiré aussitôt entrés.
    Un rassemblement est organisé par les proches et les soutiens d'Angelo Garand, ce samedi 30 septembre, à 15 h, devant le palais de justice de Blois. La date a été fixée avant que ne soit annoncée la mise en examen des deux gendarmes.

    F. V.

     

     

     

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    Voici la version de la Nouvelle-République, quotidien régional (Lionel Oger) le 1er avril 2017 :

    Loir-et-Cher - Faits divers

    Loir-et-Cher : les gendarmes auraient tiré sur le fugitif pour se défendre

    Le procureur de Blois a évoqué les circonstances de l’interpellation qui s’est soldée par la mort d’Angelo Garand jeudi à Seur dans le Loir-et-Cher. Le fugitif a brandi un couteau pour s’attaquer aux gendarmes.

    " La thèse de la légitime défense semble privilégiée au lendemain de la tragique interpellation qui a coûté la vie à Angelo Garand. Hier, le procureur de la République de Blois, Frédéric Chevallier, est revenu sur les circonstances de l'opération de gendarmerie qui a tourné au drame à Seur. L'homme qui appartenait à la communauté du voyage, était en cavale depuis la fin du mois de septembre 2016. Il avait profité d'une permission de sortie pour ne pas réintégrer le centre de détention de Vivonne près de Poitiers (Vienne). « Il faisait l'objet d'un mandat d'arrêt délivré par le juge de l'application des peines et était recherché pour évasion dans le cadre d'une commission rogatoire du juge d'instruction. C'est dans ce cadre que les gendarmes de la section de recherches de Poitiers l'ont localisé au domicile de son père à Seur » précise le chef du parquet de Blois.

    Angelo Garand avait un lourd casier comportant 21 mentions concernant surtout des faits de vols aggravés. La dernière condamnation, 4 ans de prison ferme, avait été prononcée en janvier dernier à Châteauroux. L'homme était considéré comme potentiellement dangereux. A plusieurs reprises, il a été interpellé en possession d'armes. C'est pourquoi les enquêteurs poitevins ont reçu le renfort de leurs collègues de l'antenne tourangelle du GIGN. L'interpellation a été déclenchée vers 13 h jeudi. Les gendarmes ont investi l'ancienne ferme où résident les proches du jeune gitan en cavale. Trois hommes et deux femmes ont été interpellés sans poser de difficulté. A la recherche du fugitif, les militaires ont alors pénétré dans une petite dépendance plongée dans l'obscurité.

    Une autopsie a été réalisée vendredi matin à Tours

     « Angelo Garand se cachait au fond de la dépendance, indique le procureur de Blois, les gendarmes lui ont demandé de se rendre, l'homme s'est levé, les gendarmes sont venus à son contact, puis il a sorti un couteau et l'a exhibé en s'avançant avec des gestes circulaires menaçants. Les gendarmes ont reculé et ont utilisé le Taser, le pistolet à impulsions électriques. Mais cela n'a pas eu l'effet escompté car Angelo Garand a réussi à arracher l'un des dards. Cela a manifestement amplifié sa volonté de ne pas être interpellé et il s'est rué sur un gendarme tentant de lui porter des coups au niveau du visage et du cou. C'est dans ces conditions qu'un premier gendarme a fait usage de son arme puis un second militaire a fait de même ce qui a permis de le neutraliser. »

    Angelo Garand a, malgré l'intervention du Smur, succombé très rapidement. Le magistrat n'a pas précisé combien de projectiles l'avaient atteint. Une autopsie a été réalisée vendredi matin à Tours. « Tous les résultats de cet examen ne sont pas connus. Le but de cette enquête est de parvenir à la vérité et établir comment les choses se sont passées. Les deux gendarmes ont été placés en garde à vue et sont entendus par l'inspection générale de la gendarmerie. Leurs trois collègues seuls témoins directs des faits ont eux aussi été entendus. Une reconstitution a été organisée ce vendredi après-midi sur les lieux de l'interpellation. Les constatations médico-légales, celles de la police technique et scientifique, l'expertise balistique de l'IRCGN confrontées aux différentes auditions permettent de dire qu'il existe une cohérence avec la description faite par les gendarmes. Je n'ai pas d'éléments permettant de douter de cette explication. »

     La garde à vue des deux militaires doit s'achever ce matin. Le parquet de Blois va ouvrir une information judiciaire. La section de recherches d'Orléans sera chargée d'enquêter sur les violences visant les deux gendarmes tandis que le bureau des enquêtes de l'inspection générale de la gendarmerie établira les conditions dans lesquelles les militaires ont ouvert le feu.

     « J'ai deux impératifs, a insisté le procureur Frédéric Chevallier, approcher au plus près de la vérité en ouvrant ces enquêtes tout en prenant en compte le drame subi par la famille. J'ai rencontré les proches d'Angelo Garand. Le corps du défunt leur a été remis ce vendredi après-midi et leur lieu d'habitation leur a été également restitué. »

     Un important dispositif comportant notamment deux escadrons de gendarmerie mobile restera en place jusqu'à nouvel ordre afin de prévenir d'éventuels débordements. Hier soir, hormis quelques provocations orales envers les gendarmes qui surveillaient les abords de la ferme, aucun incident sérieux n'était à déplorer."

    Lionel Oger

    M<sup>e</sup> Anne-Sophie Arbellot de Rouffignac.
     

    Puis de  Xavier Benoit (NR), le 1/04/2017 :

     

    M<sup>e</sup> Anne-Sophie Arbellot de Rouffignac. - M&lt;sup&gt;e&lt;/sup&gt; Anne-Sophie Arbellot de Rouffignac.M<sup>e</sup> Anne-Sophie Arbellot de Rouffignac.

    Soutien à Angelo GARAND à Seur (41)

     

    Me Anne-Sophie Arbellot de Rouffignac

    " Surprise, étonnée… Me Anne-Sophie Arbellot de Rouffignac (barreau de la Charente), avocate d'Angelo Garand, contactée hier, se dit même « choquée » d'apprendre que son client est tombé sous les balles des gendarmes du GIGN.

    « Objectivement, même avec ses 21 mentions au casier judiciaire, j'ai toujours trouvé que c'était un garçon sympathique. Pour moi, ce n'était pas un type dangereux : il mesure 1,60 m pour 40 kg… Une petite crevette, un roux avec des tâches de rousseur qui ne ressemble pas du tout à un gitan. Il coopérait avec les enquêteurs et l'institution judiciaire. Angelo, c'était un peu le Huggy les bons tuyaux de la délinquance. » Leur dernière rencontre date du procès, en avril 2016, devant le tribunal correctionnel de Poitiers. Le prévenu, qui souffrait d'une addiction à l'héroïne, était poursuivi pour des vols par ruse et du recel commis à Montamisé (Vienne) Saint-Genou, Châtillon-sur-Indre (Indre) et Blois. Il était jugé seul. Il pleurait à chaudes larmes, s'excusant auprès de sa femme et de son fils. Les parisiens de la bande dite « des BMW », qui devaient lui donner 400 € pour cette équipée délictuelle, avaient pris la fuite. Il n'avait jamais donné leurs noms. 
    Après neuf mois de détention provisoire, le trentenaire né à Orléans en juillet 1979, avait été condamné à 24 mois de prison (dont 9 avec sursis), à purger au centre pénitentiaire de Poitiers Vivonne. « C'était un type d'une loyauté incroyable », ajoute son conseil qui attend un « mandat de la famille pour éclaircir ce qui s'est passé à Seur. Le procureur est un magistrat en qui j'ai toute confiance. Je souhaite avoir des détails sur les circonstances de l'interpellation. La famille Garand était sédentarisée, des gens modestes qui étaient devenus plus ruraux que voyageurs. Il n'était d'ailleurs pas très compliqué pour eux d'obtenir une promesse d'embauche. » 
    Angelo Garand travaillait régulièrement à la taille des vignes.

    Xavier Benoit
    Peut-on parler de légitime défense ? De qui se moque-t-on ? D. Toulmé le 23 juin  2017
     Loir-et-Cher - Blois -

    Hommage à Angelo Garand

    21/04/2017 05:22
     
    Blois
     

    La préfecture de Loir-et-Cher a indiqué, hier, qu'une déclaration de manifestation avait été déposée par l'association Galeano pour le samedi 22 avril, à partir de 15 h, place de la République, à Blois. Ce rassemblement a pour objet de rendre hommage à Angelo Garand.

    A 37 ans, ce dernier est mort le 30 mars lors de son interpellation, à Seur. En cavale depuis la fin du mois de septembre 2016, il se serait rué sur un gendarme avec un couteau, malgré l'usage d'un Taser par un militaire. Deux gendarmes auraient ouvert le feu à plusieurs reprises. Ils ont été placés en garde à vue. Une information judiciaire a été ouverte le 7 avril.
    L'association Galeano a, notamment, été créée pour promouvoir les échanges entre les pays d'Amérique latine et la région Centre - Val de Loire. Elle organise, par exemple, des conférences sur des thématiques variées.

     

     

     

    La famille d'Angelo Garand veut la vérité

    Après Blois le mois dernier, la famille d'Angelo Garand et le collectif « D'ailleurs nous sommes d'ici 37 » sont venus à Tours pour réclamer justice et vérité pour Angelo. - Après Blois le mois dernier, la famille d'Angelo Garand et le collectif « D'ailleurs nous sommes d'ici 37 » sont venus à Tours pour réclamer justice et vérité pour Angelo.
    Après Blois le mois dernier, la famille d'Angelo Garand et le collectif « D'ailleurs nous sommes d'ici 37 » sont venus à Tours pour réclamer justice et vérité pour Angelo.
     

     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
    Après Blois le mois dernier, la famille d'Angelo Garand et le collectif « D'ailleurs nous sommes d'ici 37 » sont venus à Tours pour réclamer justice et vérité pour Angelo.
     

    De notre rédaction de Tours

    L e GIGN, c'est fait pour les criminels, les gens dangereux. Pas pour les délinquants ! Tout juste deux mois après que son frère a été tué dans une cabane jouxtant l'habitation de ses parents à Seur, Aurélie Garand ne comprend toujours pas pourquoi les militaires de l'antenne tourangelle du GIGN sont intervenus et ont tiré à sept reprises sur lui. Angelo Garand était recherché depuis le mois de septembre 2016 : il n'avait pas regagné sa cellule de la prison de Vivonne, près de Poitiers (86) après avoir bénéficié d'une permission de sortie d'une journée. Alors qu'une pétition circule, la famille et un collectif de défense se sont rassemblés, ce mardi, près du palais de justice de Tours.
    « Forces de l'ordre ou pas, le crime doit être puni ! »Porte-parole de la manifestation réclamant vérité et justice pour Angelo, qui s'est déjà fait entendre le 22 avril dernier à Blois et pourrait se rendre prochainement à Poitiers, la sœur du gitan sait que l'enquête va être longue. Elle redoute cependant qu'elle ne s'enlise. Le procureur de Blois, s'appuyant sur les premières constatations, privilégie la thèse de la légitime défense car Angelo Garand aurait brandi un couteau pour s'en prendre aux gendarmes. Une information judiciaire a cependant été ouverte pour faire la lumière sur les circonstances de cette interpellation tragique. 
    « On a un principe : on ment jamais sur la mort de quelqu'un […] C'est possible qu'il ait eu un couteau, comme tout le monde », assure son autre sœur, Vanessa. « Mais c'est pas possible qu'il les ait agressés. »
    Que leur frère ait eu des démêlés avec la justice n'explique ni ne justifie aux yeux des proches qu'il ait été abattu. « Bien souvent, pour nous, les gens du voyage, tout ce qu'il y a pour nous, c'est la violence […] On ne peut pas accepter. […] Mourir de sept balles, sans s'y attendre, sans possibilité de s'échapper… »
    Leur combat se poursuit sur la place publique, comme ce mardi à Tours. En attendant de connaître toute la vérité.

    Olivier Brosse
     
     
     
     
     
     
     
     
    Liens : 
    * Un précédent à Draguignan, Joseph Guerdner, mai 2008 : http://filsduvent.kazeo.com/joseph-guerdner-trouve-la-mort-a-draguignan-a121153030
     
    « Le Pen condamné pour ses propos 2013Fargue et les Bohémiens rois de l'été »
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