-
La chine, c'est pas l'Pérou mais ça fait vivre
Chiner
" Chiner pour les femmes de la famille, c'est aller de maison en maison vendre de la dentelle ou des vanneries. "
In le commentaire du film Taïsa de Sébastien Balanger, dans Télérama n°3015 du 24/10/2007, par Virginie Félix
Définition attestée dans le site cultures-tsiganes.org:
"La chine": est surtout exercée par les femmes qui, faisant du porte à porte sont à la recherche d'un client qui acceptera de leur acheter mouchoirs, boutons, fils, dentelles, draps, paniers etc... Ce genre de vente à domicile on s'en doute n'est pas facile, on se méfie toujours de celui qui vient frapper à nos portes.
... ou par Bernard Formoso dans son ouvrage réédité chez L'Harmattan, Tsiganes et sédentaires. La reproduction culturelle d'une société, 2003 :
La " chine " : vendre sa production artisanale au porte à porte, troquer, commercer, marchander, etc.
Pour les brocanteur, chiner, c'est plutôt farfouiner pour espérer dégoter un objet de valeur à bas coût. C'est d'ailleurs la signification première pour L'Internaute
Étymologiquement, le mot viendrait du fait de rapporter des produits de Chine.
La " chine " est donc un moyen de rester nomade. Des objets sont ou fabriqués ou récupérés ou achétés pour être vendus ensuite dans une région où ils sont beaucoup moins disponibles. A ce titre, elle doit être encouragée et privilégiée.
Liens :
* Le film Taïsa de Sébastien Balanger dont est issu le premier extrait : http://filsduvent.oldiblog.com/?page=lastarticle&id=1676336
* Les métiers des Gens du voyage et autres Tsiganes : http://filsduvent.oldiblog.com/?page=lastarticle&id=300241
* Un site très complets sur les Voyageurs tsiganes et autres : http://www.cultures-tsiganes.org/cultures_tsiganes/histoire/histoire_p6_ametsi_3.htm
-
Commentaires