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un colloque sur les gens du voyage
A l'iniative du MRAP, à Paris, les 18 et 19 novembre 2005.
Que sait-on aujourd'hui de l'histoire, de la culture et de la situation des Tziganes? Rroms, Manouches, Gitans ? Ces peuples très anciens, dispersés dans lEurope toute entière, sont partout victimes de préjugés racistes et de stéréotypes dangereux.
Cest pour briser cette ignorance et lutter pour légalité des droits de toutes ces populations que le MRAP organise un colloque, précédé dune exposition sur les gens du Voyage et illustré par des projections de films.
Programme complet : Colloque gens du voyage
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Voleurs de poules
" Je suis souvent dans la lune. Il m'arrive de quitter la pompe à essence ou le restaurant sans payer. Comment expliquer, quand on est gitan, que l'on n'a pas voulu voler ?"
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" Je donne une interview pour la télévision française. Le journaliste commence très fort : " Vous les Gitans, vous êtes des voleurs." Je lui demande s'il est français. Il me dit que oui. Je lui dis : "Vous les Français, vous avez volé la moitié de l'Afrique. Curieusement, on ne dit jamais que vous êtes des voleurs"."
Alexandre Romanès, Un peuple de promeneurs, Le Temps qu'il Fait, 2000.
Les Gitans apparaissent en nombre dans l'oeuvre de Miguel de Cervantès. Ce dernier a une idée bien arrêtée sur ce peuple :
" On dirait que les Bohémiens et les Bohémiennes ne sont venus au monde que pour être voleurs. "
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Voir les liens suivants pour approfondir les sujets :
Riche mais il le cache sur la méconnaissance des Gitans
Biens illégitimes des Tziganes sur les soupçons de vol liés à la méconnaissance de la Culture.
Le fait-divers dans l'Indre concernant un chef de famille tortionnaire voulant obliger ses enfants à voler
Sans oublier, le Cirque Romanès qui n'est pas un repaire de brigands mais un cirque traditionnel tsigane
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Elle vendait des paniers sur le parking d'un supermarché. Elle et d'autres allaient de place en place vers les personnes aux chariots pleins regagnant leurs véhicules.
Je tentai de lire dans son cœur, dans son passé en pénétrant son regard. S'offusqua-t-elle de cette attitude cavalière à son égard ?
Elle me lança l'anathème suivant :
- Tu feras ta femme cocue avant la fin de l'année !, avec quelque chose d'agressif, de méchant même faisant ressentir le trouble, la gène dans laquelle elle s'était trouvée.
Je n'ai pas été tranquille jusqu'au dernier jour de décembre, redoutant une faute involontaire, une perte temporaire de la raison ou bien le grand amour qui, à entendre certains, nous transporte et nous change malgré nous.(Témoignage vécu, 2005)
Page mise à jour dernièrement le 1/08/2017
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