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    Un film écrit et réalisé par Benoit Califano et Laure Pradal (2003)
    Images : Pierre Trouillet
    Montage : Yanick Dumas
    Documentation : Véronique Lambert de Guise
    Production exécutive : Mille et une productions
    Coproduction : Le Gatief - Asnit - La Cimade

    Avec le soutien du Fond d'aide au victimes des persécutions nazies et le soutien du Ministère des Affaires Etrangères.

     

            La Cimade a coproduit ce documentaire de 57 minutes qui explore la mémoire contemporaine d’un peuple Rom violemment confronté au nationalisme du XX° siècle, afin de mieux cerner les nouveaux enjeux et la place de ce peuple en Europe.

    Un récit singulier... Celui d’un tsigane imaginaire qui part en quête de la mémoire de son peuple.

    Chemin faisant, d’étape en étape, notre voix de la mémoire interroge ceux qui se souviennent, ceux qui savent, parcourent les lieux de mémoire... Vidéo K7 Prix : 15 € Frais de port :3 €

    Se procurer la cassette : http://www.demainlemonde.provita.fr/article9.html

     

    " Contrairement à de vieilles idées reçues, les familles tsiganes n’ont pas oublié ce qu’elles ont subi pendant la Deuxième Guerre mondiale. « Quand elles ont été touchées, tout cela s’est dit et s’est raconté », acquiesce René Zanellato, secrétaire général du Gatief, œuvre tsigane évangélique à dimension internationale. Professeur des écoles, Agnès Le Soil, qui a des racines manouches et travaille dans une école mobile auprès des gens du voyage dans le Loir-et-Cher, l’a également constaté : « Dans les familles, le souvenir de cette époque est très fort. Les gens du voyage aiment beaucoup transmettre. Aujourd’hui comme hier le sentiment d’injustice perdure », affirme-t-elle. « Nous essayons de sortir ce génocide de l’oubli. C’est un aspect de notre passé, rempli de souffrances. Malheureusement, rien n’est fait auprès du grand public », regrette le pasteur René Zanellato. Associé au Gatief, la Cimade, grâce à des fonds publics, a produit un documentaire de 57 minutes, Les Roms, la mémoire retrouvée destiné à sensibiliser largement. Dans les milieux tsiganes, beaucoup malheureusement restent perplexes quant à son efficacité. Ambitieux et trop général sans doute, le documentaire n’est pas centré uniquement sur les persécutions de la Deuxième Guerre mondiale."

    Extrait du site Les archives de la réforme

     

    Liens :

    Le samudaripen ou Porajmos, génocide des Tsiganes au cours de la 2nde Guerre Mondiale : http://filsduvent.oldiblog.com/?page=lastarticle&id=244383

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    Courrier en réaction à un article paru dans la Nouvelle République du Centre-Ouest en date du 4/07/07

     

    Des échecs et des Roms

     

     

    Article paru dans la Nouvelle République du Centre-Ouest, département d'Indre-et-Loire, en date du 4/07/07, page "Grand Tours" (page n°8)

    Nom de l'article : Les Roms maîtres des échecs, par Thierry NOËL

     

    Heureuse initiative, mauvais titre !

    C'est une super initiative que celle de l'Échiquier Tourangeau en date du dimanche 1er juillet 2007. Aller à la rencontre d'un peuple honni était une gageure qui demande du courage et de la ténacité.

    Ce qui est moins heureux, c'est le titre donné à l'article paru ensuite. Dans "Les Roms maîtres des échecs", je m'attendais à trouver de vrais maîtres des échecs, des Karpov ou Kasparov. De maître point. Si ce n'est Stanislas Loiret, avec tout le respect que je lui dois, qui n'est pas Rom à ma connaissance, présenté comme une "figure de l'équipe première du club".

    Alors, j'ai cherché. Je n'ai pas mis longtemps à en trouver des échecs dans l'article : "camp "provisoire" de la gloriette", "personne n'ira rencontrer les Roms", "les péréginations d'un peuple toujours rejeté", "la (sur)vie continue". Aussi, dans cet article, je les ai vu les "maîtres des échecs" mais pas ceux voulu (?) par le journaliste. Ce peuple qui est le souffre-douleur de l'europe (les Tsiganes sont les Européens qui sont "le plus vulnérable aux actes de racisme" (http://filsduvent.oldiblog.com/?page=lastarticle&id=373859), mérite des ménagements qui sont peut-être outrepassés ici.

    Je mets cela sur le compte de la maladresse plutôt que de l'ignorance de votre part et je vous demande à l'avenir, davantage de retenue et de respect.

    Un titre prenant en compte la spécificité du peuple tsigane aurait été : Des échecs pour de faux chez les Roms, par exemple.

    Denis Toulmé

    Fils du vent sans pays

    Http://filsduvent.oldiblog.com

     

    Copies : Club d'échecs l'Échiquier Tourangeau, site des Fils du vent sans pays (filsduvent.oldiblog.com)

     

    Quoi d'étonnant à ce que les Roms s'y connaissent en échecs ? Ils en ont essuyé de si nombreux ! Mais, ça n'est pas une raison pour les accabler. La mémoire existe. Elle se construit tant bien que mal. Les choses avancent lentement mais elles avancent...

     

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    Colum McCann

     

    Colum McCann et les Tsiganes

    Après Noureev (Danseur, titre du roman), l’écrivain irlandais s’est intéressé au destin chaotique d’une Tsigane, bannie des siens. Zoli, roman sur l’univers méconnu des Roms, paraîtra chez Belfond à la rentrée de septembre (2007).

     

    Le Figaro Littéraire en date du 3/05/2007

     

     

                             C'est à 19 ans que ce Dublinois quitte l'Irlande pour les États-Unis, qu'il va traverser à bicyclette et, lors de ce périple, exercer divers petits boulots, avant de se fixer à New York. De cette expérience, il tirera un récit, Sister, récompensé en Irlande. Traversés par la brutalité de l'exil et de l'exclusion, ses livres relatent l'émouvant destin d'hommes et de femmes, avec leur lot de folie, de deuil et de solitude. Fin août paraîtra son prochain roman, dont le titre provisoire est Et que le monde poursuive sa course folle (Belfond).

    In, Le Monde des Livres du 22/05/09

     

     

     

    * Zoli, Éditions Belfond, 2007

    L'auteur s'est inspiré d'une histoire vraie, celle de Papusza, poétesse tzigane polonaise qui s'est exilée, rejetée par sa communauté pour avoir voulu raconter son histoire. Zoli, 6 ans, est seule survivante, avec son grand-père, du drame qu'a subi son campement, victime d'un bataillon fasciste. McCann relate le récit de cette femme extraordinaire, de 1930 à 2003. Il y a dans son récit de l'amour, de l'horreur, du fascisme et du communisme, de l'espoir et du désespoir.

    In le quotidien gratuit Métro, en date 6/09/2007

     

     

    Dernièrement mis à jour le 29 septembre 2021

     

    Liens :

    * La page consacrée à Papusza Bronislawa Wajs sur le site Filsduvent.oldiblog : http://filsduvent.oldiblog.com/?page=lastarticle&id=1640636

    * L'interview de Colum McCann par Isabelle Falconnier des éditions Payot : http://www.payot.ch/fr/nosLivres/selections/payot-hebdo/meilleurs-livres-rentree-200709/entretien.html

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