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Le monde de Chedid, un aperçu.
Où est ma terre ?
Où est ma terre ?
Mon pays est partout
Sur toutes les terres du monde
Il est dans l'autre part
Il est dans l' ailleurs.
Mon pays est partout
Au bord des alentours
Dans la halte
Dans l'étape
Dans le vivre
Et la demeure
Dans l'ici
Au plus loin.
Andrée CHEDID, prix Louise Labé 1966
Pour le printemps, pour les femmes et pour la poésie, quelques mots essentiels de la grande dame, cairote puis parisienne. Et mes hommages respectueux. D. Toulmé le 28/03/2010
Liens :
* Sur Andrée Chedid : http://pagesperso-orange.fr/mondalire/chedid.htm
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La Fiancée du Pirate
Date de Sortie : 1969
Réalisé par : Nelly Kaplan Avec : Bernadette Lafont, Georges Géret, Henry Czarniak, Claire Maurier, Julien Guiomar, Jean Parédès, Pascal Mazzotti, Jacques Marin, Francis Lax, Michel Constantin... Genre : Comédie dramatiquePays : FranceDurée : 1h45Formidable Bernadette Laffont et son bouc
Fille d'une bohémienne, Marie vit avec sa mère dans une cabane isolée dans la forêt, à proximité du village de Tellier. Les deux femmes subsistent misérablement grâce à de menus travaux, durs et mal payés. Marie est belle et tous les hommes la convoitent, mais elle n'a qu'un seul ami, André, un forain, projectionniste d'un cinéma ambulant. Après la mort de sa mère, renversée par un chauffard, Marie décide de se venger de la société des «honnêtes gens» ....
(sur Cinetroc.com)
Synopsis : Une jolie vagabonde se venge des humiliations subies par elle et sa mère en séduisant tous les notables d'un village.
(sur Allociné.com)
L’action du film se situe dans le village de Tellier –nom inventé mais qu’on ne peut s’empêcher de rapprocher du titre de la nouvelle de Maupassant, La maison Tellier, rapprochement on ne peut plus justifié par la suite. Marie et sa mère, nomades, pauvres et marginales, ne possédant en tout et pour tout qu’un bouc noir, se sont installées dans une cabane misérable à l’orée du village et ont été « adoptées » par les notables du village qui leur font cependant payer au prix fort leur « hospitalité » : à elles les travaux les plus durs, les plus salissants, les plus rudes, bref, ceux que personne ne veut vraiment faire. Bien entendu, le prix ne s’arrête pas à ces corvées, les notables, hommes comme femme (Claire Maurier, géniale dans le rôle d’une fermière lesbienne) profitant physiquement des « charmes » de la mère et de la fille.
(sur Paperblog.fr)
Lire la suite www.paperblog.fr/1125313/<wbr>la-fiancee-du-pirate/</wbr>
Ce film m'a fait penser en dehors de la BD de Comès, à Notre-Dame de Paris de Victor Hugo et Jean Delanoy pour le film (Esméralda et sa chèvre savante), aussi le film d'Alain Guiraudie, Le Roi de l'évasion pour le côté naturaliste et cru, mais aussi pour la truculence de certaines situations. On ne peut oublier le regard de clown triste de Giulietta Masina et son Zampano Anthony Quinn (Tiens ! encore lui !) dans La Strada de Federico Fellini. Enfin, la nouvelle que j'ai écrite il y a longtemps, Amie sans espoir, sous le pseudonyme de Francis Huscenot, évoque les abus d'autorité des notables petit et grands.
J'ai demandé à Nelly Kaplan si elle avait une quelconque sensibilité pour les Tsiganes, pour les avoir ainsi évoqués dans son histoire. Elle m'a répondu qu'elle voulait seulement que ce soit des exclus, que ça aurait pu être n'importe quelle catégorie d'exclus.
Ah si, un dernier mot pour évoquer les merveilleuses chansons et voix de Barbara sur des paroles de Georges Moustaki, "Moi, j'men balance". Tout simplement prodigieux !
D. Toulmé (film vu le 14/03/2010)
Liens :
* La bande dessinée de Comès, Silence qui possède des liens de cousinage : http://filsduvent.kazeo.com/Un-Silence-parculier-chez-Comes,a1772984.html
* La nouvelle de Francis Huscenot, Amie sans espoir, sur le thème de l'autorité excessive des sédentaires, des "installés" : http://filsduvent.kazeo.com/Amie-sans-espoir,a485373.html
* Le site paperblog.fr où se trouve expliqué et commenté le film de Nelly Kaplan, La Fiancée du Pirate : www.paperblog.fr/1125313/<wbr>la-fiancee-du-pirate/</wbr>
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Les Tziganes manifestent à Versailles et rendent aux gadjos les poules qu'ils leur ont volées
News « Salope !»: Face à la pervenche, l'automobiliste laisse exploser sa colère. Mais pour les Tziganes, l'interdiction de stationnement, c'est bien plus grave. Les Tziganes manifestaient lundi pour avoir le droit de garer leur caravane plus librement.
«Tout est basé sur le stationnement »
L’Ufat (Union Française des Associations Tziganes) se mobilisait hier devant la statue de Louis XIV, à Versailles, afin de revendiquer leur droit au stationnement. « Disons que pour nous, que cela soit au niveau économique, éducatif, social tout est basé sur le stationnement » explique l’un d’eux.
Cette manifestation est une grande première pour les gens du voyage. Grande première aussi, l’utilisation d’une réforme qui permet de poser des questions prioritaires de constitutionnalité afin de faire abroger une loi. En l’occurrence, les articles 9 et 9-1 de la loi du 05 juillet 2000, à l’initiative d’Eric Besson, qui légalisent l’expulsion des voyageurs stationnant hors des aires d’accueil.Selon l’Ufat, ces articles contredisent la liberté du choix de son lieu de résidence, un précepte élémentaire pourtant inscrit à la constitution. Au cours du rassemblement, l’association a déposé une requête au tribunal administratif d’appel de Versailles. Première étape, pour saisir le conseil constitutionnel.
Des droits qui datent de 1969
Lorsque vous faites les statistiques des aires d’accueil actuellement crées, et celles qui restent à faire, vous verrez qu’on est loin du compte. Par rapport aux 40 000 emplacements prévus sur le territoire national (sur les 36 6000 communes françaises, la loi préconise que les communes de plus de 5000 habitants disposent de telles structures) on doit en être à la moitié aujourd’hui. Et le problème, c’est que les aires d’accueil sont le plus souvent situées près d’autoroutes, de déchèteries, ou de stations de voirie », explique un représentant.
La loi sur les aires d’accueil force théoriquement les communes à l’hospitalité vis-à-vis de la communauté Tzigane. Mais son application effective l’a rendue discriminante. Surtout la communauté des gens du voyage s’insurge du fait que les députés aient imposé une loi qu’ils ne veulent pas faire appliquer: Rien n’est fait pour inciter les maires à créer des aires d’accueil. Alors les Tziganes préfèrent stationner hors des espaces qui leur sont réservés.
La manifestation était l’occasion d’élargir le débat sur les droits des Tziganes, et de revenir sur la mise en place du carnet de circulation, datant de 1969. Un document qui limite notamment leurs droits à aller voter, « puisque pour se faire, le citoyen lambda doit être rattaché à une commune depuis plus de 6 mois, contre 3 ans pour nous ».
Source: François Nazon / StreetPress
Publié le 03.03.2010
Les "gadjos", c'est pour les gadje. On les laisse avec leur ignorance et leurs poulets qui ne valent plus tripette, élevés qu'ils sont aux OGM. D. Toulmé le 4/03/2010
Liens :
* Actualité de la rubrique "Bienvenue chez nous" sur le site des Fils du vent sans pays : http://filsduvent.kazeo.com/Bienvenue-chez-nous,r101541.html
(Sur les difficultés pour les gadje à accueillir les Voyageurs)
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