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Bôbô Lafleur
C'est le "coach" de Puma Noir, célèbre catcheur de la BD par Joe Colquhoun (dessinateur)1927-1987 et Scott Goodall (scénariste)
Vu dans Cap'tain Swing n°92, nouvelle collection, novembre 2001Mais il est paru précédemment dans le petit illustré Akim (pâle copie de Tarzan), du 308 au 323 (16 épisodes). Les tribulations de Bôbô Lafleur à travers l'Amérique avant qu'il ne devienne l'entraîneur de Puma Noir. C'est un hippie qui traverse l'Amérique à pied et a à cœur de régler les "litiges". Il va notamment rencontrer grand le pingouin Hector, son futur grand ami.
Ah oui, j'oubliais, c'est un superchampion de natation !
Infos vues sur le site http://www.comicbd.fr/Ple-Puma-Noir,Akim-2.html
Or, Lafleur est un nom de famille de Voyageurs. Il y a les Lafleur et les Loeffleur, les Desfleurs aussi. Le dessinateur, Joe Colquhouns'est il inspiré d'un Voyageur qu'il a connu ? Est-ce un hommage à une personne qu'il a bien aimé ? Si vous en savez davantage, merci d'avance. D. Toulmé le 21 décembre 2020
Liens :
* Un autre Lafleur célèbre, vrai voyageur et amoureux des Saintes-Maries de la Mer, feu Pépé Lafleur : http://filsduvent.kazeo.com/si-vous-connaissiez-pepe-lafleur-a121152118
* D'autres interrogations au sujet de nos amis Voyageurs dans la rubrique "Des fois, si vous saviez ?" Où cet article aurait pu figurer : http://filsduvent.kazeo.com/des-fois-si-vous-saviez-c27543180
* Romano est aussi un héros des petits illustré, Voyageur footballeur assumé, lui : http://filsduvent.kazeo.com/romano-footballeur-prodige-dans-trophee-a121152176
* Bibliographie de dessinateur entre autres bds de Bôbô Lafleur : http://www.comicbd.fr/AuEp-Colquhoun-Joe.html
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Juli Borissovitch Bryner dit
Yul Brynner
1920-1985
Jusqu’à sa mort Juli Borissovitch Bryner dit Yul Brynner ne cessa d’alimenter la légende de ses origines, si bien que celles-ci restèrent nimbées de mystère. Etait-il né en 1915 ou 1920, sur l’île de Sakhaline ou sur le continent, à l’extrême pointe orientale de la Russie ? Avait-il des ascendances mongoles et tsiganes ? Eut-il pour nom Taidje Khan ? Plus probablement et prosaïquement fils d’un ingénieur d’ascendance suisse et bouriate et d'une mère issue de l'intelligentsia, petite-fille d'un médecin juif converti à l’orthodoxie, l’acteur serait né à Vladivostok en 1920. Après que son père a abandonné le foyer familial, en 1927, il suit sa mère en Chine, à Harbin (Mandchourie), où sa sœur et lui fréquentent une école de la YMCA. En 1934, la famille émigre en Europe et s’installe à Paris. Pour gagner sa vie, le jeune homme chante et joue de la guitare la nuit dans les cabarets, se liant notamment aux musiciens tsiganes qu’il accompagne. On le retrouve ensuite trapéziste au Cirque d’Hiver, puis, après un grave accident qui l’éloigne de la carrière d’acrobate, machiniste et acteur au théâtre des Mathurins dirigé par George Pitoëff. En 1941, nouveau départ, aux Etats-Unis cette fois, où le futur acteur, francophone, travaille dans un premier temps comme speaker auprès du US Office of War Information, lequel diffuse des programmes à destination de la France occupée. Il étudie également le théâtre, pose comme modèle et commence à se produire à Broadway.
En 1949, Yul Brynner fait ses premiers pas au cinéma dans La Brigade des stupéfiants, seul film dans lequel il apparaît avec sa chevelure naturelle. La métamorphose aura lieu deux ans plus tard, en 1951, lorsque l’acteur se rend célèbre en interprétant à Broadway le roi de Siam dans l’opérette de Richard Rodgers et Oscar Hammerstein, The King and I. Un rôle emblématique qui lui vaut un Tony Award et qui deviendra véritablement le rôle d'une vie, puisque Yul Brynner le jouera plus de 4500 fois au cours de diverses productions (sans oublier une version télévisée, Anna et le roi, en 1972). Surtout, la transposition cinématographique dirigée par Walter Lang en 1956 fait de lui une star à Hollywood, et lui permet de remporter l’Oscar du meilleur acteur. Apparu depuis 1951 le crâne rasé pour interpréter son personnage, Yul Brynner n’abandonnera plus, rôles à perruque mis à part, ce look iconique qui définit une fois pour toutes sa singulière silhouette.
La même année 1956, il incarne Ramsès dans la méga-production de Cecil B. DeMille, Les Dix commandements, triomphe au box-office et classique absolu pour lequel il endure une minutieuse préparation physique. Après avoir ainsi donné la réplique à Charlton Heston, il renoue en quelque sorte avec son destin d’émigré en partageant l’affiche d’Anastasia avec Ingrid Bergman, toujours en 1956. Une fibre russe que l’acteur continue de faire vibrer en incarnant l’aîné des Frères Karamazov dans l’adaptation du roman de Dostoïevski par Richard Brooks en 1958, et un officier soviétique dans Le Voyage, d’Anatole Litvak (1959). Nouvelle adaptation littéraire en 1959 avec Le Bruit et la fureur de Martin Ritt, avant un retour en France et une apparition dans Le Testament d'Orphée (1960) de Jean Cocteau. Acteur typé, Yul Brynner campe aussi bien Salomon (Salomon et la reine de Saba, de King Vidor, 1959) que Taras Bulba (1962) ou le chef Aigle noir des Rois du soleil (1964), tourne au côté de Marlon Brando (Morituri, 1965), Orson Welles (La bataille de la Neretva, 1969) et Katharine Hepburn (La Folle de Chaillot, 1969). En 1960, son magnétisme fait de lui l'incontestable leader des Sept mercenaires de John Sturges, au côté de Steve McQueen, immense succès mondial. Les années 1970 seront moins fructueuses, qui le voient néanmoins, pistolero robotique, tourner le "western d’anticipation" Mondwest (Michael Crichton, 1973) et sa suite, Les Rescapés du futur (1976).
Au milieu des années 1980, un cancer du poumon est diagnostiqué à ce grand fumeur. Amant probable de Marlene Dietrich dans les années 1950, marié à quatre reprises, parrain de Charlotte Gainsbourg, l’acteur, qui fut également photographe, s’éteint le 10 octobre 1985, soit le même jour qu’un certain Orson Welles, son ancien partenaire à l’écran.Biographie provenant du site AlloCiné, 12/2020
Terrassé par le cancer du poumon, il conseillera aux gens de ne pas fumer.
Yul Brinner repose en Touraine, dans la petite commune richelaise de Luzé (37), dans le cimetière orthodoxe de l'Abbaye de Bois Aubry
Photographie : site Rustica.fr, 2020
Pour les 100 ans de sa naissance, une journée lui est consacrée le dimanche 13 décembre 2020 sur ARTE (chaîne 7) :
18h00 à 18h50 : retour sur sa vie, documentaire :
"Les mille et une vies de Yul Brynner"
20h55 sur Arte : Le film "Les 7 mercenaires" de John Sturges, 1960.
Liens :
* Une autre personnalité du monde tzigane, Matéo Maximoff, l'un des premiers (le plus grand ? ) écrivains du monde du Voyage : http://filsduvent.kazeo.com/Maximoff-Mateo-a121151282
* "Pour les Tziganes, Yul Brynner est un Dieu" l'article du Parisien (2019) et la visite de la tombe : https://www.leparisien.fr/culture-loisirs/sepulture-de-Yul-Brynner-un-mercenaire-en-touraine-13-08-2019-8132739.php
* Pour les 30 ans de a disparition, l'article de France Bleu : https://www.francebleu.fr/infos/culture-loisirs/Yul-brynner-30-ans-apres-sa-mort-l-abbaye-de-bois-aubry-se-souvient-1444405538
* Yul Brynner photographe : http://www.VeroniqueChemla.info/2010/10/Yul-Brynner-photographic-journey.html
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"...Une espèce de bruit, avec une espèce d'objet..."
Rodolphe Töpffer (1799-1846), que j'adore lire par ailleurs, ne semble pas goûter la présence de Bohémiens qu'il doit connaître très bien, habitué comme eux des chemins, ou, plus exactement, la musique et les chansons. Juste quelques lignes pour se rendre compte :
M. Tôpffer, écrivain suisse emmène ses pensionnaires en vacance en randonnée à travers les Alpes et au delà jusqu'en Italie et en France. A cette occasion, il prend des notes et relate les mésaventures du petit groupe. Dans l'extrait qui suit, ils prennent le petit déjeuner en devisant et soudain entendent de la musique...
"... C'est une Bohémienne aidée d'un enfant. Ils font sur une espèce de corps sourd, une espèce de bruit, avec une espèce d'objet, et l'on va passer aux hypothèses, lorsque le bruit devenant intolérable on paie pour le faire cesser, et l'on part le sac sur le dos."
In, Derniers voyages en Zigzag, Editions Plaisir de Lire, tome 1, P.P. 76 (Fac-similé de l'édition de la librairie A. Julien, éditeur à Genève, 1910)
Un peu juste comme description et comme relation ! A voir si ailleurs, il parle de ces "bohémiens" mais, pour avoir lu, une partie non négligeable de ses oeuvres, c'est la première fois que je constate qu'il y fait référence.
Au fait, ça peut être quoi cette musique, cet instrument, intrigant non ? Un cymbalum peut-être ? Merci d'avance pour vos éclairages et précisions. D. Toulmé le 1er décembre 2020.
R. Topffer
Un autre passage, cette fois ci dans le second tome, est moins direct concernant les Tziganes puisqu'il semble ne s'adresser qu'à des enfants "natif de la rivière de Gênes", toute l’ambiguïté, la finesse, la truculence et l'ambivalence des écrits de R. Topffer :
" En descendant l'Etzel, nous rencontrons dans les bois une petite ménagerie ambulante. Ce sont deux enfants, natifs de la rivière de Gênes, qui colportent trois souris blanches, une tortues, et un singe : société mêlée, mais bien choisie pour coûter peu aux deux petits bonshommes qui la nourrissent aux dépens des vergers. "
Topffer envie l'économie de l'entreprise, on le sent dans la manière de le décrire, mais tout à la fois, fustige les chapardeurs en les démasquant.
In, Derniers voyages en Zigzag, Editions Plaisir de Lire, tome 2, P.P. 176 (Fac-similé de l'édition de la librairie A. Julien, éditeur à Genève, 1910)
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R. Töpffer est, par ailleurs, l'un des "inventeurs" de la Bande Dessinée. Il est l'auteur entre autres récits édités en albums, de l'Histoire de M. Crépin.
Par ailleurs, plusieurs orthographes existe concernant le nom "Topffer". Voici les plus courantes : Toepffer, Rodolphe (Töpffer, Topffer, Toppfer)
Mis à jour dernièrement :
le 8/03/2021
Liens :
* La Bande Dessinée en rapport avec le monde des Voyageurs sur le site des Fils du Vent sans Pays : http://filsduvent.kazeo.com/la-bd-c-est-fantastique-c27543246
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