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    Sur les traces des derniers nomades

    Hachette, 1962

     

    Châpitre 6 : Tziganes ou Bohémiens, citoyens du monde

    par Domenico Tarizzo

    Photo présentée : fillette tzigane dansant (détail)

     

     

    Liens :

    Autres photographies tirées du livre :

    cariole de bohémiens, dresseurs de singes savants , portrait d'une Tzigane âgée, baptème en plein air, Incendie de la cariole de la défunte

     

    Articles tirés du livre :

    Superstitions liées au poulailler,

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    Istar ou Ishstar

     

     

     

    "C'est dans l'ordre des choses établies par Bel et Istar sur la Terre" page 48

     

         "Une rumeur d'approbation courait parmi les Bohémiens. Debout, à présent, le Chef portait son regard vers l'horizon nocturne, dans l'espoir d'y découvrir la planète lointaine qui préside aux hyménées zingares. Ayant décelé la Divine, le conducteur de horde formula :

    - Par Istar, qui toujours guida nos pères dans le sentier de l'Amour, le Gadjé, s'il y consent, sera ton époux, Zoraiya. Que ce souhait de mon coeur s'accomplisse un jour ! " page 49

     

    "Père disait : "Ecoutez, mes enfants : voici qu'Istar inspire la Zoraiya ". Et c'était vrai ; et ce fut beau comme tout ce que la harpe sous tes doigts sais dire..." page 63/64

     

    "Après quoi, et sur un signal donné par le Chef, fut attaqué l'Hymne istarien. Dans ces strophes, aussi vieilles que vieille est la nation zingare, il était rappelé à la mariée que celle-ci devait obéissance, fidelité, dévouement, à l'homme qui prenait aujourd'hui charge d'elle." page 128

     

    dans Hakkini Bougouri - Nomadisme (1930), par Alphonse-Louis LALLY

     

     

    Déesse Ishtar nue et ailée sur deux capridés,
    dynasties amorrites, Larsa. Musée du Louvre

     

     

       Mythologie :

    "Ishtar ou Istar est la déesse de la vie et la fertilité.
    Dans la plupart des mythes qui la concernent, elle est décrite comme un démon impitoyable qui pouvait tuer ses amis et ses amants. Le plus célèbre d'entre eux fut Tammouz, dieu de la végétation, qu'elle alla rechercher aux Enfers.
    Elle voulut faire de Gilgamesh son époux mais celui-ci refusa. Furieuse, elle demanda à son père Anou d'envoyer le taureau céleste pour tuer Gilgamesh et son ami Enkidou.
    Mais ils réussirent à le tuer et jetèrent la dépouille à ses pieds. Alors elle se vengea en faisant mourir Enkidou."

    plus sur le site Le Grenier de Clio 

    "Istar, déesse de l’Amour et de la Guerre descend aux Enfers pour sauver son amant et doit franchir pour cela 7 portes. A chaque porte, elle se dépouille d’un bijou ou d’un vêtement..."

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  •     Bel

     

                  Maximilien Barin vient d'arriver parmi les voyageurs et fait connaissance de Maïne, alias Zoraiya, qui lui conte la triste et brève destinée de son frère Hakkini.

     

    - Nous nous aimions tant ! mon petit frère et moi. Et voici que toi, tu es venu vers nos roulottes. C'est Bel qui t'aura envoyé... Tu resteras avec nous ?

    - Oh ! oui."

    page 14

     

    "C'est dans l'ordre des choses établies par Bel et Istar sur la Terre"

    page 48

     

    "Le Gadjé éperdument pressait la mie dans ses bras, cependant que les petits doigts, tout à l'heure créateurs d'harmonie, tentaient d'atteindre à l'endroit où Bel venait de si cruellement manifester."

    page 249

    dans Hakkini Bougouri - Nomadisme (1930), par Alphonse-Louis LALLY

     

     

       "Principale divinité de Palmyre. Tout au long de l'Antiquité et sous des noms différents, diverses civilisations adorèrent le même dieu : il s'appelait Bel-Marduk chez les Babyloniens, Baal chez les Sémites, les Grecs l'appelèrent Bélos ou Zeus-Bélos. En akkadien, Bel signifie "le seigneur".

    Il est vénéré dès le 1er siècle avant Jésus Christ, représenté sous la forme d'un astre ou d'un aigle aux ailes déployées, ou encore d'un dieu-soldat."

    Sur le site : http://perso.wanadoo.fr/spqr/civilisa.htm  © Clio la Muse de l'Histoire

     

     

    Est-ce bien du même dieu dont on parle ? De toute façon, il s'agirait d'un dieu protecteur et rassurant. Dieu de la justice et de la paix, dont la bienveillance serait avérée, et qui administrerait la destinée de chacun. La connotation guerrière (de la proviennent les termes belliqueux, belliciste) n'est semble-t-il apparue qu'après.

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