•  

     

    René Caillié

     

     

    René Caillié, né le 19 novembre 1799 à Mauzé-sur-le-Mignon et mort le 17 mai 1838 à La Gripperie-Saint-Symphorien, est un explorateur français, connu comme le premier Occidental à revenir de la ville de Tombouctou, dans l'actuel Mali. (Wikipédia en date du 23 décembre 2022)

     

    Conférence au Musée Bernard d'AGESCI Vendredi 20 Février - 20h30 "René ...

     

    Discours prononcés à Mauzé, le 26 juin 1842 pour l’inauguration du ...

    plaque sur la maison natale

    «Rester partir…», une passion à la Vallée de Joux | Cuk.ch

    Trajet de retour de Tombouctou à Tanger

     

     

    Pour Francis Didelot, René Caillié est un "bohémien de l'idéal, croyant de l'incroyable, vainqueur de l'invincible".

    In, Naoun ou le roman de René Caillié, Editions du Dauphin, 1952. (en présentation, sur le premier rabat de l'oeuvre)

     

    Stamp: Rene Caillie (Senegal) (Explorateur) Mi:SN 181,Sn:SN 188,Yt:SN 150

     

    Yaaye's Thawts: July 2008

    Tombouctou au Mali

     

     

     

    Cette page a été mise à jour

    le 8 avril 2023

     

     

     

    Liens :

    * Présentation de René Caillié Le point Youtube : https://www.youtube.com/watch?v=gzn_Yb4tG94

    * L'émission de Franck Ferrand sur Europe, consacrée à René Caillié, à l'occasion de l'exposition de l'Île d'Aix, 2018 : https://www.youtube.com/watch?v=9kQ0lbwEhzk

    Au cours de cette émission, on apprend en outre que François Cartouche le bandit, aurait été à l'école des Bohémiens...

    Partager via Gmail Yahoo! Google Bookmarks Blogmarks

    4 commentaires
  • "Mondes tsiganes" : histoire d'une fascination-répulsion fabriquée par ...

    FAMILLE GORGAN À ARLES EN 1995 PAR MATHIEU PERNOT

    PHOTOGRAPHIE "MONDES GITANS" EXPOSITION DE 2018 AU MUSEE DE LA PORTE DOREE(Musée de l'Emigration), PARIS

     

    "UNE FAMILLE NOMBREUSE CONSTITUE LE PRINCIPAL BUT À ATTEINDRE

    Nous avons vu plusieurs règles des gitans qui visent à préserver l’intégrité du peuple en général. Celle-ci en fait sans doute elle aussi partie.

    Alors que dans la plupart des familles, avoir entre un et trois enfants est la norme, les gitans ont pour leur part tendance à en avoir le maximum. Si vous regardez en Europe centrale par exemple, où de nombreuses communautés de gens du voyage existent, vous verrez que leur natalité est supérieure à celle des "Gadjo" (à comprendre, des non-gitans).

    Si nous ajoutons à cela les mariages arrangés et relativement précoces (les filles se marient souvent dès la sortie de l’adolescence) dont nous avons parlé, il est courant pour les femmes gitanes d’avoir une dizaine d’enfants durant leur vie.

    De plus, vu que la plupart d’entre elles sont des ferventes chrétiennes, il leur est souvent impensable d’avoir recours à la contraception, et encore moins à l’avortement. À ce titre, vous trouverez ici de nombreux objets et accessoires chrétiens que la plupart des gitans pratiquants porteraient avec fierté !

    Vu sur le site https://la-porte-du-bonheur.com/blogs/blog/7-regles-que-chaque-gitan-doit-respecter en date du 28 novembre 2022

     

    Cet article est tiré du site suscité. Il pose quelques problèmes comme une spécificiation supposée des Tsiganes concernant le nombre d'enfants alors qu'on sait que plus la misère est grande, plus les enfants sont nombreux, que les groupes et styles de vie minoritaires ont tendance à avoir davantage d'enfants (surmortalité infantile, la famille comme valeur forte, instinct de survie du groupe) en Europe comme partout dans le monde. Et puis, bien entendu la religion : on sait combien peuvent être pieux les Voyageurs (protestantisme évangélique) et combien ces

    Problématique liée aux enfants nombreux, un film est sorti cette année sur les écran "Le Sixième enfant" qui parle de l'adoption par un couple d'avocats , d'un enfant gitan, le 6e de la fratrie. Adapté du roman d'Alain Jaspard, Pleurer des rivières, il s'agit du premier film (réussi!) de Léopold Legrand.

     

    Mis à jour dernièrement

    le 2 décembre 2022

     

     

    Liens :

    * Pour les Rencontre et contacts avec d'autres Voyageuses ou Voyageurs, n'oubliez pas le forum des Voyageurs, la messagerie des Voyageurs :http://messagerieduvoyage.eklablog.com/accueil-c31143684

    * Mathieu Pernot sur le site des Fils du Vent Sans Pays : http://filsduvent.kazeo.com/Mathieu-Pernot-et-les-familles-Gorgan-a131647648

     

    * Le blog La Porte du Bonheur à l'origine de cet article : https://la-porte-du-bonheur.com/blogs/blog/7-regles-que-chaque-gitan-doit-respecter

    * Un lien vers la description du premier film de Léopold Legrand, Le Sixième enfant : https://www.francetvinfo.fr/culture/cinema/sorties-de-films/le-sixieme-enfant-la-maternite-a-tout-prix-dans-le-premier-film-poignant-de-leopold-legrand_5267866.html

    Partager via Gmail Yahoo! Google Bookmarks Blogmarks

    1 commentaire
  •  

     

    Le fils des saltimbanques

    Monologue

     

    Malheureux saltimbanques

    Un métier aux revenus aléatoires (Huile sur toile d'Alphonse Cornet (1839-1898), Musée Francisque-Mandet, Riom, France)

     

     

    La baraque étant pauvre et la toile en lambeaux

    L'hiver était trop dur, la misère profonde

    La femme et le mari drapant leurs oripeaux

    Essayaient de sourire et d'attirer du monde

    Saltimbanques errant des villes jusqu'aux bourgs

    Un vieux cheval poussif et puis... En route,  on roule !

    Ils mangeaient du pain sec mais ils riaient toujours

    Il faut bien rire aussi pour attirer la foule !

    Il faut rire ! Et l'enfant de ces comédiens

    Le petit Paul, mignon comme une fleur divine

    Se mourait d'un long mal (ces gens le savaient bien)

    D'un long mal inguérissable hélas, c'est de la poitrine

     

    Le médecin qui vint ausculter l'enfant

    Dit qu'il lui faut du vin et des viandes saignantes

    Du quinquina, du fer... Et du fortifiant...

    Mais il fallait surtout des espèces sonnantes

    De l'argent pour sauver l'enfant qui se mourait

    Et la bourse était vide ; on souffrait, on pleurait

    La baraque était nue ! Ah! la vie est atroce

    Pour ceux qui vont offrir leurs chansons et leur cœur

    Et qui n'ont pas un sou pour acheter au gosse

    Ce qui le sauverait peut-être.

     

    La douleur

    Voilà ce qui reste au cœur du saltimbanque

    L'or maudit. L'or s'en va par un mauvais chemin

    Et l'artiste aux abois voit le billet de banque

    S'enfuir à l'horizon !

    L'enfant le lendemain

    Dit en se réveillant : ""Dis-donc petite mère,

    Je voudrais un cheval, tu sais bien un cheval

    Qui marcherait tout seul - avec sa mécanique

    Un joli cheval rouge... Oh ! Comme ça me fait mal

    A la poitrine..... Enfin.. C'est passé...Je m'explique

    Je voudrais un cheval pour voyager dessus

    Moins usé que le nôtre et moins vieux je l'espère

    Je m'en vais donc prier le bon petit Jésus

    Pour qu'il fasse gagner des gros sous à mon père

    " ................................................................

    Une quinte de toux vint suffoquer l'enfant

    Et puis, il s'endormit pauvret dans sa couchette

    Alors de son petit le père s'approchant

    Dit à sa femme : "Il faut à la fin qu'on achète

    A notre Paul son cheval - et tant pis

    Si nous boulottons du pain sec - c'est la dèche

    Le gosse a demandé - il le veut et je dis :

    Qu'il aura son cheval ! Allons qu'on se dépêche

    Ouvrons-donc la baraque et rallumons les feux

    Car j'ai besoin d'argent ! Et que Dieu nous en donne

    Ce soir-là le temps était affreux le vent du Nord

    Soufflait bien tristement sur la côte bretonne

    Il ne vint pas grand monde !

    Un chien hurlant la mort

    Vint frôler par trois fois la baraque tremblante

    Et pendant qu'on jouait un drame jour banal

    On entendait la voix oppressée, attristante.

    Du petit moribond réclamant son cheval...

    Au dernier acte un cri retentit hors de scène

    Et les deux malheureux acteurs, le cœur brisé

    Lâchant rôle et public hélas, purent à peine

    Avoir son dernier souffle et son dernier baiser !

     

    Le père reparut sur les planches, livide

    " Mon fils est mort, dit-il, nous ne pouvons finir

    Le drame commencé car la mort est avide

    C'est notre petit Paul qu'elle a voulu tenir

    Mesdames et messieurs je vais faire la quête

    Car l'enfant voulait un cheval roux, il l'aura

    Si vous avez bon cœur et je tends ma casquette

    Il aura son cheval.... Quand on l'enterrera !"

     

    La quête fut très bonne et la foule attendrie

    Au père qui pleurait donna bien des gros sous

    On mit le lendemain dans la terre bénie

    Un tout petit cercueil.... Avec un cheval roux.

     

     

     

    Anonyme, début du XXe siècle, chansonnier(?)

     

    Liens :

    * Ceux qu'on nommait aussi les baraquins : http://filsduvent.kazeo.com/gitans-ou-tziganes-ou-bohemienss ou ...a121151214

    * La banque des Romanichels, l'origine de la banque et des banquistes : http://filsduvent.kazeo.com/la-banque-des-Romanichels-a-t-elle-fait-faillite-a121152086

    * La poésie est présente sur le site des Fils du Vent Sans Pays : http://filsduvent.kazeo.com/Poésie-nomade-c27543216

     * Métiers de Voyageurs, à choisir : http://filsduvent.kazeo.com/métiers-exercés-revenus-des-gens-du-voyage-a121150582

     

    * Choisir son thème dans le nuage de tagshttp://filsduvent.kazeo.com/tags

    Partager via Gmail Yahoo! Google Bookmarks Blogmarks

    votre commentaire